Me Adama Guèye invite le tandem Diomaye-Sonko à tenir les promesses de rupture
« Il ne s’agit plus de discours, mais d’actes », pour le tandem Diomaye-Sonko. C’est du moins l’avis de l’avocat,Me Mame Adama Guèye, invité de l’émission "Grand Jury" de ce dimanche 17 août sur la Rfm.
S’agissant des réformes institutionnelles, Me Guèye appelle à des actes forts, notamment dans la justice. « Le discours de rupture est toujours présent, mais il n’est pas encore incarné dans des réformes structurelles », regrette l’ancien bâtonnier, soulignant que le maintien de cette architecture va continuer d’assujettir le pouvoir Judiciaire à l’Exécutif.
Entre promesses de rupture et pratiques héritées de l’ancien système, l’ancien bâtonnier estime que ce régime est déjà confronté à ses contradictions.
En effet, Me Guèye pointe la persistance d’une logique partisane dans les nominations. « Les Sénégalais attendaient une gouvernance plus inclusive. Or, on constate encore une reproduction des pratiques anciennes. Les nominations ont été faites en fonction des connivences et de la proximité avec le pouvoir en place. Et ça, c'est une répétition de ce qui s'est passé», dit-il au journaliste Georges Déthié Diop.
Par ailleurs, Me Adama Guèye avertit sur le risque d’une désillusion rapide de la jeunesse, si toutefois les promesses de rupture ne sont pas tenues. « La jeunesse, qui a porté ce régime au pouvoir, ne pardonnera pas une reproduction des travers de l’ancien système. Le tandem Diomaye-Sonko doit faire ses preuves dès maintenant », alerte le membre fondateur du Forum civil.
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Léna THIOUNE
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Commentaires (5)
Nous la Jeunesse Patriotique Demandons une inclusion comme ce que font la jeunesse Burkinabaise également aux jeunes Rufisquois.
Impliquez nous, pour que nous pouvons nous aussi apporter notre participation au développement et a l'émergence réelle de ce Pays 🇸🇳
que les Maires préfets et Gouverneurs accordent leurs violons.
Diomaye et Sonko. Le temps n'attend pas...
Enfin des intellectuels courageux commencent à se prononcer. Il en faut du courage pour tenter de parler à la clique hurlante et baveuses de sonko. Ne cédez jamais, cher maître, aux prochaines tentatives de cette clique quand elle se rendra compte de son incapacité et sera dans la détresse totale. Ou sonko et compagnie se demettent ou crèvent sous les assauts gatsa gatsa du peuple souverain.
Me Mame Adama Guèye appelle à la cohérence et à des actes forts de la part du tandem Diomaye-Sonko, notamment dans le domaine de la justice. Son exigence est légitime, mais elle gagnerait en crédibilité si elle s’accompagnait d’une introspection sur son propre parcours. Car celui qui dénonce aujourd’hui les logiques partisanes dans les nominations a longtemps évolué dans un système qu’il critique désormais avec vigueur.
Le discours de rupture ne peut être porté uniquement par ceux qui l’ont découvert tardivement. Il doit s’incarner dans une constance éthique et une volonté de transformation réelle. Me Guèye a été une figure influente du barreau et de la société civile : son expérience est précieuse, mais elle ne doit pas servir à distribuer des leçons sans reconnaître les limites du passé.
Oui, le pouvoir doit faire ses preuves. Mais ceux qui l’interpellent doivent aussi faire preuve de cohérence, de mémoire et d’humilité. La rupture se construit ensemble, pas à sens unique.
2 présidents 4 épouses 20 enfants + les maitresses à nos frais
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