Au cœur des opérations minières de Grande Côte Opérations (GCO), une pépinière s'étend sur une centaine d’hectares. Véritable poumon vert de la région, elle a une capacité de production de 500 000 plants. Pour la période 2022-2023, GCO a défriché 419 hectares, avec pour objectif de replanter l'équivalent de ces surfaces, en excluant les infrastructures permanentes. Ainsi, 388 hectares ont été revégétalisés, avec environ 250 plants par hectare, soit plus de cent mille plants replantés, comprenant majoritairement des anacardiers, des eucalyptus et des philaos.
L'anacardier, espèce non locale mais choisie par les communautés pour sa valeur économique, représente la moitié des plantations. Cette approche participative, mise en place dès 2013 lors de la caractérisation de la situation de référence, a permis d'intégrer les priorités des communautés, des forestiers et des chercheurs. « Lors de la caractérisation de 2013, on avait fait une map exploratoire où toutes les parties prenantes ont été invitées », explique Idrissa Guiro, chef du département environnement de GCO. Cette démarche a abouti à une liste d'espèces prioritaires, parmi lesquelles l'anacardier a été sélectionné pour son potentiel commercial.
La politique de réhabilitation de GCO ne se limite pas à la simple replantation. Elle comprend un processus rigoureux de stabilisation mécanique des sols par l'implantation de filets brise-vent et l'utilisation d'amendements organiques. « Les sols des dunes sont très sensibles à l'érosion éolienne, c'est pourquoi nous avons mis en place une stabilisation mécanique avec des filets brise-vent », précise Idrissa Guiro. Cette approche est complétée par la revégétalisation progressive, qui inclut la transplantation de plants issus de la pépinière et le semis direct pour favoriser la régénération naturelle.
Une fois la réhabilitation achevée, GCO procède à une deuxième caractérisation des parcelles réhabilitées, comparant les résultats aux données de référence collectées en 2013. « Une fois les terres prêtes pour la réhabilitation, on fait une deuxième caractérisation […] et une fois les résultats probants, on procède à la restitution proprement dite », précise Idrissa Guiro. GCO est ainsi devenue la première entreprise sénégalaise à restituer des terres à l'État, avec une feuille de route pour la période 2022-2026, prévoyant la restitution de 949 hectares. À ce jour, 85 hectares ont été restitués, et 395 hectares supplémentaires devraient l'être d'ici septembre 2024.
Cette réhabilitation a également des impacts positifs sur la faune locale. En favorisant la revégétalisation, GCO a contribué au retour de nombreuses espèces animales. « En fait, la faune c'est prioritairement les oiseaux, mais on a aussi beaucoup de reptiles et de rongeurs […] des vipères, des cobras », décrit Idrissa Guiro. Cette biodiversité renouvelée démontre l'efficacité des efforts de réhabilitation menés par GCO.
Les terres ainsi réhabilitées sont non seulement stabilisées, mais elles deviennent également cultivables. Des essais menés en 2016 ont démontré des rendements agricoles comparables à ceux obtenus dans les Niayes, une zone réputée pour sa production maraîchère. Des cultures comme le chou, le gombo, la carotte et le concombre ont montré des résultats prometteurs. Cette politique de restitution des terres de Grande Côte opérations est saluée par les populations locales.
Ousseynou Fall, un acteur communautaire, souligne l'importance de cette initiative pour le développement local : « On constate une amélioration considérable de notre environnement. Des endroits qui étaient, autrefois, désertiques mais depuis la réhabilitation de GCO, le sol est plus stable, il y une végétation dense et nous ne sommes plus embêtés par le vent ».
La restitution des terres permet non seulement de revitaliser l'écosystème local, mais aussi de stimuler l'économie en offrant aux habitants des moyens de subsistance durables.
« En plus de favoriser le retour de la verdure et d’améliorer le cadre de vie, cette initiative participe grandement à l’essor économique des populations locales », ajoute Ousseynou Fall.
En complément de ces efforts de réhabilitation, GCO a lancé un projet de centrale solaire, dans le cadre de sa vision Actforheplanet. Cette centrale, d'une capacité de 20 mégawatts et s'étendant sur 50 hectares, vise à décarboner les activités de l'entreprise. Grâce à cette source d'énergie verte, GCO prévoit de réduire sa consommation d'énergies fossiles de 20% et de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 15%. Ce projet représente une étape supplémentaire dans l'engagement de GCO envers un développement durable dans sa volonté d’allier performances économiques et responsabilités environnementales.
