Dans une interview au journal De Tijd, Axel Witsel est revenu sur son transfert en Chine qui a fait couler beaucoup d'encre les derniers jours. L'ex-Standardman répond aux critiques et défend son choix. Pourquoi la Chine? "Ce n'était pas une décision facile. Les négociations avec la Juve avaient quasiment abouti. Mais en même temps il y avait cette offre venue de Chine. C'était impossible à refuser. C'est le meilleur choix, pour moi et ma famille. J'ai mûrement réfléchi mon choix. J'ai voulu m'assurer que Tianjin était une ville où je pouvais vivre avec ma famille.
Et oui, avec l'argent que j'y gagnerai, je peux mettre ma famille à l'abri financièrement. Pas seulement aujourd'hui, mais aussi pour les prochaines générations. A la Juventus, j'aurais également bien gagné ma vie, mais la différence était trop importante. Dans la vie, il y a parfois des opportunités qui ne se représentent pas. Souvent, le train ne passe qu'une fois". Un choix précipité? "Les gens disent: 'Il aurait pu attendre encore un an ou deux avant d'aller en Chine'. Mais personne ne sait de quoi demain sera fait. Touchons du bois. Une blessure, et c'est fini".
Les critiques.
"On vit en démocratie. Chacun peut dire ou écrire ce qu'il veut. Je m'en fiche. J'ai l'habitude d'être sous le feu des projecteurs. Entre-temps, je me suis fait une carapace. Pour ma maman et ma sœur, c'est plus compliqué. Ce n'est pas la première fois que je suis l'objet de telles critiques. Quand je suis parti au Zenit, on a dit aussi que je partais pour l'argent, que j'allais m'enterrer dans une compétition de seconde zone. J'ai démontré que je pouvais garder mon niveau". Connait-il encore la valeur de l'argent? "Je sais d'où je viens. Mes parents ont toujours tout fait pour qu'on mange à notre faim mes deux sœurs et moi.
Mais ce n'était pas toujours évident. Ma mère est tombée enceinte de moi très jeune et elle n'avait pas de travail. Mon père, lui, a dû abandonner ses études pour trouver un job. Il est devenu maçon car c'était le premier travail qui s'offrait à lui. Nous ne roulions pas sur l'or. Nous ne vivions pas non plus dans la pauvreté mais je connais la valeur de l'argent".
Les Diables Rouges.
"Je vais tout faire pour conserver ma place en équipe nationale. Le sélectionneur n'établit pas sa sélection en fonction du club pour lequel vous évoluez mais en fonction de votre forme du moment. Je vais tout faire pour rester en forme. Ce n'est pas la fin de ma carrière. Je veux encore progresser".
3 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (16:16 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (20:23 PM)Paco
En Janvier, 2017 (20:27 PM)Participer à la Discussion