Touba : les tarifs des charrettes s’envolent, les usagers dénoncent une flambée injustifiée
À Touba , les déplacements se multiplient dans la ville sainte de Touba. Si les charrettes restent l’un des moyens de transport les plus accessibles et pratiques pour se déplacer dans les zones encombrées, leurs tarifs connaissent cette année une hausse spectaculaire. Pour des trajets de quelques centaines de mètres, les prix oscillent désormais entre 100 et 500 francs CFA. Une situation qui suscite l’indignation de nombreux usagers de ces moyens de transport.
Du Marché Ocass à l’ancien garage, en passant par les artères les plus fréquentées, les charrettes se faufilent dans les embouteillages, chargées de passagers et de marchandises. Mais ce qui frappe cette année, c’est bien la hausse des prix.
« Pour un petit trajet, on me demande 400 francs. Avant, je payais 150, parfois même 100. Avec les dépenses du Magal, c’est difficile à supporter. »
« Je suis venue faire mes courses au marché avec mes enfants. Rien que pour rentrer, on m’a demandé 500 francs. C’est presque le prix d’un kilo de riz ! On est obligé de marcher ou de négocier longtemps. », se plaint une femme âgée de 40 ans.
Le jeune commerçant témoigne embouche la même trompette. « Chaque jour, je transporte mes marchandises avec les charrettes. Mais à ce rythme, je vais devoir réduire mes déplacements. Je perds de l’argent. Ce n’est plus rentable", constate-t-il.
Face aux critiques, les conducteurs de charrette argumentent. « Nous aussi, nous souffrons. L’aliment pour les chevaux coûte plus cher, les pneus, la maintenance… Tout a augmenté. Nous sommes obligés de revoir les tarifs. Ce n’est pas de gaieté de cœur. », brossent nos interlocuteurs.
Entre hausse des coûts, besoins logistiques et pression économique, les charrettes restent indispensables à Touba. Mais leur accessibilité est aujourd’hui remise en question. La flambée des prix du transport devient un sujet de préoccupation pour les fidèles, déjà confrontés à un contexte de vie de plus en plus difficile.
Commentaires (4)
C'est ce qu'on appelle la loi de l'offre et de la demande. C'est normal que les charretiers en profitent pour augmenter les tarifs, puisque la demande est largement supérieure à l'offre pendant ces 5 - 7 jours de l'année jusqu'à la prochaine fois. Time is money.
La soeur du premier ministre penda sonko est entrain de construire un imeuble à 1,5 miliards de fcfa au quartier goumel
Un zoo se mérite.. ce bled de vampires tout le monde sait comment il fonctionne, même votre guide profite de la misère d'une gamine pour l'enkuker..(guenon)...FERMEZ vos bouches.
Est-ce que c'est surprenant venant des mourides ?
Ils profitent de toute occasion...
Et ce sont des soit disants croyants, talibés ...
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