La Fête du travail, communément célébrée le 1er mai, a été l’occasion pour l’ensemble des centrales syndicales d’inviter les pouvoirs publics à se pencher sur le pouvoir d’achat des travailleurs. C’est le cas de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) qui a entamé une marche de son siège de la Bourse du travail sur l’avenue Lamine Guèye à la place de l’Indépendance en passant par l’avenue de la République, devant le Palais présidentiel et l’avenue Léopold Sedar Sénghor, ex Roume.
La soixantaine d’organisations syndicales affiliées à la Cnts ont terminé leur marche par un défilé où des milliers de travailleurs ont entamé des slogans tournant autour de leur pouvoir d’achat et la cherté de la vie. Des revendications qui entrent en droite ligne avec le thème de la Fête du travail qui est un « travail décent et une amélioration du pouvoir d’achat pour une vie décente ». Des manifestants ont aussi brandi des sacs, des pots de lait, de café, des cartons de sucre, tous vides. Ils ont aussi crié leur « faim » et la vie chère ».
A la fin du défilé, Mody Guiro, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), a estimé que « la manifestation traduit la demande sociale, les préoccupations du monde du travail ».
La procession des travailleurs affiliés à la Cnts a été rehaussée de la présence des leaders de l’opposition comme Amath Danshoko du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), d’Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt) du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Ousmane Tanor Dieng, et du pouvoir comme les professeurs Iba Der Thiam, Coordinateur de la Cap 21 et Kalidou Diallo, ministre-Conseiller du président de la République.
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