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Développement des entreprises au Sénégal : Moustapha Guirassy inaugure le premier incubateur de Tic

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Développement des entreprises au Sénégal : Moustapha Guirassy inaugure le premier incubateur de Tic

Le ministre de la Communication et des Télécommunications a réaffirmé, hier, la volonté du gouvernement d’appuyer les activités des entreprises du secteur des Tic, lors du  lancement officiel de l’incubateur ou pépinière (Croissance Tic-Dakar) des entreprises du secteur des TIC.

Les activités du premier incubateur sénégalais ou pépinière des entreprises du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication, ont été lancées officiellement, hier, par Moustapha Guirassy. Le ministre de la Communication et Télécommunications, voit à travers  cet incubateur sénégalais d’entreprises des Tic, un premier pas vers la constitution d’une véritable infrastructure de soutien au développement de l’industrie des Tic dans notre pays. 

« Nous espérons avec cette initiative, commencer à combler le déficit d’appui à l’innovation dans le domaine des Tic, ...» a dit Moustapha Guirassy. 

L’incubateur CTic-Dakar, créé avec l’appui des partenaires nationaux et internationaux, a pour objectif d’améliorer les chances de croissance et le taux de survie des entreprises Tic qui ont besoin d’appui en termes de services sur le plan administratif, commercial, marketing et d’infrastructures pour exprimer pleinement leur potentiel de croissance. La phase d’incubation concerne les entreprises déjà existantes et dure en moyennes trois années au cours desquelles l’entreprise incubée pourra accéder à la qualification afin de poursuivre de façon autonome son développement. CTic-Dakar a déjà sélectionné ses premières entreprises qui sont installées dans ses locaux.

Le Sénégal depuis plus de 10 ans maintenant, remarque Moustapha Guirassy,  a fait du secteur des Tic une priorité dans sa stratégie de développement économique et social. Celui-ci constitue en effet, un levier important d’accélération de la croissance et de réduction de la pauvreté a dit le ministre. 

« Le choix de ce secteur est d’abord celui du Président Abdoulaye Wade qui, depuis son accession aux hautes fonctions de Président de la République, s’investit sans relâche dans la promotion des Technologies de l’information et de la Communication » souligne le ministre de la Communication.

 

Développement fulgurant  des télécommunications 

Notre pays, note le ministre, avec un réseau de télécommunications parmi les plus performants en Afrique, est résolument tourné vers une économie numérique, soutenue par un développement fulgurant du secteur des télécommunications dont la forte contribution au Pib en fait l’activité la plus dynamique du secteur tertiaire. 

Le Sénégal, qui accueille en octobre prochain la 42e conférence de l’Icann, remplit donc bien les exigences de base pour bien se positionner et développer son industrie des Tic, avec une stabilité politique et économique, une infrastructure de télécommunications de qualité, une main-d’œuvre qualifiée à des coûts très compétitifs, et enfin, une vision politique et la mise en place d’un environnement des affaires de classe internationale, a ajouté le mi

nistre. Avec le premier incubateur CTic Dakar, soutenu par Infodev, une structure de la Banque mondiale, la Giz, la Stratégie de Croissance Accélérée et des acteurs majeurs de ce secteur, comme la Fondation Fictis, la Sonatel, l’Artp, l’Adie, Moustapha Guirassy, trouve que le Sénégal peut espérer combler le déficit d’appui à l’innovation dans le domaine des Tic.  

Ce modèle d’incubateur des entreprises des Tic inauguré hier, sera implanté à Saint-Louis, Ziguinchor et probablement dans les autres régions, pour devenir une vitrine des activités des Tic au Sénégal. 

 

Omar  DIOUF



4 Commentaires

  1. Auteur

    Momo

    En Avril, 2011 (11:03 AM)
    pé ou 2iéme
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  2. Auteur

    Lilrema

    En Mai, 2011 (02:53 AM)
      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Caporal Diedhiou

    En Juin, 2011 (07:18 AM)
    Intervention de l’armée française en Côte d’Ivoire / Cheikh Hamidou Kane : ‘’Ce n’est pas une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies’’

    Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan











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    Reportage à Abidjan dans une ville dévastée par la guerre civile où des milliers d`armes ont été distribuées à de jeunes miliciens

    - France2 - 24/4/2011



    Dossier





    Crise post-électorale 2011

    L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.



    Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?



    Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.



    Va-t-il y avoir un effet de contagion?



    Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.



    On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.



    Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?



    Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.



    Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.



    J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!



    Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.



    Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?



    Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.



    Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…



    Est-ce impardonnable?



    C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!



    Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?



    Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).



    Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?



    Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.



    La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?



    Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…



    Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?



    Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…



    N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?



    Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…



    Vous y croyez vraiment?



    J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
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    Auteur

    Miss Kk

    En Août, 2011 (04:20 AM)
    Monsieur le journaliste vous ne pouvez écrire un article sur les NTIC et l'ICANN sans rappeler qu'un Sénégalais a été membre du conseil d'administration de cette organisation basée aux States:Mouhamed Diop c'est notre fierté:faites un peu de recherches pour étoffer vos articles !!!
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