Il y avait foule, hier, au Champ de course, où s’entraîne Tapha Tine en direction de son combat du 2 juin prochain contre Balla Gaye 2. Il était même difficile pour les journalistes conviés à un open presse avec le chef de file de l’écurie Baol Mbollo de se frayer un passage. Tellement, personne ne voulait rater l’ambiance au rythme du tam-tam sur les lieux qu’il faut accéder contre un ticket de 200 francs. Habillé en blouson blanc-bleu aux couleurs de l’Angleterre, Tapha Tine s’est montré très confiant au milieu de ses coéquipiers dont les uns veillaient aux grains. Surtout pour sécuriser les lieux et traquer les taupes.
Dans quel état d’esprit abordez-vous la dernière ligne droite ? Est-ce que la confiance qu’on sent chez vous ne peut jouer négativement sur la performance ?
Al Hamdouli Lahi (Dieu merci). Je rends grâce vraiment au Tout Puissant. Je salue toute l’assistance et mon staff technique. Je commence par remercier les lutteurs qui m’accompagnent et m’assistent dans le travail. Sans oublier tous les membres de l’écurie Baol Mbollo et ceux qui, de près ou de loin, s’investissent à fond dans la préparation du combat comme Omez, Fawaz, Ibra Diagne, entre autres. Je remercie tous mes supporters à travers le Sénégal.
Mais vous n’avez pas répondu à la question posée ?
Cette question revient toujours lors des rencontres avec la presse. Cela fait longtemps que je prépare ce combat. Tout le monde suit les péripéties de cette préparation. Dieu sait que je suis prêt depuis longtemps. Depuis deux mois que nous avons signé le contrat, je suis prêt pour en découdre avec mon adversaire. C’est le promoteur qui a fait son choix en retenant cette date qui l’arrange. Mais moi, je suis déjà prêt. Et il ne me reste qu’à honorer mon engagement.
Un excès de confiance ne sera pas un piège pour vous ?
J’ai rencontré des adversaires plus coriaces. Celui que j’ai rencontré en dernier lieu était beaucoup craint. Et pourtant, je suis bien tiré d’affaire. Donc, ce n’est pas Balla Gaye qui peut être un cas pour moi.
On vous a vu faire des contacts avec des légers. Alors que votre adversaire pèse plus de 150 kg ?
Je rends grâce à Dieu, une fois de plus. Je n’ai que ces gens-là pour préparer mes combats. Cela date depuis que je suis dans le milieu. C’est le Bon Dieu qui l’a voulu ainsi. Dans cette écurie, il n’y a aucun sociétaire qui est dans la catégorie des 120 kg. Je n’ai que ce monde pour faire mes contacts et je m’en contente. J’ai rencontré toute sorte de lourds et je m’en suis toujours bien sorti. Donc ça ne peut être un problème majeur. Qu’on me laisse avec mes coéquipiers qui me suffisent très largement comme sparring partners.
Vous semblez, dans votre entraînement en boxe, privilégier la bagarre avec une garde haute. Alors que votre adversaire aime le combat au sol ?
Cette stratégie demande beaucoup d’astuces. Si vous avez bien suivi mes combats, vous pouvez vous en rendre compte. Nous sommes en lutte avec frappe. Je me bagarre en contrôlant tous mes gestes. C’est comme ça que je m’y prends.
Est-ce que vous avez un plan pour contrer la vitesse d’exécution de Balla Gaye ?
Vous en saurez, dans tous les cas. Ma réaction dépendra de son action. S’il commet l’erreur de me laisser faire une rotation et que je le saisisse, je vais l’arracher, le soulever et le battre proprement.
Après que Balla Gaye a pesé son poids qui fait plus de 150 kg, vous avez dit que c’est ce que vous vouliez savoir ?
Exactement ! Je le lui ai même dit, lorsque nous nous sommes retrouvés à l’aéroport de Paris. Je lui ai dit qu’il peut avoir tout le poids qu’il souhaite, ça m’est égal. C’est ce qu’il a effectivement fait. Il est parti à l’étranger en y revenant avec un poids qui me met à l’aise. Je sais pourquoi je dis que ce poids me convient pour ma stratégie.
Sur quoi fondez-vous pour continuer à dire que Balla Gaye n’est pas prêt ?
Nous sommes tous dans le milieu et on se connaît très bien. Je sais pourquoi je fais cette affirmation. Vous êtes tous témoins des faits, lors de nos passages sur les télévisions.