L'anacardier, espèce non locale mais choisie par les communautés pour sa valeur économique, représente la moitié des plantations. Cette approche participative, mise en place dès 2013 lors de la caractérisation de la situation de référence, a permis d'intégrer les priorités des communautés, des forestiers et des chercheurs. « Lors de la caractérisation de 2013, on avait fait une map exploratoire où toutes les parties prenantes ont été invitées », explique Idrissa Guiro, chef du département environnement de GCO. Cette démarche a abouti à une liste d'espèces prioritaires, parmi lesquelles l'anacardier a été sélectionné pour son potentiel commercial.
La politique de réhabilitation de GCO ne se limite pas à la simple replantation. Elle comprend un processus rigoureux de stabilisation mécanique des sols par l'implantation de filets brise-vent et l'utilisation d'amendements organiques. « Les sols des dunes sont très sensibles à l'érosion éolienne, c'est pourquoi nous avons mis en place une stabilisation mécanique avec des filets brise-vent », précise Idrissa Guiro. Cette approche est complétée par la revégétalisation progressive, qui inclut la transplantation de plants issus de la pépinière et le semis direct pour favoriser la régénération naturelle.
Une fois la réhabilitation achevée, GCO procède à une deuxième caractérisation des parcelles réhabilitées, comparant les résultats aux données de référence collectées en 2013. « Une fois les terres prêtes pour la réhabilitation, on fait une deuxième caractérisation […] et une fois les résultats probants, on procède à la restitution proprement dite », précise Idrissa Guiro. GCO est ainsi devenue la première entreprise sénégalaise à restituer des terres à l'État, avec une feuille de route pour la période 2022-2026, prévoyant la restitution de 949 hectares. À ce jour, 85 hectares ont été restitués, et 395 hectares supplémentaires devraient l'être d'ici septembre 2024.
Cette réhabilitation a également des impacts positifs sur la faune locale. En favorisant la revégétalisation, GCO a contribué au retour de nombreuses espèces animales. « En fait, la faune c'est prioritairement les oiseaux, mais on a aussi beaucoup de reptiles et de rongeurs […] des vipères, des cobras », décrit Idrissa Guiro. Cette biodiversité renouvelée démontre l'efficacité des efforts de réhabilitation menés par GCO.
Les terres ainsi réhabilitées sont non seulement stabilisées, mais elles deviennent également cultivables. Des essais menés en 2016 ont démontré des rendements agricoles comparables à ceux obtenus dans les Niayes, une zone réputée pour sa production maraîchère. Des cultures comme le chou, le gombo, la carotte et le concombre ont montré des résultats prometteurs. Cette politique de restitution des terres de Grande Côte opérations est saluée par les populations locales.
Ousseynou Fall, un acteur communautaire, souligne l'importance de cette initiative pour le développement local : « On constate une amélioration considérable de notre environnement. Des endroits qui étaient, autrefois, désertiques mais depuis la réhabilitation de GCO, le sol est plus stable, il y une végétation dense et nous ne sommes plus embêtés par le vent ».
La restitution des terres permet non seulement de revitaliser l'écosystème local, mais aussi de stimuler l'économie en offrant aux habitants des moyens de subsistance durables.
« En plus de favoriser le retour de la verdure et d’améliorer le cadre de vie, cette initiative participe grandement à l’essor économique des populations locales », ajoute Ousseynou Fall.
En complément de ces efforts de réhabilitation, GCO a lancé un projet de centrale solaire, dans le cadre de sa vision Actforheplanet. Cette centrale, d'une capacité de 20 mégawatts et s'étendant sur 50 hectares, vise à décarboner les activités de l'entreprise. Grâce à cette source d'énergie verte, GCO prévoit de réduire sa consommation d'énergies fossiles de 20% et de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 15%. Ce projet représente une étape supplémentaire dans l'engagement de GCO envers un développement durable dans sa volonté d’allier performances économiques et responsabilités environnementales.
2 Commentaires
Hamo456akd
En Septembre, 2024 (09:35 AM)Bonne initiative
bonne chose
Reste à assainir GUEDIAWAYE et PIKINE ; il est temps
La route Meckhé - Thilmakha est urgent
Bibi33
En Septembre, 2024 (15:34 PM)Participer à la Discussion