Quelle sortie malencontreuse de Pape Diop. Quelle mouche l’a piqué? De tout temps, Pape Diop semblait être le saint d’esprit de la Wadésie. De par sa courte posture, son faciès plat et pommettes grasses, son sourire beat de nègre de maison « Jammu Kerr » ou « House Niger » pour les fans de Malcom X. à coté de Madame la présidente, son speech décousu et inintelligent, Pape Diop rassurait dans sa position de deuxième institution de l’état… jusqu’à hier.
Même Wade, le vieux renard édenté ne saurait douter de sa fidélité, celle d’un petit chiot toujours agitant sa queue à la vue de son maitre et de sa famille. Alors, quand Wade, délirant devant les cameras et micros, se permet de taquiner l’ange de la mort et de clamer que s’il lui arriverait de mourir « on m’enterre et organise des élections »! C’est comme, s’il était certain que le parfait Micha, au teint clair et nez aquilin, celui « qui n’a jamais perdu», les remporterait haut-la-main, puisque son remplaçant institutionnel, compte-tenu des pouvoirs limités qui lui sont conférés par sa constitution-torchon, devrait les organiser six mois après sa descente « vers le neuvième cercle de l’enfer de Dante ». Il se dit bien portant, nonobstant une polyarthrose, plus marquée à la hanche lui conférant une légère claudication, une insuffisance rénale chronique que ne sauraient masquer les parfums les plus chers, et enfin d’après les mauvaises langues, puisqu’un toucher rectal n’est pas à l’ordre du jour, une maladie de la prostate. La maladie n’est elle pas qu’une question de perception ?
Cependant, avec la douteuse « grande intelligence » et finesse politique que tous lui confèrent aveuglement, il semble que dans son éternel jeu d’échec avec les masses sénégalaises incultes, terriblement malodorantes de l’expertise de sa blonde, il oublie sciemment un pion important sur l’échiquier, l’une des deux tours, ce vendeur de poisson dont il fit un vice-roi, le dauphin institutionnel après lui. Malgré les suspicions générées à cause de ses relations multiformes avec l’un des fous (ou Bishop pour les anglophiles), et les quolibets soufferts depuis la perte du poste le plus stratégique du point de vue électoral, l’homme d’étal est resté toujours égal à lui-même; effacé jusqu'à ce qu’il soit oublié de tous. Factorisé par zéro, aucun analyste politique considéré comme sérieux ne fait référence à lui dans les schémas et manigances de dévolution du pouvoir. Tels mus par un reflex Pavlovien, les politiques convergent toute leur attention sur les risques de transformation de la république en monarchie. Dans ses gesticulations et ses discours pleins de paraboles Wade offre aux commentateurs à la « Wax sa Xalaat » des « indices et non-dits » et dirige sciemment le regard de la populace vers son « petit aux oreilles rouges » pour qu’il oublie l’évident, le point d’achoppement, l’incontournable, le porteur de couronne.
L’interview de Pape Diop est révélatrice à plus d’un sens. Il affiche une sérénité et un courage étonnant pour oser insinuer que la perte de la mairie de Dakar ne peut être son œuvre mais plutôt, pour les dotés d’entendement, celle de Micha. Bien que rassurant l’opinion mais surtout son maitre que son candidat gagnerait les élections, il glisse un lapsus pathognomonique que malgré la défaite historique du 22 mars, il s’est rendu compte de sa grande popularité durant ses deux ou trois mois de tournée dakaroise. Pour lui, la majorité est «collée à lui », de façon inexplicable particulièrement en ces temps aussi difficiles. Quid des insultes reçues de ces grandes foules rapportées par la presse, certainement une intoxication venant de la vraie opposition?
En tout état cause, quoique puissent dire les Fallènes, aujourd’hui démissionnaires, un Diobène de nationalité exclusivement sénégalaise, quelque soit son insipidité, est plus acceptable comme président de la nation Sénégalaise qu’un français de par sa naissance, sa langue maternelle et sa culture. Prions ardemment, avec la confiance que Wade éprouve pour cet homme, d’une carence intellectuelle inédite, en ce qu’il lui permettrait de «chauffer temporairement» le trône de son seul fils, qu’il lui vienne à l’esprit de démissionner ou même de passer de vie à trépas. Seulement, cette sortie malheureuse arrive au pire moment. Pendant que le président recevait avec faste la communauté Sénégalaise de Chicago en compagnie du prince, cet idiot se permet de faire des déclarations intempestives dans le sens qu’il n’ya point de projet de lois du type « article 35 ». Ne savait-il pas mieux d’éviter de se vanter de son cours magistral à l’Union Européenne sur « l’articulation des paradigmes liberté et développement». Dommage, comme remplaçant du président, il aurait pu offrir le « petit aux oreilles rouges » comme agneau de sacrifice pour son élection au suffrage universel.
Enfin comme le dit si bien Dante dans sa divine comédie :
« En face du vrai qui a visage de mensonge
L’homme doit fermer la bouche autant qu’il peut
Car sans avoir de faute il peut se faire honte »
Dr Ousmane Diallo
Coordonnateur du MRDS aux USA,
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