On l’a vu dans une salle de musculation soulever des engins lourds pour prouver qu’il travaille ?
Je l’ai bien suivi et je vois ce qu’il travaille. Mais je vous assure que je ne peux pas vous dire ce que j’endure dans cette préparation. Je travaille durement et Dieu m’est témoin. C’est dommage que je ne puisse pas vous démontrer ce que j’éprouve dans la préparation du combat. Je n’ose même pas vous en parler. Je suis sincère.
Ne redoutez-vous pas l’arsenal mystique de Balla Gaye bien encadré par ses parents socés ?
Depuis que j’ai commencé à m’engager pour le deuxième combat dans l’arène, je me suis toujours préparé en Casamance. J’ai des marabouts qui me soutiennent dans les différentes localités de cette partie du pays. Il y en a qui sont à Sédhiou et Djiguénoune. Je vous parle en connaissance de cause. Depuis lors, ils travaillent sans relâche pour mon compte. Ils ne m’ont jamais tourné le dos. Je profite de l’occasion pour rendre un hommage à tous les Casamançais. Sans oublier les familles Tambédou et Cissé.
Mais Tambédou dont vous faites allusion était avec Eumeu et Balla Gaye, qui dit, d’ailleurs, qu’il ne connaît rien ?
Je lui ai répété ce qui je lui disais. C’est un combat de lutte avec frappe. Chacun se prépare en conséquence dans son coin. Je lui demande de m’attaquer dès le premier coup de sifflet de l’arbitre. Je l’attends à ce niveau.
Parlant de Tambédou, pour votre information, ça fait longtemps que nous collaborons. C’est Dieu qui nous a mis en rapport et il continue de prier pour moi. C’est le président de notre écurie Moussa Diagne qui me l’a présenté. C’est une connaissance du président. Et depuis lors, il prend soin de moi. Qu’il en soit remercié. Depuis que nous cheminons, Dieu fait en sorte que nous trouvons tous notre compte. Dieu le protège et lui permet de bien s’occuper de moi (…) Une fois encore, je ne crois pas aux déclarations des prédicateurs qui annoncent le verdict avant le combat.
Revenons sur votre refus de vous faire peser, lors du dernier face-à-face ?
Il y a des choses qui ne m’intéressent pas. Ce sont des pratiques qui étaient concevables en lutte simple. Et c’était pour faire la différence entre les poids lourds et les légers. C’est révolu maintenant. Nous sommes bien en lutte avec frappe. Donc, j’estime que la balance qu’on nous a présentée n’avait pas sa place, ce jour-là (il se répète). Je ne sais d’où venait cette balance. Et ça me paraissait bizarre qu’on m’invite à m’y peser. A mon avis, cela n’avait pas de sens.
Est-ce à cause des prédictions de Selbé Ndom que vous avez cette coiffure de Davala ?
Pas du tout (dit-il avec insistance) ! Ce n’est même pas la coiffure Davala. Je vous assure que c’est ma coiffure préférée. Je me suis toujours coiffé de la sorte. Ceux qui me connaissent savent que c’est mon look. Je n’accorde aucune importance à ces voyances. C’est elle (Selbé Ndom) seule qui sait pourquoi elle a fait cette déclaration. Je ne vais pas la suivre dans son jeu favori. Et je ne compte pas également sur son soutien pour gagner. Je ne crois pas à ces prédictions et à tant d’autres voyances.
Où en est exactement Tapha Tine dans la préparation ?
On me pose toujours cette question et j’ai toujours répondu que je suis déjà prêt. Je piaffe d’impatience pour restituer le travail sur le terrain.
Peut-on connaître le rythme des entraînements ?
J’ai diminué le nombre de séances d’entrainement. Si je devais faire de la boxe, je m’entraînais quatre fois par jour. Actuellement, je suis à deux séances quotidiennes. On travaille avec la plus grande rigueur. Forcément, on sentira l’effet de la fatigue. Mais on gère. Il faut s’attendre à ce que ce soit dur et plus difficile. On fera toujours avec des ambitions bien affichées.
On vous a vu faire des abdominaux, lors du dernier face-à-face. Est-ce pour impressionner votre adversaire ?
J’ai toujours affectionné l’entraînement libre. Je fais travailler mon corps. La preuve, vous m’avez trouvé en train de m’exercer avec des ateliers différents. Cela fait partie de mes habitudes gestuelles. Pour l’issue du combat, je ne saurais vous dire plus. Tout dépendra de l’attitude de l’adversaire et de la manière dont il voudra aborder le combat.
