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74 Commentaires
Ajia
En Mars, 2017 (20:05 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:07 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:07 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:08 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:17 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:23 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:23 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:27 PM)T o p s t o c k est une application android développée par un sénégalais.
Elle fait de la gestion de stock, de commandes et de facturation.
Téléchargez la sur play store , notez, commentez et partagez la. svp
T o p s t o c k est une fierté sénégalaise
Mossi
En Mars, 2017 (20:32 PM)seuls les grands hommes pleurent comme ca ; obama l'a fait ; en tout cas macky et apr ont fait un mauvais calcul ; le peuple de dakat sura trancher
Obs
En Mars, 2017 (20:35 PM)Anonymegoor Deug
En Mars, 2017 (20:41 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:47 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:56 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (21:12 PM)Destruction d'image assurée !
Effectivement, ce mec est faible !!
Il n'a pas de couilles ! La question n est pas de savoir s'il a tort ou raison.
De toutes façons c'est tous des voleurs des parasites qui. vivent du sang de leurs concitoyens, ces politichiens !
Anonyme
En Mars, 2017 (21:19 PM)NOUS SENEGALAIS N'AVONS RIEN A REPROCHER OU A DIRE A UNE HONNETE MAMAN, TOUT COMME LA PLUPART DES MAMANS DES SENEGALAIS. NOUS COMPATISSONS DU FOND DE NOS COEUR POUR SA MALADIE ET A KHALIPHA SALL NOUS DISONS BON COURAGE POUR VOTRE MAMAN.
CECI DIT, VOUS ALLEZ RENDRE COMPTE DE VOTRE GESTION DES DENIERS PUBLICS AVEC OU SANS VOTRE MAMAN MALADE.FAITES LA SOIGNER ET LAISSEZ LA A SA PLACE.
C'EST TRES FACILE CE QUE KHALIPHA SALL VEUT FAIRE
WASALAM
Anonyme
En Mars, 2017 (21:25 PM)Kiki
En Mars, 2017 (21:31 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (21:52 PM)Khalifa si tu es sur que tu n'as pas volé vas le prouver. Tous les prisonniers ou voleurs ont des mamans. Tu es trop faible pour diriger notre pays... espece de voleur!
Anonyme
En Mars, 2017 (22:03 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (22:19 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (22:37 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (22:42 PM)Documents d'archives sur ce fonds à télécharger en fin de texte
Mesdames, Messieurs,
J’ai été informé dans la soirée de samedi par un de mes avocats que je suis convoqué avec mes collaborateurs par le juge d’instruction demain lundi 06 mars 2017. Cette convocation intervient au lendemain de l’annonce par le Procureur de son intention de saisir le juge d’instruction après une enquête préliminaire conduite uniquement à charge sans respecter une seule fois la présomption d’innocence qui constitue un droit inaliénable dans toute procédure pénale.
Mon propos n’est pas de revenir sur cette enquête qui, depuis le début, a été mené au mépris des principes d’une bonne administration de la justice et des règles élémentaires qui gouvernent la procédure.
J’aurais pu évoquer la violation des droits de la défense avec le refus de la Division des Investigations Criminelles de me faire assister par mes avocats en violation de l’article 5 de la Directive de l’UEMOA qui donne droit à toute personne de se faire assister par ses avocats.
J’aurais pu également évoquer la violation du secret de l’enquête par le Procureur uniquement pour faire sensation. Les procès-verbaux d’audition ont été immédiatement communiqués à certains organes de presse qui se sont faits l’écho des convictions des enquêteurs.
Enfin, j’aurais pu évoquer les déclarations du Procureur qui, au lieu de dire la vérité à la presse, a tronqué les réponses de mon Directeur administratif et financier devant les enquêteurs de l’Inspection générale d’Etat et de la Division des Investigations Criminelles. Toujours avec le même objectif de faire sensation et d’essayer de justifier a priori auprès de l’opinion les desseins politiques qu’il est en train de servir.
Mais mon propos de ce jour n’est pas de répondre au Procureur. J’en laisse le soin à mes avocats. Je tiens tout de même à faire remarquer le zèle inouï du Procureur dans le traitement de ce dossier.
Pour ma part, je préfère y répondre par la sérénité parce que je sais que l’attitude du Procureur n’est pas symptomatique de l’état d’esprit de la grande majorité des magistrats de notre pays qui, au quotidien, s’évertuent tant bien que mal à se hisser à la hauteur des exigences de leur serment et à faire preuve d’indépendance dans le traitement des instances judiciaires.
J’y réponds également avec responsabilité parce que je sais, et vous savez, que l’allégeance du Procureur de la République de Dakar au pouvoir exécutif exprime le profond malaise qui gangrène notre système judiciaire, malaise dénoncé à maintes reprises par l’Union des Magistrats du Sénégal et récemment par le juge DEME avec un courage admirable.
Mesdames, Messieurs,
Je m’adresse à vous, et à travers vous, à tous nos compatriotes pour apporter les éléments de clarification que l’enquête a volontairement omis ou tronqués pour manipuler l’opinion.
D’abord, et comme pour absoudre toute implication du Président de la République dans cette affaire, le Procureur a déclaré que le dossier lui a été transmis par l’Inspection générale d’Etat. Tous ceux qui connaissent le fonctionnement de l’Inspection générale d’Etat savent que ses rapports sont transmis au Président de la République avec des recommandations qu’il peut ériger en directives. La saisine de la justice est une prérogative exclusive du Président de la République et c’est bien lui qui a transmis le rapport de l’Inspection générale d’Etat au Procureur pour l’ouverture d’une information judiciaire.
Ensuite, l’information judiciaire devait être ouverte sur deux points :
- les conditions de création et de fonctionnement de la caisse d’avance
- et l’utilisation faite des crédits exécutés à travers cette caisse.
Or jamais dans le déroulement de l’enquête, le Procureur ne s’est intéressé aux conditions de création et de fonctionnement de la caisse d’avance. L’enquête n’a pas porté sur les recommandations de l’Inspection générale d’Etat mais le rapport a été un prétexte pour mettre en place un complot dont le but avoué est de réduire au silence un potentiel adversaire à la présidentielle. Toute l’enquête a été orientée sur l’utilisation des fonds de la caisse d’avance pour faire sensation. C’est une faute grave, une faute par omission qui est loin d’être anecdotique. J’y reviendrai.
J’en viens maintenant aux infractions visées par le Procureur. Je réfute chacune de ces accusations sans fondement qui me prennent pour cible. Pendant toutes ces années où j’ai été au service de mon pays, je n’ai jamais enfreint la loi, jamais dérogé aux règles de gestion.
J’ai toujours été et je reste aujourd’hui encore attaché à la transparence et à la reddition des comptes.
Depuis 2009, j’ai inscrit la gestion de la ville dans la transparence.
Depuis 2009, j’ai institué le contrôle citoyen et mis en place le Conseil consultatif de la ville. Je l’ai fait par conviction parce qu’aucun texte ne m’y obligeait.
Depuis 2009, je ne suis mêlé ni de loin ni de prés dans les procédures de passation des marchés publics.
Depuis 2009, les marchés publics de la ville font l’objet d’un audit de l’ARMP qui, à chaque fois, a donné la meilleure note à la ville la classant première devant toutes les structures publiques.
Depuis 2009, la ville reçoit des agences de notation qui réalisent un audit exhaustif de ses comptes avant de lui décerner une note qui renforce sa crédibilité auprès des établissements financiers.
Mesdames, Messieurs,
L’Inspection générale d’Etat n’a jamais parlé de détournement ou d’escroquerie. Et je demande au Président de la République de déclassifier le rapport et de le rendre public afin que tous les sénégalais puissent apprécier par eux même.
