Souvenez-vous qu’une simple partie de golf entre le Née-Zélandais Charlie Dempsey, président de la confédération Océanique de football et Franck Beckenbauer avait privé l’Afrique de l’organisation de la Coupe du Monde 2006. Dempey finira par démissionner à cause d’une forte pression médiatique. Nous étions alors en l’an 2000. Six années après ce scandale, l’Afrique continue de souffrir du manque de considération des instances internationales.
Dans cette XVIIIe phase finale de Coupe du monde, aucune équipe africaine n’a démérité sur le plan du jeu. Certaines défaites peuvent être expliquées différemment par les spécialistes du football : naïveté par ci, manque d’expérience par là. Mais ce dont tout le monde se souviendra et pour toujours, que l’on soit puriste ou profane : c’est l’arbitrage.
Après treize journées de compétition, le bilan le plus polémiste est celui de l’arbitrage. D’ailleurs, nous sommes d’accord avec un commentateur français qui soutient que “si l’erreur est humaine, la connerie elle, est bestiale“. Car quand on multiplie des erreurs sur des équipes supposées faibles, on peut légitimement s’interroger sur un éventuel plan ourdi par des plus hauts responsables des instances fédérales pour bouter hors de l’Allemagne ces équipes africaines. Les enjeux financiers sont de plus en plus extravagants. Combien de millions d’euros la chaîne de télévision française TF1 avait-elle perdu à cause de l’élimination de la France au 1er tour lors du Mondial asiatique ?
Quelle est cette équipe africaine capable de remplir une seule tribune sur les douze stades allemands ? Résultat : serait-on à même de dire qu’on se sert des hommes en noir pour se débarrasser de cette “racaille“. Sans scrupule on ferme les yeux sur tout. La défense italienne prend en sandwich l’attaquant ghanéen Asamoah Gyan, l’arbitre refuse de voir la flagrante faute. Le défenseur hollandais Joris Mathijsen envoie Emmanuel Eboué au tapis en pleine surface de réparation, l’arbitre fait signe de jouer. Patrick Müller de la Suisse faus se Emmanuel Adébayor dans sa zone de vérité, l’arbitre ne bronche pas non plus. Il y a trop de coïncidences sur ces erreurs de jugements portant principalement sur ces équipes africaines. Et c’est ce fait récurrent qui trouble la conscience de toutes des personnes éprises de justice. On est même tenté de se poser la question de savoir si le scandale du Calcio avec le choix des arbitres n’a pas été transféré en Allemagne. Tellement les hold-up en plein jour sur les équipes africaines sont devenus monnaie courante en Allemagne.
Pourtant, Joseph Sepp Blatter, président de la Fifa reconnaît “qu’on a volé un penalty à la Côte d’Ivoire“. Mais qui a alors volé la Côte d’Ivoire ? Personne ! Il y a une victime. Mais il n’y a pas de coupable. Et la solution n’est pas pour demain. Car son“ami“ Michel Platini et lui refusent tout recours à la vidéo. Curieusement, Blatter, s’est prononcé en faveur de “la solution du ballon avec la puce (électronique) pour déceler s’il est rentré ou pas dans le but“.
Jusqu’à quand va durer cette injustice ? On ne saurait y apporter une réponse. Mais une lueur d’espoir est permise. Nous avons entendu Basile Boli, Guy Roux fustigé l’attitude de l’arbitrage toujours en défaveur des pays africains disent-ils sans porter de gangs. Pendant ce temps, les dirigeants africains se murent dans les salons calfeutrés des instances internationales attendant avec impatience de percevoir leurs perdiems en… dollar SVP. Pire, cette Afrique s’est même permise de se rendre ridicule par Ismael Bhamjee. L’ancien candidat à la présidence de la Caf s’est fait simplement exclure de la Fifa pour vente illégale de billets. Triste mon Afrique ! J’ai honte.
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