L'Armée va recruter 534 jeunes de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor
Selon le capitaine Younouss Diédhiou, président de la Troisième commission de recrutement qui sillonne actuellement la zone sud du pays, ce sont, au total, cinq cent trente quatre (534) jeunes, dont vingt quatre (24) filles, qui seront recrutés pour le service militaire dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. « Le quota par région est le suivant : Kolda cent quarante sept (147), dont sept (7) filles, Sédhiou cent sept (107), dont sept (7) filles et Ziguinchor deux cent quatre vingt (280), dans dix (10) filles. Les filles sont recrutées au niveau des régions et non des départements », a précisé Diédhiou. À Vélingara, trente (30) jeunes garçons seront enrôlés dans l'armée sénégalaise. « La tranche concerne les jeunes nés entre le 1er janvier 1991 et le 31 août 1994. Nous avons besoin de 30 jeunes aptes dans le département de Vélingara », souligne le capitaine Diédhiou dans un entretien avec l'Agence de Presse sénégalaise (Aps). (Source : Enquête)
oui MR c 'est pour creer l 'armée nationale de la casamance ,vous vous rappellez de la chanson? "mon pays de la casamance "Hymne de la Casamance et son Histoire authentique
En 1455, les Portugais ont découvert l’estuaire du fleuve peuplé par les Baïnuks sur la rive droite et les Floups sur la rive gauche. Le Vénitien Alvise Da Cada Mosto, au service du Portugal, baptisa ce pays Kassamansa (Kassa pour maison ou domaine et Mansa du nom du roi des Floups de l’époque) qui deviendra plus tard Casamance.
C’est le premier fleuve, nommé Kawungha par les Floups (ce sont les Wolofs qui les appeleront Diola), que les Portugais à la recherche d’esclaves ont remonté à l’ouest de l’Afrique. Ils s’installent à Ziguinchor en 1645 pour y créer un comptoir commercial.
Les Français prospectent la région de l’estuaire en 1826 et s’installent deux ans après sur l’île de Diogué, à l’entrée du fleuve sur la rive droite, cédée par le Roi Quéniouma.
Avec l’autorisation du Roi de Cagnout, ils fondent en 1836 à Carabane, en face de Diogué sur l’autre rive, le premier comptoir commercial Français de Casamance.
Le Roi de Cagnout eut très tôt des relations commerciales avec les Français. Ils lui offrirent chéchia, manteau, culotte rouges et un bâton de commandement. Cette tenue est restée celle qu’arborent les Rois du Kassa pendant les cérémonies et les fêtes religieuses.
Le capitaine Aristide Protêt fut tué d’une flèche empoisonnée à la bataille de Hillol le 9 mars 1836 par les Diolas. Dans le cimetière de Carabane
Protêt est enterré selon ses souhaits debout face au rivage avec deux trous en face des yeux pour guetter l’ennemi. Les trous ont été rebouchés depuis cette époque.
Les Français s’installent sur la côte Atlantique à Diembereng en 1837 et en amont du fleuve construisent la forteresse de Sédhiou.
En 1857 les Diolas, très indépendants et non habitués à vivre sous une quelconque autorité, s’insurgent contre les colons Français et attaquent Carabane en 1860.En 1861 les Français, sous le commandement d’Emile Pinet-Laprade, renforcent leur présence en Casamance, alors appelée Rivières du Sud, qui est rattachée à la Colonie Française depuis le décret du 18 février 1859.
Ils poussent les Portugais vers la Guinée et les Anglais vers la Gambie puis s’installent à Ziguinchor en 1888 après la signature d’une convention avec le Portugal, qui fixe aussi les frontières avec la Guinée Portugaise. En 1889, les Français et les Britanniques signent un traité qui délimite les frontières entre la Gambie et la Casamance.
La France accroit le comptoir commercial de Ziguinchor, la Compagnie Française pour l’Afrique Occidentale s’y implante en 1892, et Ziguinchor devient la capitale administrative de la Casamance en 1904.
L’administration coloniale impose peu à peu la culture de l’arachide au détriment du riz. Les Casamançais, qui n’utilisaient pas d’argent et cultivaient le riz pour se nourrir, sont forcés de cultiver et vendre l’arachide pour s’acquitter de l’impôt perçu uniquement en monnaie.
En 1912 la Casamance est divisée par la Colonie Française en trois régions administratives, Haute, Moyenne et Basse Casamance. La Haute Casamance, le pays Fouladou autour de Kolda, peuplé majoritairement de Peuls. La Moyenne Casamance, autour de Sédhiou, peuplé de Mandingues et de Balantes. La Basse Casamance, de Ziguinchor à l’estuaire du fleuve, le pays des Diolas et des Baïnuks.