Dans cette affaire, il n’y a pas d’escroquerie sur des biens publics. Il n’y a pas de détournement de deniers publics. Il n’y a pas de faux et usage de faux. La gestion de ces fonds politiques est parfaitement légale et totalement transparente. Et il faut pour le comprendre revenir sur les conditions de création et de fonctionnement de la caisse d’avance. Ce que le Procureur n’a pas voulu faire pour me faire condamner devant l’opinion avant même qu’une juridiction ne soit saisie de l’affaire.
L’évolution de la situation politique du Sénégal de la période coloniale à la période post indépendance permet de saisir le rôle et la place de Dakar d’abord en tant que Commune du Grand Dakar qui couvrait toute la région du Cap vert, puis en tant que Commune et enfin en tant que Ville dans la vie de l’Etat. En effet, toutes les politiques de décentralisation menées depuis 1960 ont placé Dakar dans un contexte particulier qui lui conférait une place et un rôle spécifiques en tant qu’institution d’appoint ou parfois de substitution de l’Etat dans certaines de ses prérogatives au plan national, sous régional et africain.
Ainsi de toutes les autorités locales du Sénégal, seules celles de Dakar ont bénéficié de fonds politiques pour accompagner l'Etat ou se substituer à lui dans la gestion de la Capitale ou du pays.
Ces éléments de contexte permettent de saisir les conditions de création de la caisse d’avance qui, depuis sa création, a été considérée et acceptée par tous les acteurs (autorités politiques et fonctionnaires) comme des fonds politiques.
De Blaise DIAGNE au Docteur Samba GUEYE c'est à dire de 1920 à 1973, la Commune de Dakar avait un Conseil municipal, organe délibérant avec à sa tête un Président et un Administrateur de la Commune comme ordonnateur du budget. Les fonds politiques alloués au Président du Conseil étaient mis à sa disposition par le Percepteur à travers l’Administrateur de la Commune. Il s’agissait de dotations en espèces dédiées à la prise en charge des actions et des activités relatives à la prise en charge des mobilisations, du paiement (défraiement) des autorités coutumières, des aides sociales, des actions d’urgence en cas de calamité et des soutiens aux malades et indigents. Ces fonds servaient également à soutenir certains leaders africains de passage ou résidant à Dakar qui sollicitaient l’Etat du Sénégal. Les justifications, qui étaient purement politiques, se faisaient auprès des autorités politiques compétentes.
A partir de 1983, le Maire devint ordonnateur des crédits de la commune même si l’Etat continuait à exercer la tutelle sur la Commune de Dakar. Les fonds en espèces mis à la disposition du Maire désormais ordonnateur des crédits étaient remis par le Percepteur municipal par le biais de décisions de mandatement à charge pour le Maire d’en justifier ultérieurement l’utilisation auprès du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur chargé de la Décentralisation. L’objet et la destination de ces fonds n’ont pas changé. Comme dans le passé, ces fonds étaient dédiés à la prise en charge des actions et des activités relatives à la prise en charge des mobilisations, du paiement (défraiement) des autorités coutumières, des aides sociales, des actions d’urgence en cas de calamité et des soutiens aux malades et indigents, des appuis à certains leaders africains de passage ou résidant à Dakar qui sollicitaient l’Etat du Sénégal
En 1984, le Conseil municipal du Grand Dakar devient la Communauté Urbaine de Dakar (décret 83-1131 du 29 octobre 1983) regroupant désormais les communes de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque. Les fonds politiques sont maintenus dans chaque nouvelle collectivité locale et le Président de la Communauté Urbaine de Dakar, qui disposait de fonds politiques, allouait à chaque maire de commune une dotation mensuelle en espèces. Les justifications se faisaient toujours auprès du Ministre chargé de la tutelle.
Vous trouverez, en annexe 1 et à titre illustratif, la décision de mandatement n°000003/MCD/SP en date du 2 janvier 1987 autorisant le mandatement d’une dépense. Dans cette décision, l’article 3 dispose que les fonds sont mis à la disposition du Maire Mamadou DIOP qui doit en justifier ultérieurement auprès du secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’intérieur chargé de la Décentralisation. Il faut noter que l’imputation concerne les dépenses diverses logées au cabinet du Maire.
Ces décisions de mandatement étaient renouvelées périodiquement tout au long de chaque exercice budgétaire. Cette période correspond à la période où la commune n’était pas tenue de produire un compte administratif qui aurait pu permettre de retracer le montant annuellement exécuté.
Ce système a fonctionné de 1983 à 1996. La dernière exécution budgétaire de cette dépense sous cette forme date de 1996 avec un montant de 249.000.000 FCFA qui apparaît dans l’extrait du compte administratif et de gestion de l’exercice 1996 figurant en annexe 2.
Pour donner une idée du fonctionnement de la caisse, des décisions de mandatement et des messages Radio Portés durant l'année 1995 sont joints pour étayer ce qui a été exposé précédemment.
- L’analyse de la décision N°000.4/MCD/SGC/DAGF du 10 février 1995 autorisant le mandatement d’une dépense (Annexe 3) fait ressortir les éléments suivants :
1.
Le mandatement de 50.000.000 FCFA au profit du Maire est établi sur la base du message du ministère de l’intérieur n°0146/M.INT/DCL du 23 janvier 1995 (voir le dernier visa de la décision)
2.
L’imputation de la dépense au budget communal se fait au service 313 (cabinet du maire)- compte 6490 (dépenses diverses)
3.
La justification de l’utilisation de la somme de 50.000.000 FCFA mise à la disposition du Maire par le receveur percepteur municipal se fait au niveau Ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur chargé de la décentralisation.
- L’analyse de la décision N°117/MCD/SGC/DAGF du 16 juin 1995 portant mandatement d’une dépense de 30.000.000 FCFA relatifs aux dépenses diverses (Annexe 4) fait ressortir les mêmes observations que sur la précédente décision.
- MESSAGE RADIO PORTE N°1428/MINT/MCD/DCL/RAC du 28 septembre 1995 (Annexe 5). Ce message est destiné au Maire et au Receveur Percepteur Municipal s/c du Gouverneur de la région de Dakar. Ce qui fait la particularité de ce message, c’est qu’il autorise le mandatement et le paiement des dépenses diverses d’un montant de 30.000.000 FCFA sans couverture budgétaire. Il est bien précisé dans le message, que la couverture de la dépense sera assurée par un prélèvement du même montant sur le compte 221005 du sous service 702-1-B et que l’arrêté modificatif du budget vous parviendra incessamment. L’autre fait marquant de ce message porte sur les prélèvements de crédits budgétaires sur la section investissement pour financer des charges de fonctionnement (dépenses diverses). Cette pratique n’est conforme à aucune règle de gestion budgétaire. En effet, le service 702-1-B est relatif aux investissements sur la voirie publique et le compte 221005 porte sur les grosses réparations de la voirie publique.
- MESSAGE RADIO DEPART N°01903 du 19 décembre 1995 (Annexe 6) adressé au maire et au receveur percepteur municipal /S/c du gouverneur de la région de Dakar. Ce message autorise de porter les dépenses diverses qui étaient de 150.000.000 FCFA à 180.000.000 FCFA en prélevant 30.000.000 FCFA sur les crédits du compte 64520 relatifs aux subventions aux ASC.
- MESSAGE RADIO DEPART N°007/R.A.C.S du 13 janvier 1999 (Annexe 7). Il convient de souligner que ce message, envoyé par le préfet du département de Dakar l’entrée en vigueur du Code des Collectivités locales de 1996, autorise le paiement des dépenses diverses avant même l’approbation du budget de la commune.
Je tiens à préciser que l’utilisation fréquente des messages Radio combiné au paiement des dépenses diverses d’un montant de 30.000.000 FCFA sans couverture budgétaire en 1995 et à l’autorisation du Préfet du Département de Dakar de payer dépenses diverses avant même l’approbation du budget de la commune en 1999, constitue une illustration du caractère impérieux de ces dépenses.
