Ancienne capitale du Sénégal et de l’Afrique occidentale française (AOF), Saint-Louis était l’une des premières villes modernes qui polarisait l’ensemble des services de l’administration coloniale. De même que la quasi-totalité des établissements scolaires du Sénégal. Une bonne partie des premières élites africaines a d’ailleurs été formée à Saint-Louis, entre le collège Blanchot (ex école des fils de Chef) et le lycée Faidherbe.
Deux anciens pensionnaires -et pas des moindres- de ces deux établissements scolaires nous replongent dans cette époque où Ndar accueillait la crème de l’examen d’entrée en sixième (les meilleurs élèves du concours étaient orientés à Saint-Louis).
Abdoulaye Élimane Kane (philosophe, écrivain et ancien ministre de la culture sous Diouf) et Ousmane Ndiaye (ancien directeur des impôts et ancien secrétaire général du gouvernement 1995-2000), font partie de ces brillants élèves qui ont fait leur humanité dans les lycées et collèges de Saint-Louis. Sortis avec de solides bases, leurs noms s’écrivent aujourd’hui en lettres d’or dans les annales pour leur brillante carrière dans l’administration sénégalaise et dans le gouvernement.Férus d’histoire, les deux passionnés en « pèlerinage » au royaume de leur adolescence ont croisé Seneweb dans les couloirs du Centre de Recherche et de Documentation du Sénégal (CRDS), à la recherche de documents d’archives très rares datant l’un de 1890 et l’autre de 1920. Les deux anciens commis de l’administration se sont également prononcés sur l’importance des archives. Entretien
Auteur: Thiebeu NDIAYE, Bara Diouf, Babacar Sène et Oumar Samb
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