Plateau royal pour boucler la saison 2007-2008. Le 27 juillet prochain, au stade Demba Diop, Yékini, l’incontestable, l’Intouchable Roi des arènes depuis 10 ans, affronte Balla Bèye II alias l’Ouragan. Une confrontation aux allures de choc. La dernière fois qu’ils s’étaient «touchés», Yékini avait réussi à s’en sortir grâce à un petit pan de sa large panoplie technique. Ce qui n'a pas été du goût de son «cousin» de l’écurie halpular qui, ayant obtenu la revanche tant réclamée, lui promet le premier revers de sa carrière.
Leur premier choc s’était révélé dangereux. Grave. De la mystique à la physique en passant par la technique et la tactique, tout y était. Mais sur un coup de tête, l’enfant de Bassoul et non moins Roi des Arènes Yékini avait réussi à canaliser l’Ouragan. Pourtant, cette victoire ne semblait pas aux yeux de certains amateurs claire et de nature à permettre de mettre un trait (en attendant quelques années encore) sur cette revanche tant réclamée par l’écurie toucouleur. Et l’examen de passage (qu’il a réussi avec brio face à Gris Bordeaux) lui ayant été imposé avant toute chose, Balla Bèye II a confirmé qu’il était dans les dispositions de «prendre sa revanche» sur Yékini.Et hier au Cercle Mess des Officiers où se tenait l’acte I officialisant cette deuxième confrontation qui a été réussie par Gaston Productions moyennant 80 millions de Fcfa pour chacun (soit 160 millions de Fcfa rien que pour les cachets), cela a été confirmé. Calme et serein, il n'en demeurait pas moins que «l’Ouragan bouillonnait d'une envie folle de battre Yékini». Il a tenu des propos mesurés. Mais dans son entourage on est même on ne peut plus clair. «Ce qui nous a manqué la dernière fois, nous avons réussi à l’avoir. Donc Yékini n'a qu’à se préparer. Le 27 juillet prochain, il va vers le premier revers de sa carrière».
Des propos clairs et qui transcendent net d’avec la volonté de l’expérimenter sur Baboye qui, après avoir vaincu Bombardier et tout récemment Gris Bordeaux avec tout ce que cela requiert comme armada mystique et psychologique, tentera encore de mettre les petits plats dans les grands.
Yékini et Ndakarou, sereins et posés de penser que «la lutte étant ce qu’elle est, il faut se préparer à toutes les éventualités, mais en attendant le 27 juillet prochain, place sera faite à la préparation». Yékini qui a fêté ses dix dans dans l’arène avec à la clé 16 combats dont 15 victoires pour un nul (face à Tapha Guèye) sait d’emblée qu’il est «le lutteur à abattre». Aussi bien les jeunes qui montent que les ténors de sa génération , en plus des amateurs et promoteurs friands de chocs à rebondissements, tout le monde l’épie de très près.
Et loin d’être né de la dernière pluie, il mettra en compte tous ses aspects dans cette deuxième confrontation qui pourrait le propulser à jamais comme incontestable «Roi des arènes».
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