La réforme de 1996 avec le Code des Collectivités locales consacre la suppression de la tutelle et impacte sur la gestion des fonds politiques mis à la disposition du Maire de Dakar et Président de la Communauté Urbaine de Dakar qui dispose de 2 caisses, l’une pour la Ville de Dakar (Département de Dakar) et l’autre pour la Communauté Urbaine de Dakar (Région de Dakar).
C’est à partir de cette date que la caisse d’avance sous sa forme actuelle a été créée. Il s’agissait de formaliser la procédure utilisée de 1983 à 1996 et qui consistait, pour le payeur municipal (comptable) à remettre directement et périodiquement des fonds au Maire (ordonnateur) par la création d’une caisse d’avance. Cette formalisation a été proposée par les services comptables de l’Etat et validée par les plus hautes autorités de l’Etat pour des commodités administratives, juridiques et comptables.
Dans cette nouvelle formule, le maire ordonnateur et destinataire des fonds prend un arrêté qui crée la caisse d’avance et en détermine l’objet et les destinations. Il nomme également par arrêté un gérant de la caisse d’avance.
La première caisse d’avance sous cette nouvelle formule a été créée par arrêté du Maire n°006199/VD/SGC/DAGF en date du 22 octobre 1997 pour un montant de 10.000.000 FCFA (Annexe 8). Par décision du Maire n°6200/VD/SGC/DAGF du 22 octobre 1997, Monsieur El Hadji Mohamet FALL, conseiller technique du Maire, a été nommé gérant de la caisse d’avance (Annexe 9). Ce montant de 10 Millions a été renouvelé à plusieurs reprises. Au terme de l’exercice budgétaire 1997, la somme de 159.000.000 FCFA a été exécutée (voir extrait du compte administratif et de gestion joint à l’annexe 10).
Par un nouvel arrêté n°00058/VD/SGC/DAGF en date du 23 Janvier 1998 (Annexe 11), le Maire a crée une caisse d’avance dans les mêmes conditions que dans l’arrêté de 1997. Cette caisse a fonctionné jusqu’en 2000 avec comme niveau d’exécution : en 1998 (155.468.000 FCFA) ; 1999 (196.622.000 FCFA) ; voir extrait du compte administratif et de gestion joint à l’annexe 12).
Cette caisse a été renouvelée par arrêté n° 00015/VD du 20 janvier 2000 (Annexe n°13), dans les mêmes formes que celle de 1997 et de 1998, après avis conforme du receveur percepteur municipal. Le gérant a été reconduit et le montant de la caisse a été fixé à 40.000.000 FCFA renouvelable.
Cette caisse a fonctionné pour les exercices budgétaires 2000 et 2001 avec des consommations de crédits de 284.000.000 FCFA en 2000 et 329.000.000 FCFA en 2001. (Voir extrait des comptes administratifs de 2000 et de 2001 joints à l’annexe 14)
Le dernier acte de renouvellement de cette caisse d’avance date de janvier 2003 avec l’arrêté n°00503/MVD/SM/DAF en date du 31 janvier 2003 (Annexe 15) qui fixe le montant plafond à 30.000.000 FCFA/mois entièrement exécuté au terme de chaque exercice budgétaire. Un nouveau gérant a été nommé pour de ladite caisse établie dans les mêmes formes que les caisses d’avance précédentes. Cet arrêté de 2003 est toujours en vigueur et régit encore la caisse d’avance.
Mesdames, Messieurs,
Pourquoi fallait-il pour aboutir au dossier faire le détour de prés de cent ans d’histoire ? C’est pour établir le lien évident entre les conditions de création de la caisse d’avance et l’utilisation des fonds. C’est cet exercice essentiel pour la manifestation de la vérité que le Procureur a contourné en refusant de mener une enquête sur les conditions de création et de fonctionnementde la caisse d’avance alors que c’était l’une des recommandations de l’Inspection générale d’Etat.
Si au lieu de faire une enquête tronquée et si tant est leur souci était de concourir à la manifestation de la vérité comme l’ordonne une enquête impartiale, le Procureur et la Division des Investigations Criminelles se seraient intéressés aux conditions de création de la caisse d’avance, à son histoire, aux motivations et aux objectifs de la création de la Caisse par les plus hautes autorités de l’Etat. Ils auraient saisi qu’il s’agit de fonds soumis à un régime dérogatoire qui servaient à faire face aux dépenses énoncées dans les arrêtés pris à cet effet par les différents Maires qui se sont succédé.
Ils auraient surtout compris qu’en raison de la nature des dépenses prises en charge par la caisse d’avance, le mécanisme de décaissement a été trouvé entre l’Etat par ses plus hautes autorités, l’autorité municipale et le Trésor public à une époque où je n’étais pas encore Maire.
Ces dépenses qui ont un caractère urgent et confidentiel peuvent être classées en trois rubriques :
- les dépenses d’appoint pour soutenir les services de l’Etat,
- les dépenses de santé pour des pathologies graves concernant toutes les couches sociales de la population (cancer, Avc, évacuations sanitaires, etc.)
- et…..sans compter qu’il a toujours été mentionné dans les différents arrêtés « toutes aides ou assistance apportées aux populations». Cette disposition n’exclut aucune forme d’aide ou d’assistance et n’exclut aucun bénéficiaire.
Mesdames, Messieurs,
Cette affaire n’est pas une procédure judiciaire normale. Cela se voit avec cette convocation lancée quelques jours après une enquête de police menée tambour battant et à peine après la désignation d’un juge d’instruction, sans qu’il ait pris connaissance du dossier, sur la simple base d’un rapport de police manifestement à charge.
Cette affaire n’est pas une procédure judiciaire normale. Cela se voit surtout dans le timing et sur le choix de la période calculée pour m’empêcher de poursuivre mes tournées au contact des populations de notre pays mais surtout pour m’empêcher de présenter une liste aux législatives de juillet prochain.
C’est un complot politique avec un habillage judiciaire marqué par un acharnement sans précédent connu, par le choix de ce calendrier. Il s’agit d’une opération destinée à détourner l’attention de nos concitoyens des véritables enjeux des prochaines échéances électorales.
Le but de cette opération est de priver les Sénégalaises et les Sénégalais de leur droit à s’affranchir du système actuel et de construire une alternative à travers un véritable programme de rupture et de transformations institutionnelles, politiques, économiques et sociales, un programme porteur du changement qu’ils attendent depuis si longtemps.
Je voudrais dire aux Sénégalaises et les Sénégalais qui veulent construire avec moi un chemin d’avenir, de rester mobilisés parce que le régime en place ne peut pas et ne doit pas décider du résultat des prochaines élections. Nous vivons actuellement une tentative désespérée d’organiser une élection avec un candidat sortant, candidat du parti au pouvoir et de sa coalition face à des candidats que le Président de la République aura choisi en faisant son marché dans la classe politique et après avoir éliminé par des procédés déloyaux ses plus sérieux concurrents.
Pour ma part, je n’accepte pas et je n’accepterai jamais que le pouvoir en place nous amène, un pas après l’autre, dans la voie du renoncement et de l’abdication. Rien ne me détournera de mon devoir de présenter une liste aux élections législatives. Rien ne me détournera de mes ambitions pour notre pays.
Je le dis fermement ici et maintenant. Il revient à Macky Sall de faire régner la paix ou d’engager la guerre ! Quelle que soit l’option prise, je lui ferai face sous l’arbitrage du peuple qui, déjà, a rendu son verdict. Nous sommes tous entre les mains de Dieu. S’il est écrit que je devrais aller en prison sur ce chemin de courage et d’honneur, alors j’y suis prêt et j’y ai préparé ma mère, mon épouse, mes enfants, mes parents, mes amis et mes soutiens. Je leur demande de se tenir prêts à risquer dans ce combat bien plus que la liberté car il y va de la sauvegarde de la République et de la démocratie. Je leur demande de se rassembler, de se mobiliser et d’engager la riposte appropriée conformément à notre droit inaliénable de résistance à l’oppression et à l’arbitraire. Rien ne sera de trop pour mener ce combat.