Pendant la seconde guerre mondiale les Diolas menés par une jeune femme, Aline Sitoé Diatta, résistent contre la colonisation, qui réquisitionne de plus en plus le riz et le bétail, en iréclamant leurs droits de vivre en paix sur leurs terres, en boycottant la culture de l’arachide et en s’opposant au paiement de l’impôt.
@kess peux-tu continuer la suite de cette histoire? Je l'ai lu avec interet je ne savais pas que cette histoire existait car personne ne me l'avait enseigne au lycee. Donnes nous la suite beaucoup de senegalais veulent en savaoir plus sur cette histoire perdue ou oubliee.
Mes amis de SENEWEB doivent donner plus d'espace a @KESS pour qu'il nous informe sur cette histoire. Les senegalais veulent savoir plus sur l'histoire de la casamance
le recrutement de jeune originaire de la casamance s'est tjrs fait d'ailleurs ils sont majoritaire dans l'armee senegalaise, donc arreter de penser k c du nouveau. On a juste mediatiser ce recrutement a cause de la nouvelle region de Sedhiou
il a raison de dire que les casamancais sont majoritaires dans l armée, mais ils y jouent toujjours le seconds rôles. jamais généraux, toujours simples soldats. pourtant on ne voit que des Fall generaux pendant plus de 30 ans et puis des toucouleurs et autres, meme s ils ne meritent pas ce poste.
c est vrai aussi que ca va encourager le mfdc a recruter de nouveau, car cest grave que pendant qu on parle de processus de paix, l armée recrute, comme si le senegal repartait en guerre contre la Casamance.
il faut que le Mfdc n accepte pas d entrer dans le processus de paix, qui n en n est pas un du reste.
et c est aussi vrai que c est une belle maniere de dresser les casamancais entre eux. D ailleurs bien des morts au front sont malheureusement de la casamance. alors moi j appelle les casamancais a ne pas se faire recruter, ou bien qu ils le fasse en infiltrant comme ils le faisaient l armée pour nous livrer des informations
La Casamance a tjrs été une grande pourvoyeuse d'éléments à l'armée sénégalaise. Va revoir la liste des éléments libérés par salif sadio (plus de la moitié sont originaire de la casamance).
Pour ceux qui disent que les casamançais occupent des postes subalternes c'est qu'ils n'ont rien compris.
Je vous donne un petit exemple : la 28e promo de l'enoa (ecole des officiers d'active) qui compte 15 sénégalais : sur les 15 il y a 7 officiers originaires de la casamance ( 5 diolas, un balante et un mandingue) dont le major de la promo.
La casamance c'est à peu près 10% de la population nationale mais 30 à 40 % des effectifs au sein de l'armée nationale.
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14 Commentaires
Egnab
En Octobre, 2013 (15:55 PM)Assoukatène
En Octobre, 2013 (16:03 PM)Que prépare encore l'Etat du Sénégal contre la Casamance?
Il faut que le peuple de la Casamance fasse attention.
J'ai l'impression qu'on veut nous retourner contre nous.
Mr
En Octobre, 2013 (16:07 PM)Mais si c'est pour servir le Sénégal, non. Il faut refuger.
Kess
En Octobre, 2013 (16:33 PM)Kess
En Octobre, 2013 (16:43 PM)En 1455, les Portugais ont découvert l’estuaire du fleuve peuplé par les Baïnuks sur la rive droite et les Floups sur la rive gauche. Le Vénitien Alvise Da Cada Mosto, au service du Portugal, baptisa ce pays Kassamansa (Kassa pour maison ou domaine et Mansa du nom du roi des Floups de l’époque) qui deviendra plus tard Casamance.
C’est le premier fleuve, nommé Kawungha par les Floups (ce sont les Wolofs qui les appeleront Diola), que les Portugais à la recherche d’esclaves ont remonté à l’ouest de l’Afrique. Ils s’installent à Ziguinchor en 1645 pour y créer un comptoir commercial.
Les Français prospectent la région de l’estuaire en 1826 et s’installent deux ans après sur l’île de Diogué, à l’entrée du fleuve sur la rive droite, cédée par le Roi Quéniouma.
Avec l’autorisation du Roi de Cagnout, ils fondent en 1836 à Carabane, en face de Diogué sur l’autre rive, le premier comptoir commercial Français de Casamance.
Le Roi de Cagnout eut très tôt des relations commerciales avec les Français. Ils lui offrirent chéchia, manteau, culotte rouges et un bâton de commandement. Cette tenue est restée celle qu’arborent les Rois du Kassa pendant les cérémonies et les fêtes religieuses.