Irez-vous chercher votre adversaire, s’il ne vous attaque pas ?
Je vous répète que tout dépendra de sa stratégie. S’il privilégie la bagarre, il nous trouvera sur son chemin. S’il opte pour la lutte pure et dure, nous l’attendrons de pied ferme. Je préviens que Tapha Tine maîtrise toutes les techniques de lutte. Il sait tout faire. J’ai déjà dit que je vais attaquer, cogner et soulever mon adversaire. Il n’a qu’à éviter mes rafales. C’est un message fort que je lui envoie.
Comment sentez-vous cette mobilisation des Baol Baol, venus massivement aux entraînements ?
Franchement, je ne peux pas les payer. Ils ont accepté d’acheter un ticket à 200 francs pour venir suivre les entraînements. Ils sont là uniquement pour suivre les entraînements de Tapha Tine. Seul Dieu peut les récompenser et pas moi. Ils sont là tous les jours pour m’accompagner et me soutenir. Je leur serai très reconnaissant. Le jour J, lorsque je vais quitter la maison pour le stade, je me mettrai dans la tête que s’il faut y laisser la vie, je le ferais pour eux. Nous visons la victoire, rien que la victoire s’il plaît à Dieu.
Cette mobilisation ne constitue pas une pression supplémentaire ?
Non, moi je ne connais pas la pression. Je ne vais pas porter ce combat comme un fardeau de la vie. Je reste serein et égal à moi. Ce n’est pas aujourd’hui que je me mettrai la pression tout seul. Nous n’avons peur de rien. Nous sommes des jeunes et nous avons encore l’avenir devant nous. Nous avons des encadreurs qui guident nos pas et nous prodiguent des conseils. On ne fait que suivre leurs fortes recommandations. Nous évitons ce qu’ils interdissent et s’accordons à faire ce qui nous est permis. Ils nous conseillent et nous mettent sur le droit chemin.
Est-ce que Tapha Tine ne se voit pas déjà vainqueur avant le combat ?
Je ne ferai pas de cadeau à mon adversaire. Et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’approche. Je reste sur mes gardes. Tout ce que le combat nécessitera, je vais m’y employer à fond. Tout un chacun cherche la victoire. Et si elle est à portée de main, chacun d’entre-nous est bien preneur. Je n’évite rien. Comme je l’ai dit, il y aura le ‘tak ci rip’. C’est inévitable, le ‘tak ci rip’.
Quel message lancez-vous à Balla Gaye 2 ?
Je lui souhaite une bonne santé. Je souhaite aussi que Dieu me donne la santé jusqu’au jour J. Je souhaite également la santé au promoteur. Que nous lutteurs ne soyons pas à l’origine de troubles pouvant entraver la bonne tenue du combat. Il y a des choses qu’il faut respecter. Surtout l’ordre de passage des lutteurs pour les ‘bakk’. Chacun doit respecter le tour de l’autre. Nous sommes des Sérères et j’attire l’attention du président Alioune Sarr dans ce sens. Il y a eu des précédents et je ne reviens pas là-dessus. Force doit rester au règlement que chaque camp doit respecter à la lettre.
Est-ce que vous avez des nouvelles de Yékini ?
Je tiens à vous faire savoir que Yakhya a toujours été mon grand. On a partagé des lieux d’entraînement. J’implore ses prières, comme il a l’habitude de le faire en me souhaitant la victoire. Je préfère ses prières au lieu qu’il m’envoie des bouteilles. Pour ce combat, il formule des prières en tant que grand. Rien de plus.
Votre appel à vos supporters mobilisés et déterminés ?
Je leur demande de venir massivement au stade. Nous sommes des défenseurs de la non-violence. On leur demande de s’inscrire dans cette voie salutaire. Les supporters de Balla Gaye sont mes supporters. Je leur demande de venir supporter dans la plus grande sportivité en respectant l’esprit de fair-play.
Al Hamdouli Lahi (Dieu merci). Je rends grâce vraiment au Tout Puissant. Je salue toute l’assistance et mon staff technique. Je commence par remercier les lutteurs qui m’accompagnent et m’assistent dans le travail. Sans oublier tous les membres de l’écurie Baol Mbollo et ceux qui, de près ou de loin, s’investissent à fond dans la préparation du combat comme Omez, Fawaz, Ibra Diagne, entre autres. Je remercie tous mes supporters à travers le Sénégal.
Mais vous n’avez pas répondu à la question posée ?