Mesdames, Messieurs,
Je veux être clair. Je me rendrai demain à la convocation du juge d’instruction parce que je respecte les institutions de notre pays et parce que je ne désespère pas de la justice, même si l’instrumentalisation d’une partie de la justice n’est pas de nature à nous rassurer. Je me rendrai demain à la convocation du juge d’instruction. Je lui dirai la vérité, celle que je viens de dire au peuple sénégalais.
Anonyme
En Mars, 2017 (22:43 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (22:45 PM)Documents d'archives sur ce fonds à télécharger en fin de texte
Mesdames, Messieurs,
J’ai été informé dans la soirée de samedi par un de mes avocats que je suis convoqué avec mes collaborateurs par le juge d’instruction demain lundi 06 mars 2017. Cette convocation intervient au lendemain de l’annonce par le Procureur de son intention de saisir le juge d’instruction après une enquête préliminaire conduite uniquement à charge sans respecter une seule fois la présomption d’innocence qui constitue un droit inaliénable dans toute procédure pénale.
Mon propos n’est pas de revenir sur cette enquête qui, depuis le début, a été mené au mépris des principes d’une bonne administration de la justice et des règles élémentaires qui gouvernent la procédure.
J’aurais pu évoquer la violation des droits de la défense avec le refus de la Division des Investigations Criminelles de me faire assister par mes avocats en violation de l’article 5 de la Directive de l’UEMOA qui donne droit à toute personne de se faire assister par ses avocats.
J’aurais pu également évoquer la violation du secret de l’enquête par le Procureur uniquement pour faire sensation. Les procès-verbaux d’audition ont été immédiatement communiqués à certains organes de presse qui se sont faits l’écho des convictions des enquêteurs.
Enfin, j’aurais pu évoquer les déclarations du Procureur qui, au lieu de dire la vérité à la presse, a tronqué les réponses de mon Directeur administratif et financier devant les enquêteurs de l’Inspection générale d’Etat et de la Division des Investigations Criminelles. Toujours avec le même objectif de faire sensation et d’essayer de justifier a priori auprès de l’opinion les desseins politiques qu’il est en train de servir.
Mais mon propos de ce jour n’est pas de répondre au Procureur. J’en laisse le soin à mes avocats. Je tiens tout de même à faire remarquer le zèle inouï du Procureur dans le traitement de ce dossier.
Pour ma part, je préfère y répondre par la sérénité parce que je sais que l’attitude du Procureur n’est pas symptomatique de l’état d’esprit de la grande majorité des magistrats de notre pays qui, au quotidien, s’évertuent tant bien que mal à se hisser à la hauteur des exigences de leur serment et à faire preuve d’indépendance dans le traitement des instances judiciaires.
J’y réponds également avec responsabilité parce que je sais, et vous savez, que l’allégeance du Procureur de la République de Dakar au pouvoir exécutif exprime le profond malaise qui gangrène notre système judiciaire, malaise dénoncé à maintes reprises par l’Union des Magistrats du Sénégal et récemment par le juge DEME avec un courage admirable.
Mesdames, Messieurs,
Je m’adresse à vous, et à travers vous, à tous nos compatriotes pour apporter les éléments de clarification que l’enquête a volontairement omis ou tronqués pour manipuler l’opinion.
D’abord, et comme pour absoudre toute implication du Président de la République dans cette affaire, le Procureur a déclaré que le dossier lui a été transmis par l’Inspection générale d’Etat. Tous ceux qui connaissent le fonctionnement de l’Inspection générale d’Etat savent que ses rapports sont transmis au Président de la République avec des recommandations qu’il peut ériger en directives. La saisine de la justice est une prérogative exclusive du Président de la République et c’est bien lui qui a transmis le rapport de l’Inspection générale d’Etat au Procureur pour l’ouverture d’une information judiciaire.
Ensuite, l’information judiciaire devait être ouverte sur deux points :
- les conditions de création et de fonctionnement de la caisse d’avance
- et l’utilisation faite des crédits exécutés à travers cette caisse.
Or jamais dans le déroulement de l’enquête, le Procureur ne s’est intéressé aux conditions de création et de fonctionnement de la caisse d’avance. L’enquête n’a pas porté sur les recommandations de l’Inspection générale d’Etat mais le rapport a été un prétexte pour mettre en place un complot dont le but avoué est de réduire au silence un potentiel adversaire à la présidentielle. Toute l’enquête a été orientée sur l’utilisation des fonds de la caisse d’avance pour faire sensation. C’est une faute grave, une faute par omission qui est loin d’être anecdotique. J’y reviendrai.
J’en viens maintenant aux infractions visées par le Procureur. Je réfute chacune de ces accusations sans fondement qui me prennent pour cible. Pendant toutes ces années où j’ai été au service de mon pays, je n’ai jamais enfreint la loi, jamais dérogé aux règles de gestion.
J’ai toujours été et je reste aujourd’hui encore attaché à la transparence et à la reddition des comptes.
Depuis 2009, j’ai inscrit la gestion de la ville dans la transparence.
Depuis 2009, j’ai institué le contrôle citoyen et mis en place le Conseil consultatif de la ville. Je l’ai fait par conviction parce qu’aucun texte ne m’y obligeait.
Depuis 2009, je ne suis mêlé ni de loin ni de prés dans les procédures de passation des marchés publics.
Depuis 2009, les marchés publics de la ville font l’objet d’un audit de l’ARMP qui, à chaque fois, a donné la meilleure note à la ville la classant première devant toutes les structures publiques.
Depuis 2009, la ville reçoit des agences de notation qui réalisent un audit exhaustif de ses comptes avant de lui décerner une note qui renforce sa crédibilité auprès des établissements financiers.
Anonyme
En Mars, 2017 (22:47 PM)L’Inspection générale d’Etat n’a jamais parlé de détournement ou d’escroquerie. Et je demande au Président de la République de déclassifier le rapport et de le rendre public afin que tous les sénégalais puissent apprécier par eux même.
Dans cette affaire, il n’y a pas d’escroquerie sur des biens publics. Il n’y a pas de détournement de deniers publics. Il n’y a pas de faux et usage de faux. La gestion de ces fonds politiques est parfaitement légale et totalement transparente. Et il faut pour le comprendre revenir sur les conditions de création et de fonctionnement de la caisse d’avance. Ce que le Procureur n’a pas voulu faire pour me faire condamner devant l’opinion avant même qu’une juridiction ne soit saisie de l’affaire.
L’évolution de la situation politique du Sénégal de la période coloniale à la période post indépendance permet de saisir le rôle et la place de Dakar d’abord en tant que Commune du Grand Dakar qui couvrait toute la région du Cap vert, puis en tant que Commune et enfin en tant que Ville dans la vie de l’Etat. En effet, toutes les politiques de décentralisation menées depuis 1960 ont placé Dakar dans un contexte particulier qui lui conférait une place et un rôle spécifiques en tant qu’institution d’appoint ou parfois de substitution de l’Etat dans certaines de ses prérogatives au plan national, sous régional et africain.
Ainsi de toutes les autorités locales du Sénégal, seules celles de Dakar ont bénéficié de fonds politiques pour accompagner l'Etat ou se substituer à lui dans la gestion de la Capitale ou du pays.
Ces éléments de contexte permettent de saisir les conditions de création de la caisse d’avance qui, depuis sa création, a été considérée et acceptée par tous les acteurs (autorités politiques et fonctionnaires) comme des fonds politiques.