Le capitaine Aristide Protêt fut tué d’une flèche empoisonnée à la bataille de Hillol le 9 mars 1836 par les Diolas. Dans le cimetière de Carabane
Protêt est enterré selon ses souhaits debout face au rivage avec deux trous en face des yeux pour guetter l’ennemi. Les trous ont été rebouchés depuis cette époque.
Les Français s’installent sur la côte Atlantique à Diembereng en 1837 et en amont du fleuve construisent la forteresse de Sédhiou.
En 1857 les Diolas, très indépendants et non habitués à vivre sous une quelconque autorité, s’insurgent contre les colons Français et attaquent Carabane en 1860.En 1861 les Français, sous le commandement d’Emile Pinet-Laprade, renforcent leur présence en Casamance, alors appelée Rivières du Sud, qui est rattachée à la Colonie Française depuis le décret du 18 février 1859.
Ils poussent les Portugais vers la Guinée et les Anglais vers la Gambie puis s’installent à Ziguinchor en 1888 après la signature d’une convention avec le Portugal, qui fixe aussi les frontières avec la Guinée Portugaise. En 1889, les Français et les Britanniques signent un traité qui délimite les frontières entre la Gambie et la Casamance.
La France accroit le comptoir commercial de Ziguinchor, la Compagnie Française pour l’Afrique Occidentale s’y implante en 1892, et Ziguinchor devient la capitale administrative de la Casamance en 1904.
L’administration coloniale impose peu à peu la culture de l’arachide au détriment du riz. Les Casamançais, qui n’utilisaient pas d’argent et cultivaient le riz pour se nourrir, sont forcés de cultiver et vendre l’arachide pour s’acquitter de l’impôt perçu uniquement en monnaie.
En 1912 la Casamance est divisée par la Colonie Française en trois régions administratives, Haute, Moyenne et Basse Casamance. La Haute Casamance, le pays Fouladou autour de Kolda, peuplé majoritairement de Peuls. La Moyenne Casamance, autour de Sédhiou, peuplé de Mandingues et de Balantes. La Basse Casamance, de Ziguinchor à l’estuaire du fleuve, le pays des Diolas et des Baïnuks.
Pendant la seconde guerre mondiale les Diolas menés par une jeune femme, Aline Sitoé Diatta, résistent contre la colonisation, qui réquisitionne de plus en plus le riz et le bétail, en iréclamant leurs droits de vivre en paix sur leurs terres, en boycottant la culture de l’arachide et en s’opposant au paiement de l’impôt.
@kess
En Octobre, 2013 (17:22 PM)@seneweb
En Octobre, 2013 (17:25 PM)Whitetiger
En Octobre, 2013 (17:55 PM)Acgnout12
En Octobre, 2013 (04:45 AM)Sylla Zig
En Octobre, 2013 (05:58 AM)c est vrai aussi que ca va encourager le mfdc a recruter de nouveau, car cest grave que pendant qu on parle de processus de paix, l armée recrute, comme si le senegal repartait en guerre contre la Casamance.
il faut que le Mfdc n accepte pas d entrer dans le processus de paix, qui n en n est pas un du reste.
et c est aussi vrai que c est une belle maniere de dresser les casamancais entre eux. D ailleurs bien des morts au front sont malheureusement de la casamance. alors moi j appelle les casamancais a ne pas se faire recruter, ou bien qu ils le fasse en infiltrant comme ils le faisaient l armée pour nous livrer des informations
De Passage
En Octobre, 2013 (09:19 AM)tu ignores l'histoire de l'armée du Sénégal. Le cemga Tavarez Da souza au milieu des années 80 est originaire d'où ?
L'actuel numéro 2 de l'armée (le général Sané : il est de la marine ) est originaire d'où ?
quels sont les origines du général Preira (pilote armée de l'air) ?
Dans les années 90 le général Mountaga Diallo (originaire de kolda) était inspecteur général de l'armée.
De Passage
En Octobre, 2013 (09:19 AM)Pour ceux qui disent que les casamançais occupent des postes subalternes c'est qu'ils n'ont rien compris.
Je vous donne un petit exemple : la 28e promo de l'enoa (ecole des officiers d'active) qui compte 15 sénégalais : sur les 15 il y a 7 officiers originaires de la casamance ( 5 diolas, un balante et un mandingue) dont le major de la promo.
La casamance c'est à peu près 10% de la population nationale mais 30 à 40 % des effectifs au sein de l'armée nationale.
Kess
En Octobre, 2013 (09:22 AM)Egnab
En Octobre, 2013 (10:32 AM)Participer à la Discussion