Cette question revient toujours lors des rencontres avec la presse. Cela fait longtemps que je prépare ce combat. Tout le monde suit les péripéties de cette préparation. Dieu sait que je suis prêt depuis longtemps. Depuis deux mois que nous avons signé le contrat, je suis prêt pour en découdre avec mon adversaire. C’est le promoteur qui a fait son choix en retenant cette date qui l’arrange. Mais moi, je suis déjà prêt. Et il ne me reste qu’à honorer mon engagement.
Un excès de confiance ne sera pas un piège pour vous ?
J’ai rencontré des adversaires plus coriaces. Celui que j’ai rencontré en dernier lieu était beaucoup craint. Et pourtant, je suis bien tiré d’affaire. Donc, ce n’est pas Balla Gaye qui peut être un cas pour moi.
On vous a vu faire des contacts avec des légers. Alors que votre adversaire pèse plus de 150 kg ?
Je rends grâce à Dieu, une fois de plus. Je n’ai que ces gens-là pour préparer mes combats. Cela date depuis que je suis dans le milieu. C’est le Bon Dieu qui l’a voulu ainsi. Dans cette écurie, il n’y a aucun sociétaire qui est dans la catégorie des 120 kg. Je n’ai que ce monde pour faire mes contacts et je m’en contente. J’ai rencontré toute sorte de lourds et je m’en suis toujours bien sorti. Donc ça ne peut être un problème majeur. Qu’on me laisse avec mes coéquipiers qui me suffisent très largement comme sparring partners.
Vous semblez, dans votre entraînement en boxe, privilégier la bagarre avec une garde haute. Alors que votre adversaire aime le combat au sol ?
Cette stratégie demande beaucoup d’astuces. Si vous avez bien suivi mes combats, vous pouvez vous en rendre compte. Nous sommes en lutte avec frappe. Je me bagarre en contrôlant tous mes gestes. C’est comme ça que je m’y prends.
Est-ce que vous avez un plan pour contrer la vitesse d’exécution de Balla Gaye ?
Vous en saurez, dans tous les cas. Ma réaction dépendra de son action. S’il commet l’erreur de me laisser faire une rotation et que je le saisisse, je vais l’arracher, le soulever et le battre proprement.
Après que Balla Gaye a pesé son poids qui fait plus de 150 kg, vous avez dit que c’est ce que vous vouliez savoir ?
Exactement ! Je le lui ai même dit, lorsque nous nous sommes retrouvés à l’aéroport de Paris. Je lui ai dit qu’il peut avoir tout le poids qu’il souhaite, ça m’est égal. C’est ce qu’il a effectivement fait. Il est parti à l’étranger en y revenant avec un poids qui me met à l’aise. Je sais pourquoi je dis que ce poids me convient pour ma stratégie.
Sur quoi fondez-vous pour continuer à dire que Balla Gaye n’est pas prêt ?
Nous sommes tous dans le milieu et on se connaît très bien. Je sais pourquoi je fais cette affirmation. Vous êtes tous témoins des faits, lors de nos passages sur les télévisions.
On l’a vu dans une salle de musculation soulever des engins lourds pour prouver qu’il travaille ?
Je l’ai bien suivi et je vois ce qu’il travaille. Mais je vous assure que je ne peux pas vous dire ce que j’endure dans cette préparation. Je travaille durement et Dieu m’est témoin. C’est dommage que je ne puisse pas vous démontrer ce que j’éprouve dans la préparation du combat. Je n’ose même pas vous en parler. Je suis sincère.
Ne redoutez-vous pas l’arsenal mystique de Balla Gaye bien encadré par ses parents socés ?
Depuis que j’ai commencé à m’engager pour le deuxième combat dans l’arène, je me suis toujours préparé en Casamance. J’ai des marabouts qui me soutiennent dans les différentes localités de cette partie du pays. Il y en a qui sont à Sédhiou et Djiguénoune. Je vous parle en connaissance de cause. Depuis lors, ils travaillent sans relâche pour mon compte. Ils ne m’ont jamais tourné le dos. Je profite de l’occasion pour rendre un hommage à tous les Casamançais. Sans oublier les familles Tambédou et Cissé.
Mais Tambédou dont vous faites allusion était avec Eumeu et Balla Gaye, qui dit, d’ailleurs, qu’il ne connaît rien ?
Je lui ai répété ce qui je lui disais. C’est un combat de lutte avec frappe. Chacun se prépare en conséquence dans son coin. Je lui demande de m’attaquer dès le premier coup de sifflet de l’arbitre. Je l’attends à ce niveau.