De Blaise DIAGNE au Docteur Samba GUEYE c'est à dire de 1920 à 1973, la Commune de Dakar avait un Conseil municipal, organe délibérant avec à sa tête un Président et un Administrateur de la Commune comme ordonnateur du budget. Les fonds politiques alloués au Président du Conseil étaient mis à sa disposition par le Percepteur à travers l’Administrateur de la Commune. Il s’agissait de dotations en espèces dédiées à la prise en charge des actions et des activités relatives à la prise en charge des mobilisations, du paiement (défraiement) des autorités coutumières, des aides sociales, des actions d’urgence en cas de calamité et des soutiens aux malades et indigents. Ces fonds servaient également à soutenir certains leaders africains de passage ou résidant à Dakar qui sollicitaient l’Etat du Sénégal. Les justifications, qui étaient purement politiques, se faisaient auprès des autorités politiques compétentes.
A partir de 1983, le Maire devint ordonnateur des crédits de la commune même si l’Etat continuait à exercer la tutelle sur la Commune de Dakar. Les fonds en espèces mis à la disposition du Maire désormais ordonnateur des crédits étaient remis par le Percepteur municipal par le biais de décisions de mandatement à charge pour le Maire d’en justifier ultérieurement l’utilisation auprès du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur chargé de la Décentralisation. L’objet et la destination de ces fonds n’ont pas changé. Comme dans le passé, ces fonds étaient dédiés à la prise en charge des actions et des activités relatives à la prise en charge des mobilisations, du paiement (défraiement) des autorités coutumières, des aides sociales, des actions d’urgence en cas de calamité et des soutiens aux malades et indigents, des appuis à certains leaders africains de passage ou résidant à Dakar qui sollicitaient l’Etat du Sénégal
Anonyme
En Mars, 2017 (22:47 PM)Vous trouverez, en annexe 1 et à titre illustratif, la décision de mandatement n°000003/MCD/SP en date du 2 janvier 1987 autorisant le mandatement d’une dépense. Dans cette décision, l’article 3 dispose que les fonds sont mis à la disposition du Maire Mamadou DIOP qui doit en justifier ultérieurement auprès du secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’intérieur chargé de la Décentralisation. Il faut noter que l’imputation concerne les dépenses diverses logées au cabinet du Maire.
Ces décisions de mandatement étaient renouvelées périodiquement tout au long de chaque exercice budgétaire. Cette période correspond à la période où la commune n’était pas tenue de produire un compte administratif qui aurait pu permettre de retracer le montant annuellement exécuté.
Ce système a fonctionné de 1983 à 1996. La dernière exécution budgétaire de cette dépense sous cette forme date de 1996 avec un montant de 249.000.000 FCFA qui apparaît dans l’extrait du compte administratif et de gestion de l’exercice 1996 figurant en annexe 2.
Pour donner une idée du fonctionnement de la caisse, des décisions de mandatement et des messages Radio Portés durant l'année 1995 sont joints pour étayer ce qui a été exposé précédemment.
- L’analyse de la décision N°000.4/MCD/SGC/DAGF du 10 février 1995 autorisant le mandatement d’une dépense (Annexe 3) fait ressortir les éléments suivants :
1.
Le mandatement de 50.000.000 FCFA au profit du Maire est établi sur la base du message du ministère de l’intérieur n°0146/M.INT/DCL du 23 janvier 1995 (voir le dernier visa de la décision)
2.
L’imputation de la dépense au budget communal se fait au service 313 (cabinet du maire)- compte 6490 (dépenses diverses)
3.
La justification de l’utilisation de la somme de 50.000.000 FCFA mise à la disposition du Maire par le receveur percepteur municipal se fait au niveau Ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur chargé de la décentralisation.
- L’analyse de la décision N°117/MCD/SGC/DAGF du 16 juin 1995 portant mandatement d’une dépense de 30.000.000 FCFA relatifs aux dépenses diverses (Annexe 4) fait ressortir les mêmes observations que sur la précédente décision.
- MESSAGE RADIO PORTE N°1428/MINT/MCD/DCL/RAC du 28 septembre 1995 (Annexe 5). Ce message est destiné au Maire et au Receveur Percepteur Municipal s/c du Gouverneur de la région de Dakar. Ce qui fait la particularité de ce message, c’est qu’il autorise le mandatement et le paiement des dépenses diverses d’un montant de 30.000.000 FCFA sans couverture budgétaire. Il est bien précisé dans le message, que la couverture de la dépense sera assurée par un prélèvement du même montant sur le compte 221005 du sous service 702-1-B et que l’arrêté modificatif du budget vous parviendra incessamment. L’autre fait marquant de ce message porte sur les prélèvements de crédits budgétaires sur la section investissement pour financer des charges de fonctionnement (dépenses diverses). Cette pratique n’est conforme à aucune règle de gestion budgétaire. En effet, le service 702-1-B est relatif aux investissements sur la voirie publique et le compte 221005 porte sur les grosses réparations de la voirie publique.
- MESSAGE RADIO DEPART N°01903 du 19 décembre 1995 (Annexe 6) adressé au maire et au receveur percepteur municipal /S/c du gouverneur de la région de Dakar. Ce message autorise de porter les dépenses diverses qui étaient de 150.000.000 FCFA à 180.000.000 FCFA en prélevant 30.000.000 FCFA sur les crédits du compte 64520 relatifs aux subventions aux ASC.
- MESSAGE RADIO DEPART N°007/R.A.C.S du 13 janvier 1999 (Annexe 7). Il convient de souligner que ce message, envoyé par le préfet du département de Dakar l’entrée en vigueur du Code des Collectivités locales de 1996, autorise le paiement des dépenses diverses avant même l’approbation du budget de la commune.
Je tiens à préciser que l’utilisation fréquente des messages Radio combiné au paiement des dépenses diverses d’un montant de 30.000.000 FCFA sans couverture budgétaire en 1995 et à l’autorisation du Préfet du Département de Dakar de payer dépenses diverses avant même l’approbation du budget de la commune en 1999, constitue une illustration du caractère impérieux de ces dépenses.
Anonyme
En Mars, 2017 (22:47 PM)C’est à partir de cette date que la caisse d’avance sous sa forme actuelle a été créée. Il s’agissait de formaliser la procédure utilisée de 1983 à 1996 et qui consistait, pour le payeur municipal (comptable) à remettre directement et périodiquement des fonds au Maire (ordonnateur) par la création d’une caisse d’avance. Cette formalisation a été proposée par les services comptables de l’Etat et validée par les plus hautes autorités de l’Etat pour des commodités administratives, juridiques et comptables.
Dans cette nouvelle formule, le maire ordonnateur et destinataire des fonds prend un arrêté qui crée la caisse d’avance et en détermine l’objet et les destinations. Il nomme également par arrêté un gérant de la caisse d’avance.
La première caisse d’avance sous cette nouvelle formule a été créée par arrêté du Maire n°006199/VD/SGC/DAGF en date du 22 octobre 1997 pour un montant de 10.000.000 FCFA (Annexe 8). Par décision du Maire n°6200/VD/SGC/DAGF du 22 octobre 1997, Monsieur El Hadji Mohamet FALL, conseiller technique du Maire, a été nommé gérant de la caisse d’avance (Annexe 9). Ce montant de 10 Millions a été renouvelé à plusieurs reprises. Au terme de l’exercice budgétaire 1997, la somme de 159.000.000 FCFA a été exécutée (voir extrait du compte administratif et de gestion joint à l’annexe 10).
Par un nouvel arrêté n°00058/VD/SGC/DAGF en date du 23 Janvier 1998 (Annexe 11), le Maire a crée une caisse d’avance dans les mêmes conditions que dans l’arrêté de 1997. Cette caisse a fonctionné jusqu’en 2000 avec comme niveau d’exécution : en 1998 (155.468.000 FCFA) ; 1999 (196.622.000 FCFA) ; voir extrait du compte administratif et de gestion joint à l’annexe 12).
