ON EN PARLE
Adama Fall (apr) : "je Suis Le Premier Opposant Convoqué Par Le Régime De Diomaye Faye"
Politique
27 mars, 2024
Economie : Les Premiers Effets Positifs De L'élection De Bassirou Diomaye Faye
Politique
26 mars, 2024
Célébration De La Fête De L’indépendance : La Première Sortie De Bassirou Diomaye Faye
Politique
27 mars, 2024
[le Récap] Diplomatie, Réconciliation, Coût De La Vie : Ce Qu’il Faut Retenir Du Premier Discours Du Président élu, Bassirou Diomaye Faye
Politique
26 mars, 2024
9 Commentaires
Deuk
En Août, 2014 (15:21 PM)Conformément aux instructions contenues dans la lettre n° 395 de M. le Gouverneur du Sénégal, la division de spahis placée sous mes ordres, montant à cheval dans la nuit du 25 au 26 octobre 1886 pour se porter de Ndande sur Diadié. Lat Dior, à la tête de ses contingents devait se trouver en ce dernier point. Avec ma division, marchaient des cavaliers et des fantassins volontaires, sous les ordres des chefs indigènes Demba War, Ibra Fatim Sarr et Samba Laobé Boury.
Arrivé à Souguère, j'appris par les habitants que Lat Dior et ses partisans avaient quitté Diadié le 26 pour se rendre à Dékhélé, résidence habituelle de ce chef. Ces renseignements me furent confirmés à Diadié où j'arrivais le 26 à 9 heures du matin. Le 27 à 2 heures du matin, la division montait à cheval pour se porter vers Dékhélé, précédée par les cavaliers et fantassins volontaires ainsi que par des spahis envoyés en éclaireurs. À mon arrivée à Thilmakha, j'appris avec étonnement que Lat Dior n'était plus à Dékhélé, qu'il en était parti dans la nuit et se retirait dans la direction du Baol. Ces renseignements étaient erronés ou plutôt donnés de mauvaise foi par les habitants de Thilmakha car, à la sortie de ce village, un espion de Lat Dior, qui fut fusillé avant que je l'eusse interrogé moi-même, avait avoué que son maître se dirigeait vers l'Ouest, dans la direction de Ndande car ce mouvement de Lat Dior se plaçait entre nous et la ligne ferrée.
À 10 heures du matin, je fis occuper le village de Dékhélé par les volontaires et pousser des reconnaissances dans les directions de Thirouguène, Afia et Diouki. A 11 heures, toutes ces reconnaissances étaient rentrées sans avoir rencontré de parties ennemies. Je pris alors position auprès du puits qui se trouve à 2 kilomètres environ de Dékhélé. Les abords de ce puits, sur un rayon de 30 mètres seulement sont sablonneux et complètement dénudés, tandis que les environs, aussi loin que la vue peut s'étendre, sont couverts de broussailles et de hautes herbes, dépassant de beaucoup la tête d'un cavalier à cheval.
Les six premiers chevaux buvaient. Tout à coup, une fusillade épouvantable éclate sur notre droite. Trois chevaux tombent, foudroyés; six hommes sont mis hors de combat. Je rallie aussitôt la moitié des spahis autour de moi pour riposter. Les partisans de Lat Dior au nombre de 250 à 300, divisés en deux groupes, avaient gagné les abords du puits par une marche extrêmement rapide à travers les hautes herbes. Ils nous livraient un combat acharné. Pendant un quart d'heure on se fusillait de si près que beaucoup d'ennemis eurent leurs vêtements brûlés par la poudre. À 11 heures trois-quarts, j'étais presque maître de la situation. Je fis monter 20 spahis à cheval et me portai un peu en avant. L'ennemi était complètement battu. Son chef Lat Dior restait sur le champ de bataille avec ses deux fils et soixante-dix-huit de ses guerriers les plus renommés. Pendant ce combat si court, les spahis avaient fait des pertes énormes : un tiers de l'effectif en hommes et chevaux avait été mis hors de combat. Tous d'ailleurs avaient rivalisé de bravoure et donnèrent les preuves du plus admirable sang-froid. Parmi eux je tiens à distinguer :
Le trompettiste Samba Assa, atteint de quatre blessures, a continué le feu en tirant à genou. Le spahi Mamadou Sy, ayant eu le bras cassé par une balle, a continué le combat jusqu'à la fin avec son revolver. Le spahi Aliou Bâ n'a cessé de combattre qu'à la troisième blessure. Enfin le spahi Samba N'Diaye, vieux soldat médaillé dont l'éloge n'est plus à faire, atteint de deux blessures, a défendu à ses camarades de le relever avant la fin du combat.
Tous ces intrépides soldats se sont montrés si admirables que je me permets de soumettre à la haute bienveillance de M. le Gouverneur un état de propositions de récompenses qu'ils ont si noblement méritées.
Dékhélé, le 27 octobre 1886
Le Capitaine Commandant la division : Valois
(Archives du Sénégal - Fonds A.O.F I-D-48)
Khadimou Rassol
En Août, 2014 (15:28 PM)Deug
En Août, 2014 (15:33 PM)Le Senegal ne s´arrete pas au Baol Cayor , Sine Saloum
Il ya Sedhiou, Kedougou,Tambacounda , Ziguinchor etc
Ou sont les comminucateurs traditionel Mandingues les meilleures de toute l´afrique , Les bassari, les Diolas , les Bambaras , les Soninkes , Les Mancagnes , Majacks ,Toucouleurs, Les maures etc
Meme quand on parle des resistants on oublie Fode kaba doumbouya , Mamadou lamine drame etct
Cheikhou_ndiaye
En Août, 2014 (15:52 PM)Wakh-deug
En Août, 2014 (18:22 PM)Dreg
En Août, 2014 (18:22 PM)Touba La Gloire
En Août, 2014 (19:15 PM)Wakhatinaa....
En Août, 2014 (20:58 PM)Merci cher compatriote . Merci de rappeler a ces chers humains que l'histoire du senegal est comme le pays ; composee de faits de differentes ethnies . Ces gens n'ont parle que des wolofs ; qu'en est-il des autres groupes ethniques ?
Ce qu'il nous faut revisiter ; c'est moins les faits d'armes que les fondements de nos anciens royaumes . Comment etaient organises ces royaumes , les criteres et valeurs sur les quels se fondaient le choix des personnalites qui exercaient le pouvoir et les rapports entre entre eux . Tout ceci permettra aidera a la consolidation de la NATION .
Borom Touba
En Août, 2014 (22:32 PM)Participer à la Discussion