Parlant de Tambédou, pour votre information, ça fait longtemps que nous collaborons. C’est Dieu qui nous a mis en rapport et il continue de prier pour moi. C’est le président de notre écurie Moussa Diagne qui me l’a présenté. C’est une connaissance du président. Et depuis lors, il prend soin de moi. Qu’il en soit remercié. Depuis que nous cheminons, Dieu fait en sorte que nous trouvons tous notre compte. Dieu le protège et lui permet de bien s’occuper de moi (…) Une fois encore, je ne crois pas aux déclarations des prédicateurs qui annoncent le verdict avant le combat.
Revenons sur votre refus de vous faire peser, lors du dernier face-à-face ?
Il y a des choses qui ne m’intéressent pas. Ce sont des pratiques qui étaient concevables en lutte simple. Et c’était pour faire la différence entre les poids lourds et les légers. C’est révolu maintenant. Nous sommes bien en lutte avec frappe. Donc, j’estime que la balance qu’on nous a présentée n’avait pas sa place, ce jour-là (il se répète). Je ne sais d’où venait cette balance. Et ça me paraissait bizarre qu’on m’invite à m’y peser. A mon avis, cela n’avait pas de sens.
Est-ce à cause des prédictions de Selbé Ndom que vous avez cette coiffure de Davala ?
Pas du tout (dit-il avec insistance) ! Ce n’est même pas la coiffure Davala. Je vous assure que c’est ma coiffure préférée. Je me suis toujours coiffé de la sorte. Ceux qui me connaissent savent que c’est mon look. Je n’accorde aucune importance à ces voyances. C’est elle (Selbé Ndom) seule qui sait pourquoi elle a fait cette déclaration. Je ne vais pas la suivre dans son jeu favori. Et je ne compte pas également sur son soutien pour gagner. Je ne crois pas à ces prédictions et à tant d’autres voyances.
Où en est exactement Tapha Tine dans la préparation ?
On me pose toujours cette question et j’ai toujours répondu que je suis déjà prêt. Je piaffe d’impatience pour restituer le travail sur le terrain.
Peut-on connaître le rythme des entraînements ?
J’ai diminué le nombre de séances d’entrainement. Si je devais faire de la boxe, je m’entraînais quatre fois par jour. Actuellement, je suis à deux séances quotidiennes. On travaille avec la plus grande rigueur. Forcément, on sentira l’effet de la fatigue. Mais on gère. Il faut s’attendre à ce que ce soit dur et plus difficile. On fera toujours avec des ambitions bien affichées.
On vous a vu faire des abdominaux, lors du dernier face-à-face. Est-ce pour impressionner votre adversaire ?
J’ai toujours affectionné l’entraînement libre. Je fais travailler mon corps. La preuve, vous m’avez trouvé en train de m’exercer avec des ateliers différents. Cela fait partie de mes habitudes gestuelles. Pour l’issue du combat, je ne saurais vous dire plus. Tout dépendra de l’attitude de l’adversaire et de la manière dont il voudra aborder le combat.
Irez-vous chercher votre adversaire, s’il ne vous attaque pas ?
Je vous répète que tout dépendra de sa stratégie. S’il privilégie la bagarre, il nous trouvera sur son chemin. S’il opte pour la lutte pure et dure, nous l’attendrons de pied ferme. Je préviens que Tapha Tine maîtrise toutes les techniques de lutte. Il sait tout faire. J’ai déjà dit que je vais attaquer, cogner et soulever mon adversaire. Il n’a qu’à éviter mes rafales. C’est un message fort que je lui envoie.
Comment sentez-vous cette mobilisation des Baol Baol, venus massivement aux entraînements ?
Franchement, je ne peux pas les payer. Ils ont accepté d’acheter un ticket à 200 francs pour venir suivre les entraînements. Ils sont là uniquement pour suivre les entraînements de Tapha Tine. Seul Dieu peut les récompenser et pas moi. Ils sont là tous les jours pour m’accompagner et me soutenir. Je leur serai très reconnaissant. Le jour J, lorsque je vais quitter la maison pour le stade, je me mettrai dans la tête que s’il faut y laisser la vie, je le ferais pour eux. Nous visons la victoire, rien que la victoire s’il plaît à Dieu.
Cette mobilisation ne constitue pas une pression supplémentaire ?