Cette caisse a été renouvelée par arrêté n° 00015/VD du 20 janvier 2000 (Annexe n°13), dans les mêmes formes que celle de 1997 et de 1998, après avis conforme du receveur percepteur municipal. Le gérant a été reconduit et le montant de la caisse a été fixé à 40.000.000 FCFA renouvelable.
Cette caisse a fonctionné pour les exercices budgétaires 2000 et 2001 avec des consommations de crédits de 284.000.000 FCFA en 2000 et 329.000.000 FCFA en 2001. (Voir extrait des comptes administratifs de 2000 et de 2001 joints à l’annexe 14)
Le dernier acte de renouvellement de cette caisse d’avance date de janvier 2003 avec l’arrêté n°00503/MVD/SM/DAF en date du 31 janvier 2003 (Annexe 15) qui fixe le montant plafond à 30.000.000 FCFA/mois entièrement exécuté au terme de chaque exercice budgétaire. Un nouveau gérant a été nommé pour de ladite caisse établie dans les mêmes formes que les caisses d’avance précédentes. Cet arrêté de 2003 est toujours en vigueur et régit encore la caisse d’avance.
Mesdames, Messieurs,
Pourquoi fallait-il pour aboutir au dossier faire le détour de prés de cent ans d’histoire ? C’est pour établir le lien évident entre les conditions de création de la caisse d’avance et l’utilisation des fonds. C’est cet exercice essentiel pour la manifestation de la vérité que le Procureur a contourné en refusant de mener une enquête sur les conditions de création et de fonctionnementde la caisse d’avance alors que c’était l’une des recommandations de l’Inspection générale d’Etat.
Si au lieu de faire une enquête tronquée et si tant est leur souci était de concourir à la manifestation de la vérité comme l’ordonne une enquête impartiale, le Procureur et la Division des Investigations Criminelles se seraient intéressés aux conditions de création de la caisse d’avance, à son histoire, aux motivations et aux objectifs de la création de la Caisse par les plus hautes autorités de l’Etat. Ils auraient saisi qu’il s’agit de fonds soumis à un régime dérogatoire qui servaient à faire face aux dépenses énoncées dans les arrêtés pris à cet effet par les différents Maires qui se sont succédé.
Ils auraient surtout compris qu’en raison de la nature des dépenses prises en charge par la caisse d’avance, le mécanisme de décaissement a été trouvé entre l’Etat par ses plus hautes autorités, l’autorité municipale et le Trésor public à une époque où je n’étais pas encore Maire.
Ces dépenses qui ont un caractère urgent et confidentiel peuvent être classées en trois rubriques :
- les dépenses d’appoint pour soutenir les services de l’Etat,
- les dépenses de santé pour des pathologies graves concernant toutes les couches sociales de la population (cancer, Avc, évacuations sanitaires, etc.)
- et…..sans compter qu’il a toujours été mentionné dans les différents arrêtés « toutes aides ou assistance apportées aux populations». Cette disposition n’exclut aucune forme d’aide ou d’assistance et n’exclut aucun bénéficiaire.
Mesdames, Messieurs,
Cette affaire n’est pas une procédure judiciaire normale. Cela se voit avec cette convocation lancée quelques jours après une enquête de police menée tambour battant et à peine après la désignation d’un juge d’instruction, sans qu’il ait pris connaissance du dossier, sur la simple base d’un rapport de police manifestement à charge.
Cette affaire n’est pas une procédure judiciaire normale. Cela se voit surtout dans le timing et sur le choix de la période calculée pour m’empêcher de poursuivre mes tournées au contact des populations de notre pays mais surtout pour m’empêcher de présenter une liste aux législatives de juillet prochain.
C’est un complot politique avec un habillage judiciaire marqué par un acharnement sans précédent connu, par le choix de ce calendrier. Il s’agit d’une opération destinée à détourner l’attention de nos concitoyens des véritables enjeux des prochaines échéances électorales.
Le but de cette opération est de priver les Sénégalaises et les Sénégalais de leur droit à s’affranchir du système actuel et de construire une alternative à travers un véritable programme de rupture et de transformations institutionnelles, politiques, économiques et sociales, un programme porteur du changement qu’ils attendent depuis si longtemps.
Je voudrais dire aux Sénégalaises et les Sénégalais qui veulent construire avec moi un chemin d’avenir, de rester mobilisés parce que le régime en place ne peut pas et ne doit pas décider du résultat des prochaines élections. Nous vivons actuellement une tentative désespérée d’organiser une élection avec un candidat sortant, candidat du parti au pouvoir et de sa coalition face à des candidats que le Président de la République aura choisi en faisant son marché dans la classe politique et après avoir éliminé par des procédés déloyaux ses plus sérieux concurrents.
Pour ma part, je n’accepte pas et je n’accepterai jamais que le pouvoir en place nous amène, un pas après l’autre, dans la voie du renoncement et de l’abdication. Rien ne me détournera de mon devoir de présenter une liste aux élections législatives. Rien ne me détournera de mes ambitions pour notre pays.
Je le dis fermement ici et maintenant. Il revient à Macky Sall de faire régner la paix ou d’engager la guerre ! Quelle que soit l’option prise, je lui ferai face sous l’arbitrage du peuple qui, déjà, a rendu son verdict. Nous sommes tous entre les mains de Dieu. S’il est écrit que je devrais aller en prison sur ce chemin de courage et d’honneur, alors j’y suis prêt et j’y ai préparé ma mère, mon épouse, mes enfants, mes parents, mes amis et mes soutiens. Je leur demande de se tenir prêts à risquer dans ce combat bien plus que la liberté car il y va de la sauvegarde de la République et de la démocratie. Je leur demande de se rassembler, de se mobiliser et d’engager la riposte appropriée conformément à notre droit inaliénable de résistance à l’oppression et à l’arbitraire. Rien ne sera de trop pour mener ce combat.
Anonyme
En Mars, 2017 (22:48 PM)Je veux être clair. Je me rendrai demain à la convocation du juge d’instruction parce que je respecte les institutions de notre pays et parce que je ne désespère pas de la justice, même si l’instrumentalisation d’une partie de la justice n’est pas de nature à nous rassurer. Je me rendrai demain à la convocation du juge d’instruction. Je lui dirai la vérité, celle que je viens de dire au peuple sénégalais.
Je vous remercie de votre attention./-
Anonyme
En Mars, 2017 (22:49 PM)http://www.villededakar.org/sites/default/files/COMPTE%20ADMINISTRATIF%20HISTORIQUE.pdf
Anonyme
En Mars, 2017 (22:51 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (22:56 PM)- Quel est le differend entre Moustapha sy et Abdou Diouf au point que ce dernier ne le gobe pas, ne le supporte pas du tout au point de voir sa main partout et au point de vouloir l'attaquer a chaque fois. Souvenez lors du gamou de cette année les accusation sur son supposé mariage virtuel avec la supposée fille de Abdou diouf.
C'est quoi le problème.
Ajs
En Mars, 2017 (23:36 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (23:43 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (01:10 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (01:37 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (03:10 AM)Kedbo
En Mars, 2017 (09:08 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (09:53 AM)T o p s t o c k est une application mobile de gestion de stock et de facturation.
Elle est créée par un sénégalais. Téléchargez, commentez et notez la sur play store.
T o p s t o c k est une fierté sénégalaise
Merci d'avance
Anonyme
En Mars, 2017 (09:55 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (09:58 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (09:59 AM)lâche - traitre.
Sama
En Mars, 2017 (10:06 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (10:09 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (10:10 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (10:40 AM)MOI JE NE COMPRENDS PAS CET AMALGAME. D'AUTANT PLUS QU'IL DIT QU'IL N'A RIEN A SE REPROCHER. PEUT ETRE QU'IL CROYAIT QUE CET ARGENT ETAIT DESTINE A DES FONDS POLITIQUES. MAINTENANT IL SE RENDS COMPTE QUE CE N'ATAIT PAS LE CAS. ET IL SE RENDS COMPTE DE SA BETISE. MAIS IL N'A QU'A FAIRE SON MEA CULPA ET AVANCER. MAIS CE N'EST PAS LA PEINE DE PLEURER.
