Suite à la hausse du prix du sac de farine de 1050 Fcfa, les boulangers préviennent : si d’ici lundi l’Etat ne réagit pas, la hausse du prix du pain est inévitable. C’est du moins ce que nous a confié le président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal, Amadou Gaye, joint hier au téléphone.
Tout en se souciant du gorgoolou Sénégalais, le président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal regrette néanmoins cela et estime malheureusement que ce n’est pas la première fois que le prix de la farine augmente. Et malgré ces augmentations répétées, la baguette de pain reste encore à 150 Fcfa. Maintenant, dit-il « nous allons nous réunir samedi et ce que je peux vous dire c’est qu’il y a de forte chance que nous puissions réajuster le prix du pain au vu de tous les facteurs qui surviennent ».
L’autre aspect qu’a tenu à soulever notre interlocuteur est relatif aux charges afférents à la fabrication du pain. De l’avis du président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal, « en plus de la farine, on a assisté à des hausses des prix du gas-oil par exemple sans occulter l’électricité qui fait parfois défaut ». Autant de facteurs qui le réconfortent dans sa thèse comme quoi les boulangers ont aujourd’hui raison de penser à une augmentation du prix de la baguette de pain. Lequel prix d’ailleurs, nous rappelle M.Gaye n’a pas changé, depuis 2002. Il est toujours à 150 Fcfa.
Maintenant, à combien pourrait coûter la miche de pain, notre interlocuteur estime qu’il ne leur revient pas à eux uniquement de décider du nouveau prix. « nous devons nous concerter avec l’Etat pour voir quel sera le nouveau prix. Nous sommes tout de même conscient du fait que les Sénégalais sont fatigués ». Signalons que les boulangers se réunissent demain samedi en Assemblée générale. Il s’agira pour ces derniers, nous confie notre source, de voir quelle stratégie adopter face à cette hausse de 1.050 Fcfa sur le prix de la farine, qui rappelle d’ailleurs que si les boulangers sont restés durant tout ce temps, malgré les hausses répétées du prix de la farine sans réagir, c’était pour les populations qui ont, tout de même droit à du bon pain.
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