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Environnement et développement durable : Abdou Karim Sall adopte et valide sa Lettre de politique sectorielle 2021-2025

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Environnement et développement durable : Abdou Karim Sall adopte et valide sa Lettre de politique sectorielle 2021-2025
C’est officiel ! Le ministère de l’Environnement et du Développement durable a adopté et validé sa Lettre de politique sectorielle pour la période 2021-2025. C’était en marge d’un atelier national de validation de ladite lettre qui s’est ouvert ce lundi 20 décembre 2021, dans les locaux dudit ministère. La rencontre a été présidée par le ministre Abdou Karim Sall.


Plusieurs chantiers prioritaires identifiés

A partir d’un diagnostic « assez large » de la situation actuelle, cette nouvelle Lettre de politique du secteur de l’environnement et du développement pour les cinq années à venir a identifié des chantiers prioritaires en termes de résolution des problèmes persistants, des questions émergentes et ré-émergentes. En effet, elle a ciblé des passerelles intersectorielles à mettre en place, mais surtout a mis en exergue la nécessité d’une veille écologique sur toutes les actions à fort impact environnemental, en vue de guider les décisions politiques et prévenir les risques majeurs.

Selon Abdou Karim Sall, il a fallu entreprendre une série de concertations « assez larges » afin de définir ensemble, une vision et des objectifs à atteindre, en revisitant le chemin parcouru à travers la mise en œuvre de ses politiques antérieures. Et pour ce faire, l’évaluation de la dernière Lettre de politique du secteur de l’environnement et du développement durable 2016-2020 a servi de cadre avec surtout comme objet de capitaliser les acquis, de tirer des enseignements et de se fixer un nouveau cap face aux défis actuels, en tenant compte évidemment de plusieurs facteurs qui se dressent en termes de contraintes.

Le pari de la gouvernance environnementale

Pour « asseoir durablement le bien-être des populations conformément à la vision du président de la République, Macky Sall, de bâtir un Sénégal émergent vert », le ministre soutient que la prise en compte des préoccupations environnementales dans les politiques de développement, demeure « une exigence ». Une vision qui, pour lui, constitue la base de sa politique sectorielle actuelle, qui donne « une priorité à la qualité de vie par le biais d’une gestion durable des ressources naturelles, la protection des milieux récepteurs et la régulation climatique globale ; et reste en cohérence avec les engagements internationaux du Sénégal sur l’environnement, le climat, la biodiversité et le développement durable ».

A cet égard, ils se sont fixé, dans cette nouvelle Lettre de politique du secteur de l’environnement et du développement durable, le pari de la gouvernance environnementale, tout en tenant compte de la synergie et la coordination entre les programmes sectoriels et entre les acteurs.

Le ministre renseigne que la nouvelle Lettre de politique sectorielle de son ministère pour les 5 années à venir vise à « améliorer davantage le cadre de pilotage de la politique environnementale et la cohérence dans sa dynamique ». Sous ce rapport, les nouvelles orientations stratégiques identifiées dans ce processus ont reposé la question de la problématique globale de développement, en mettant en lumière certaines contraintes fondamentales d’origine climatique et anthropique qui caractérisent le secteur. Il s’agit entre autres, de la baisse continue des superficies forestières malgré les compensations apportées par les actions de reforestation ; le pillage des forêts notamment le long des frontières sud, du fait du trafic des espèces telles que le vène, le dimb et le caïlcédrat, prisées par l’industrie du meuble ; la récurrence des feux de brousse et du braconnage ; la menace de disparition de certaines espèces de faune sauvage (au moins 10 sur les 400 espèces de poissons, 38 sur les 100 espèces de reptiles, 14 sur les 192 espèces de mammifères recensées) ; la dégradation des sols, des zones humides et des autres types d’habitats naturels ; la dégradation des ressources marines et côtières ; la concentration des polluants dans les zones urbaines et périurbaines.

La lettre se décline en trois axes stratégiques opérationnalisés via quatre programmes

À travers la vision définie à l’horizon 2035, un objectif global qui intègre « une résilience écologique et climatique compatibles avec la transformation structurelle de l’économie nationale, le contenu de ladite lettre, selon lui, est axé autour de « l’éthique, le sens de la responsabilité, l’écocitoyenneté, l’inclusion, la redevabilité, l’équité, la transparence, la subsidiarité et la durabilité ».

A l’en croire, la présente lettre se décline en trois axes stratégiques opérationnalisés via quatre programmes, à savoir 3 programmes métier et un programme support, à savoir : programme 1 (lutte contre la déforestation et la dégradation des terres) ; programme 2 (conservation de la biodiversité, gestion des aires protégées et des zones humides) ; programme 3 (lutte contre les pollutions, nuisances et effets néfastes des changements climatiques) et enfin, le programme 4 qui tourne autour de pilotage, coordination et gestion administrative.

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