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L’avortement à risque : Entre 15000 et 500 000 FCFA pour se débarrasser d’une grossesse

Auteur: Awa FAYE

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L’avortement à risque : Entre 15000 et 500 000 FCFA pour se débarrasser d’une grossesse

L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a défini l’avortement à risque comme un avortement pratiqué par des personnes n’ayant pas les capacités nécessaires ou dans un environnement ne disposant pas des normes médicales essentielles ou les deux.
Représentante de la Direction de santé mère/enfant (Dsme) du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas) à l’atelier de renforcement de capacités des journalistes spécialisés en santé des 14 régions du Sénégal sur le thème de l’avortement médicalisé, ce lundi, Seyni Konté Diop a listé les conséquences d’un tel acte. Elle souligne que le regard que la société porte sur une femme victime d’avortement à risque reste très pesant dans certaines localités. De plus, ce fait est très mal vu par les différents membres de la communauté et entraîne des conséquences négatives par rapport à la femme, ses enfants et même sa famille. 
En sus, les auteures font l’objet de stigmatisation et d’exclusion sociale. Certaines personnes les considèrent même comme des criminelles. Mieux, il y a la cherté des opérations. « Les prix varient entre 15000 et 500 000 FCFA et ils sont décidés en fonction de l’âge de la grossesse : plus la grossesse est avancée plus le coût est élevé ; le statut marital de la femme ou du partenaire, l’urgence de se débarrasser de la grossesse, le lieu où s’effectue l’acte (les coûts sont plus élevés dans les cliniques et cabinets). Plus le pratiquant est qualifié ou a de la renommée, plus le coût est élevé. Il en est de même si l’auteur de la grossesse est une personnalité », a-t-elle fait savoir. 
Recrudescence des infanticides
Sur ce, Seyni Konté Diop a affirmé que ce type d’interruption de grossesse est un problème de santé publique. Mieux, elle a indiqué que c’est également une injustice sociale car ils affectent de manière disproportionnée les femmes les plus pauvres. D’où la recrudescence des infanticides. Toutefois, elle a précisé que toutes les formes d’avortement peuvent être dangereuses par leurs conséquences et en fonction des soins reçus par la femme. 
Selon la représentante de la Dsme/Msas, un avortement est toujours éprouvant pour une femme. Car, ils s’accompagnent souvent de complications qui affectent la qualité de vie et le bien-être de la femme. Pis, certaines mettent en danger la vie de la femme et peuvent entraîner des séquelles à long terme (difficultés lors de grossesses ultérieures, infertilité etc.).
Auteur: Awa FAYE
Publié le: Lundi 02 Septembre 2019

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