APRES TU VEUX DIRIGER CE PAYS ET QUANT ON SERA CONFRONTER A UNE SITUATION DIFFICILE TU VAS PLEURER DEVANT LES SENEGALAIS AU LIEU DE GARDER TA LUCIDITE....
KHALIFA DALL RESESIE TOI NAK!!!!!
Anonyme
En Mars, 2017 (10:49 AM)UN GARAGE ET 1 DEBARRAS. TOUT CARRELE CHAMBRE ET COURS, 2 COURS DE 50m CARRE. MAISON EN TERRASSE.
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Anonyme
En Mars, 2017 (10:50 AM)Parce que maman n'est comptable de rien. c grotesque de mettre sa maman au devant de la scène comme l'a fait boy djinné c vraiment être poltron.
Fekke Mcb
En Mars, 2017 (11:13 AM)John
En Mars, 2017 (11:25 AM)Efo
En Mars, 2017 (11:31 AM)Radou
En Mars, 2017 (11:42 AM)Gabou
En Mars, 2017 (11:47 AM)Même on parle d’un même peuple, entre Sénégalais, gambien et bissauguiéen, l’histoire retiendra que, la Gambie, le Casamance et la Guinée Bissau, constitue les trois entités, dans lesquelles les différents royaumes qui y étaient installés, avaient constituaient l’empire du Gabou, dont l’unification est imminente.
Ce sont les même réalités socioculturelles, linguistiques, composés de Diola, peuls firdou, manding, balante, bainounk, mankagne, manjack, papel… toutes des ethnies qui sont réparties sur l’axe des tris B, à savoir Banjul, Bignona, Bissau.
Seulement, quand le colons portugais avaient cédé la Casamance à la France, sans pouvoir véritablement la coloniser, contrairement au Sénégal, qui été civilisé, à l’occidental, les casamançais ont tjrs réclamé haut et fort leur identité.
En mars 1914, lors de la vsisite de gouverneur de l’ex Aof, en Casamance, William Ponty, dans le cadre de la sensibilisation et du recrutement, pour la première Guerre mondiale, les casaçais, très frustré par cette affaire d’une guerre qui ne les regardaient pas, ont manifesté à ziguinchor, réclament de passage, leur indépence.*
Depuis en plus, les choses avaient avancés. Jusque pendant la décolinisation, des intellectuels e hommes politique Casamançais, à savoir Emile BADIANE, Victor Diatta, Ibou Diallo, Dembo Coly…. Avaient crée en mars 1947, leur parti politique, le Mouvement des forces démocratique de Casamance(MFDC).
L’objetif, c’était, dans le cadre réclamer leur indépendance, comme le préparent l’ancienne colonie françaises. Clairement, ils étaient en avance, par rapport au Sénégal qui avait juré son alliance avec la métropole, pour le reste de l’humanité, contrairement aux autres colonies, guinée Conakry…
, Pour preuve, le responsable de la Section française des forces ouvrière(SFIO), Lamine Gueye, défenseur de la cause citadine, était tombé en désamour politique avec Senghor, lui qui prônait la vitalité de la campagne. De ce désaccord entre deux pros-colonisation, est né, par le biais de L Senghor, le Bloc démocratique Sénégalais(BDS), en 1948, soit juste un an après la création du parti, le Mouvement des forces démocratique de Casamance(MFDC).
C’est, ce BDS qui est l’ancêtre du Parti socialiste(PS) d’aujourd’hui. Et pourtant, on cesse de crier sur tous les toits que, c’est PS qui est le plus vieux parti politique du Sénégal. C’est le premier mensonge de l’histoire politique du Sénégal.
Dans sa lutte de libération de la Casamance, trois dates avaient retenue l’attention des observateurs. Quand la Guinée bissau est accédée à l’indépendance, et après l’assassinat de son 1eer président Amilcar Cabral, son demi-frère lui avait succédé jusqu’en 1980, année à laquelle il avait été renversé par Nino Vieira. Le pouvoir venait de tomber aux mains des noirs de la guinée Bissau. La première réaction de SENGHOR, d’après le politologue BABACAR Jutin Ndiaye était ceci :’’ Abdou Diouf, attention, les noirs viennent de s’emparer du pouvoir en Guinée Bissau’’.
En bon stratège et adepte de la géopolitique, Senghor avaient certainement pensé qu’avance ce changement de régime en GB, il pourrait y avoir des répercussions en Casamance. D’autant que lors de la guerre de libération de la GB, les combattants trouvaient refuse en Casamance. La pression monta au Sénégal. Un an après, Senghor démissionna(1981), et un après sa démission, le conflit éclate(1982).
Le MFDC, devenu, un mouvement de rébellion intensifie sa lutte. L’arrestation suivie de tortures, de tueries, d’exaction de civils casamançais, s’intensifie de la part de l’armée sénégalaise. Bc de disparitions, d’exécutions sommaires toujours de civils, d’enfants, de jeunes, de femmes, de jeunes filles violées ct.
En 1994, l’ancien président Abdou Diouf, vu les tueries qu’il a& perpétré en Casamance, par le biais de l’armée, s’est vu accablé par un rapport de Amnesty International. Mais jusque là, rien ne l’inquiétait.
La situation s’aggrave, en 1993, beaucoup de militaire tendu dans une embuscade tombent à Babonda…….
Dans sa vision d’empêcher des gens d’ethnies qui pouvaient amener à la réunification de la Gambie, la Casamance et la Guinée Bissau, dans un même ensemble comme l’histoire, la culture et la langue les a réunis, l’armée Sénégalaise était intervenu en 1980 puis 81, pour empêcher Cukoi Samba Sahna, à se porter à la tête de L’Etat gambien.
La question que tout le monde se pose, comment Yaya Jammeh a-t-il déjoué les pronostics de renseignements Sénégalais en s’emparant du pouvoir en 1994 ?, lui un diola.
Les choses avancent. En 1998, alors que Nino Viera, sur la base de renseignements Sénégalais, et de peur qu’il soit sous la pression De la Communauté international, prend la décision de limoger son Chef d’Etat major des forces armées, le Général Ansoumana Mané, Bissau guinéen, d’origine gambienne, de surcroit, Balante. En effet, les service de renseignements Sénégalais, accuse au général Mané, d’armer les rebelles du MFDC.
L »armée sénégalaise intervient, en position stratégique. Beaucoup de soldats qui étaient envoyé à Bissau, n’étaient pas revenu, jusqu’à présent. Les pertes dans l’armée sénégalaises énormes.
Depuis lors, les choses ont évolué. EN casamance, GB, en Gambie. Mais il fallait aussi déstabiliser ce danger que constituait Yaya Jammeh, aux yeux du Sénégal. Car depuis qu’une fraction des rebelles a quitté le front sud pour s’installer au nord de Bignona, le président de la Gambie Yaya Jammeh étaient accusé de tout et de rien, par Dakar. Deux ans après, il subi son premier coup d’Etat perpétra à partir de Dakar. Jusque là, il aura été l’un des rares président à avoir essuyé des coups d’Etats au nombre de 4.
L’objectif du Sénégal, c’est de casser toute dynamique d’unification déjà faite par la langues, la culture…. Des peuples du GABOU. Car, la Casamance(kolda, zig et tamba) plus la gambie et la guinée bissau, c’est cela, le GABOU. Imginez cez qui restera du Sénégal ? Surtout qu’il deviendront les esclaves de la mauritanie, après.
Je reviendrai demain, pour le cas de BARROW !!!
