Le budget du ministère du Tourisme et des Transports aériens a été arrêté, pour l’année 2016, à 22 milliards 880 millions 117 140 de F Cfa, contre 21 milliards 863 millions 741 240 de F Cfa pour l’année 2015. Ce qui fait une augmentation de 1milliard 16 millions 375 900 de F en valeur absolue et 4, 65% en valeur relative.
Ce budget est réparti en dépenses de personnel, en dépenses de fonctionnement, en dépenses de transfert, en dépenses en capital et enfin en transfert de capital. Mais avant son vote, les députés ont axé principalement leurs interpellations sur le cas de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd), de Sénégal airlines, des aérodromes intérieurs du pays ainsi que de la relance et la promotion du tourisme (culturel, religieux…) dans notre pays. Une occasion saisie par le ministre du Tourisme et Transports aériens, Maimouna Ndoye Seck pour soutenir, au sujet de la relance et la promotion du tourisme dans notre pays, que le secteur du tourisme constitue l’un des piliers de l’axe 1 du Pse. Elle a ajouté que le développement du tourisme passe par des actions concertées et transversales internes du gouvernement. « Puisque des questions comme la sécurité, l’environnement, les moyens, l’investissement doivent être adressées pour arriver à atteindre notre objectif de placer le Sénégal parmi le top 5 des destinations touristiques en Afrique. Notre contrainte principale réside dans la disponibilité des ressources financières», a-t-elle indiqué. Face au tourisme balnéaire qui est limité dans le temps, elle a estimé que le tourisme intérieur, le tourisme culturel, le tourisme religieux sont des éléments extrêmement importants. Elle a invité, dans ce sens, à faire connaître nos sites culturels et religieux, avant de rappeler la mise en place des projets e-tourisme, micro tourisme et éco-tourisme qui ont eu des dotations dans ce sens ».
Mme Maimouna Ndoye Seck a précisé, quant aux problèmes liés à la mobilité des touristes dans notre pays, que l’autorité de régulation de l’aviation civile nationale a simplifié les procédures pour l’arrivée des charters. « Aujourd’hui, en 48 heures, un acteur qui veut affréter un vol charter a la possibilité de le faire, tout ceci dans le but de favoriser l’arrivée de ce type de vols », a-t-elle expliqué. Sur la cherté des billets, elle a fait comprendre que malheureusement, les prix sont librement fixés. «Là où le gouvernement du Sénégal peut intervenir, c’est sur les taxes et les droits de timbre qui figuraient dans les billets d’avion.
Les redevances aéroportuaires ont également été abaissées de 50% pour accompagner la promotion touristique. Le reste, ce sera la concurrence, d’où l’importance de relancer notre compagnie Sénégal airlines », a-t-elle renchéri. En clair, « c’est la relance de Sénégal airlines et les partenariats à nouer avec d’autres compagnies pour accroître les arrivées au Sénégal et les départs vers l’Europe qui nous permettront de baisser, de façon conséquente, les prix des billets », a-t-elle assuré. Au sujet des réceptifs hôteliers, elle a fait savoir que sur les 745, seuls 100 sont réglementés aujourd’hui et qu’une loi est en cours d’élaboration pour prévenir l’ensemble des classifications afin d’avoir une règlementation correcte.
376 milliards, coût global du projet de l’Aibd à ce jour
Sur le transport aérien, le ministre du Tourisme et des Transports aériens a indiqué que l’Aidb qui est conçu comme un outil économique très important, l’a été dans la précipitation et que c’est la situation qui a fait que des travaux ont été ajoutés à des moments donnés et des difficultés ont été rencontrées. « C’est un contrat de construction et non de concession qui a été donné à Saoudi Bin Laden Group. Il était à 35% de taux de réalisation juste à l’arrivée du président Macky Sall. Pour le financement, à ce jour, le coût global du projet est de 376 milliards de F Cfa et 332 milliards ont été décaissés, en ce moment. Aujourd’hui, nous sommes à un taux de réalisation de 88%. Un taux en phase avec le niveau de réalisation des travaux», a détaillé Mme le ministre. Aussi, a-t-elle fait savoir, que « 214 familles sur 342 (touchées par le projet) ont été réinstallées soit un taux de 62% ». Pour ceux qui n’ont pas reçu leurs indemnisations, elle a précisé que ce sont ceux qui sont confrontés à quelques difficultés administratives mais que toutes les ressources financières sont disponibles.
Au sujet de Sénégal airlines, elle a soutenu que le principal problème a été le choix non judicieux des avions et des destinations. En outre, elle a expliqué que Sénégal airlines n’a plus de flotte et traine des pertes cumulées de 68 milliards à côté d’une dette de plus de 60 milliards dont plus de 30 milliards dus à l’Etat et à ses démembrements. « Si Sénégal airlines est encore là, c’est grâce à une volonté du chef de l’Etat de maintenir un avion national pour en faire un instrument majeur du hub aérien. Des démarches sont en cours pour la restructuration financière et la relance de la compagnie», a-t-elle précisé. Tout en annonçant la flotte d’un avion de 50 places à partir de la mi-décembre pour desservir la Casamance ainsi que le projet de réhabilitation de sept aérodromes régionaux dans une phase prioritaire dont ceux de Kaolack, Kédougou, Matam, Touba, Saint-Louis, Ziguinchor, Tambacounda. Déjà, 1 milliard a été alloué pour le démarrage de l’étude du projet de réhabilitation, avec une piste de 2.500 mètres de longueur sur 30 mètres à 40 mètres de largeur pour chaque aérodrome, a aussi porté à la connaissance des députés, Mme le ministre.
Aeroport international Blaise Diagne : Le gouvernement restera très ferme pour la fin des travaux, selon Maimouna Ndoye Seck
«Le gouvernement restera très ferme pour la fin des travaux puisque ce projet est extrêmement important dans le programme économique du président de la République.
Nous examinons d’autres propositions de partenaires qui se disent prêts à finaliser les travaux de l’aéroport. Nous nous fixons l’objectif de terminer les travaux de cette infrastructure avant la fin de l’année 2016. L’aéroport Léopold Sédar Senghor atteignant ses limites, il nous faut prendre toutes les dispositions nécessaires pour que ses activités soient transférées à l’Aibd.
12 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (20:30 PM)S. Diallo
En Décembre, 2015 (22:32 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (02:43 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:19 AM)Rokia
En Décembre, 2015 (11:38 AM)Marcel
En Décembre, 2015 (16:33 PM)Kiroman
En Décembre, 2015 (16:41 PM)TROUVER D'AUTRES LEVIER MME LA MINISTRE
Anonyme
En Décembre, 2015 (00:44 AM)Une flotte ne doit elle pas avoir plus d'un élément (avion dans ce cas)?
Damay lathié rékk
Rek
En Décembre, 2015 (10:10 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (12:14 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (18:41 PM)Steph
En Décembre, 2015 (07:28 AM)Participer à la Discussion