Non, moi je ne connais pas la pression. Je ne vais pas porter ce combat comme un fardeau de la vie. Je reste serein et égal à moi. Ce n’est pas aujourd’hui que je me mettrai la pression tout seul. Nous n’avons peur de rien. Nous sommes des jeunes et nous avons encore l’avenir devant nous. Nous avons des encadreurs qui guident nos pas et nous prodiguent des conseils. On ne fait que suivre leurs fortes recommandations. Nous évitons ce qu’ils interdissent et s’accordons à faire ce qui nous est permis. Ils nous conseillent et nous mettent sur le droit chemin.
Est-ce que Tapha Tine ne se voit pas déjà vainqueur avant le combat ?
Je ne ferai pas de cadeau à mon adversaire. Et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’approche. Je reste sur mes gardes. Tout ce que le combat nécessitera, je vais m’y employer à fond. Tout un chacun cherche la victoire. Et si elle est à portée de main, chacun d’entre-nous est bien preneur. Je n’évite rien. Comme je l’ai dit, il y aura le ‘tak ci rip’. C’est inévitable, le ‘tak ci rip’.
Quel message lancez-vous à Balla Gaye 2 ?
Je lui souhaite une bonne santé. Je souhaite aussi que Dieu me donne la santé jusqu’au jour J. Je souhaite également la santé au promoteur. Que nous lutteurs ne soyons pas à l’origine de troubles pouvant entraver la bonne tenue du combat. Il y a des choses qu’il faut respecter. Surtout l’ordre de passage des lutteurs pour les ‘bakk’. Chacun doit respecter le tour de l’autre. Nous sommes des Sérères et j’attire l’attention du président Alioune Sarr dans ce sens. Il y a eu des précédents et je ne reviens pas là-dessus. Force doit rester au règlement que chaque camp doit respecter à la lettre.
Est-ce que vous avez des nouvelles de Yékini ?
Je tiens à vous faire savoir que Yakhya a toujours été mon grand. On a partagé des lieux d’entraînement. J’implore ses prières, comme il a l’habitude de le faire en me souhaitant la victoire. Je préfère ses prières au lieu qu’il m’envoie des bouteilles. Pour ce combat, il formule des prières en tant que grand. Rien de plus.
Votre appel à vos supporters mobilisés et déterminés ?
Je leur demande de venir massivement au stade. Nous sommes des défenseurs de la non-violence. On leur demande de s’inscrire dans cette voie salutaire. Les supporters de Balla Gaye sont mes supporters. Je leur demande de venir supporter dans la plus grande sportivité en respectant l’esprit de fair-play.
Propos recueillis par Youssouph BADJI
17 Commentaires
Contre Enzo
En Mai, 2013 (18:34 PM)fi kao forou fi
Enzoooo
En Mai, 2013 (18:40 PM)Coco Chanel
En Mai, 2013 (18:43 PM)il n'a pas de charisme, et il veut des supporters....
BG2 li mou ame si beuré ma sha Allah mayou borom bileu.
BG2 et Yékini c fini
yow yaassi dess, ngay langamou si yékini.
Alba
En Mai, 2013 (18:51 PM)Tioulaye
En Mai, 2013 (18:54 PM)Ballagaye-phile
En Mai, 2013 (20:02 PM)Baye Ganaar
En Mai, 2013 (20:32 PM)Niaari mbeur yaangui ci diggou guèwe bi...
-Arbitt souflé neu!
-gnigui lééwaatoo,
-Tafaatine daggueuneu léwaatoobi,
-sannineu ab laaw, dalloul!
-Balla dieulneu Tafaatine!
-ATTENTION! ...LOU XÉW?
-Lay laha i LALLAH
-Balla daanneu Tapha Tine diélleu bou amoul béneu Wérannté
KÉNNEU MO SOUT GUISS LINI MÉLL
À L' ANNÉE PROCHAINE, BOU NÉÉXÉ SOUNIOU BOROOME
Dabo
En Mai, 2013 (23:26 PM)Lo
En Mai, 2013 (00:40 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (16:43 PM)Francosenegalais
En Mai, 2013 (02:23 AM)Je pensse que avant de commenter faudrai savoir la définition du mot
Sport merci que le meilleur gagne voilà vive le PSG et vive le senegal
Mami Diarra
En Mai, 2013 (08:20 AM)M Kh G
En Mai, 2013 (09:34 AM)Meuz
En Mai, 2013 (09:39 AM)Emeu Sene
En Mai, 2013 (10:33 AM)Xew
En Mai, 2013 (14:04 PM)Mus
En Mai, 2013 (13:16 PM)Tno
En Mai, 2013 (15:04 PM)Participer à la Discussion