Anonyme
En Mars, 2017 (11:47 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (11:53 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (12:20 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (12:43 PM)On remarquera que le président a bien avant cette affaire fermer les crédits pour la Ville de Dakar. C'est un rancunier qui ne veut pas en avoir le nom.
en cas d'échec aux présidentielles, qu'il se tienne prêt à subir le même sort que ceux qu'ils fait condamner, juste retour des choses.
Macky le frustré qui copie comme un singe les actes de sabotages qui se déroulent en ce moment en France.
Pourquoi ne pas engager un audit à l'encontre de sa femme, qui elle n'a aucune fonction dirigeante politique mais qui magouille à tout va en coulisse et dépense l'argent du peuple sans vergogne ?
Anonyme
En Mars, 2017 (12:48 PM)''Après la suppression de la tutelle, le maire est devenu entièrement responsable de la gestion des fonds. Depuis 20 ans, l'Etat a mis en place un dispositif qui permet à la mairie de Dakar de venir en aide aux populations. Ce dispositif dérogatoire permet au maire de dépenser l'argent selon des procédés propres'' . Il évoquera le dispositif mis en place pour le renouvellement de ces fonds. '' Les autorités ont accepté de permettre au percepteur de renouveler la caisse sur la base d'un document administratif . Ce sont des fonds politiques qui fonctionnent de la même façon que les autres fonds politiques''.
Et par là, une menace de déballage, n'eût-été, l'obligation de réserve auquel il est astreint. '' J'ai duré dans l'État pour savoir comment les autres fonctionnement''
Khalifa Sall de s'estimer victime d'une cabale. ''Comment un faux peut exister pendant 20 ans. Comment peut-on renouveler pendant 20 ans un fonds sans que personne ne le sache. Si l'Etat ne le voulait pas, ce fonds n'aurait pas existé pendant 24 heures... L'enquête est tronquée... Cette caisse relève d'une caisse politique. Une caisse d'avance ne dépasse pas 5 millions. A la ville de Dakar, nous avons Huit caisses d'avance... Si je voulais magouiller, j'aurais choisi mes hommes à certains postes ''.
Le maire de Dakar se permettra même de dire que le Président Macky Sall'' connaît bien ces fonds''.
Pris par l'émotion, le maire de Dakar finira par craquer, et c' est Serigne Moustapha Sy qui se chargera de le calmer...
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Dimanche 5 Mars 2017
Dakaractu
Anonyme
En Mars, 2017 (12:57 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (12:57 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (13:05 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (13:40 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (13:44 PM)Occupes toi de ta mairie, c'est déjà pas mal pour toi!
Anonyme
En Mars, 2017 (13:58 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (14:43 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (14:50 PM)Marjo
En Mars, 2017 (14:59 PM)ET LE RAPPORT DE L' IGE
ET LE DIRECTEUR DU COUD CHEIH OMAR HANN
Conviction Ou Renoncement
En Mars, 2017 (15:00 PM)la guerre entre Tanor bras armé de Macky et Khalifa sall aura t-elle lieu?
Tout dépendra du courage et de la puissance des convictions de khalifa. Pour Tanor et ses acolytes qui répetent à Macky connaitre bien l'état spychlologique de khalifa, son manque d courage politique, il est certain que khalifa, emputé de ses lieutenant que son bamba fall et sa clique , Berthélémi ..n'ira pas plus loin qu'une poule mouillée. Donc première phase élimination de ce bouclier protecteur. Pour Barthélémi, on ira négocier à coup de centaines de millions la paix et la réddition avec le papa plus tard. On le connait bien..
Si leur calcul tombe juste, évidement.khaliffa abdiquera.
Khlifa est -il un homme de conviction, capable de se sacrifier ?
l'exemple de macky lui-même est la. Pour ceux qui connaissent l'homme, il a eu un entourage qui l'a pris par la main et forcé à être président: Alioune badara cissé, moustapha cissé lo, Mahmoud Saleh, moubarack lo...
Khalifa pourrait aussi se radicaliser et donner même sa vie pour cette bataille. là, il sera président in sha allah après la prison, puisque Macky et les autres ont la conviction qu'une fois entre 4 murs à Reubeuss,il leur reviendra plus tendre qu'un agneau!
Dans leur calcul ,ils oublient toujours que c'est Dieu qui donnen le pouvoir et pour un jeune président comme macky et sa famille,même après deux mandants, la vengeance pourrait se reveller très dure!
J'aimerai voir aujourd'hui khaliffa avoir le courage et la conviction de sonko!
A suivre!
Anonymei
En Mars, 2017 (15:03 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (15:19 PM)Goor Fitt
En Mars, 2017 (15:58 PM)J'aime Khalifa .
Je ne suis pas de l'APR ,je ne fais que commenter.
Anonyme
En Mars, 2017 (16:22 PM)Nev
En Mars, 2017 (18:58 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:58 PM)PETROTIM L ARNAQUE DU SIECLE
PETROTIM L ARNAQUE DU SIECLE
PETROTIM L ARNAU DU SIECLE
PETROTIM L ARNAQUE DU SIECLE
Anonyme
En Mars, 2017 (13:47 PM)Nous appelons monsieur Khalifa SALL à ne pas écouter serigne Abdoul Aziz SY, encore moins à accorder le moindre crédit à sa médiation.
Serigne Abdou est partisan. Il est du coté du pouvoir, de Macky SALL et donc ne peut et ne compte que nuire aux interets de Khalifa SALL en servant ceux du camp de Macky SALL.
Devons nous rappeler à Khalifa SALL qui est Serigne Abdou ?
Serigne Abdou est né le 31 octobre 1928 à Tivaouane. Il est le quatrième fils de serigne Babacar SY.
A partir de l’age de 4 ans jusqu’à sa majorité, il fut confié à des maitres pour son apprentissage du Coran et des sciences islamiques ; maitres parmi lesquels nous pouvons citer serigne Alioune Gueye et serigne Moussa Niang.
Ces maitres se faisant vieux, son éducation, ainsi que celui de plusieurs autres grands espoirs de la tarikha, fut confié par serigne Babacar à son grand frère seyd Cheikh Ahmad Tijany SY Al Maktoum.
Quand serigne Cheikh, du fait de son calendrier, commença à beaucoup s’absenter de Tivaouane, il les confia à son frère « jumeau » serigne Mansour.
C’est à la fin des années 40 que serigne Abdou fut appelé à occuper le poste de secrétaire particulier de son père.
Serigne Babacar SY, au terme de sa vie, lui confie qu’il a confié la gestion de sa hadrra et de sa maison à seyd Cheikh Ahmad Tijany SY Al Maktoum et qu’il lui demandait, à lui Abdoul Aziz essentiellement, d’être soutien et d’aider son frère dans sa tache.
Pourtant, en 1993, il n’hésitera pas à s’opposer à seyd Cheikh ouvertement parce que ce dernier soutenait l’opposant Abdoulaye WADE. Il lui fera savoir qu’il ne fera pas face au pouvoir, qu’il en avait assez de se battre contre un pouvoir et qu’il soutiendra tout pouvoir à partir de la.
Depuis lors, il l’a assez répété et est constant dans cette position.
Celui qui trahi les instructions de son père, désobéi à son frère qu’il n’a pas vu depuis 25 ans pour les beaux yeux des présidents de la république ne mènera certainement pas un combat pour l’opposant Khalifa SALL.
Nous nous rappelons de ce qu’à donner sa médiation sur le dossier Idrissa SECK- Abdoulaye WADE.
Il a fait faire à Idy un acte qui lui a ôté toute chance d’accéder à la présidence de la république.
Aujourd’hui qu’en est il de leur relation ?
Il l’a laissé tomber comme il a laissé tomber Abdoul MBAYE après son limogeage et tant d’autres.
Serigne Abdou est partisan. C’est un eternel transhumant qui est tout le temps du coté du pouvoir.
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