L'environnement des affaires au Sénégal ne permet pas à l'investisseur privé de prendre des risques, estime le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Cama.
"Les autorités publiques doivent desserrer l’étreinte autour du secteur privé et améliorer l’environnement des affaires, pour favoriser la croissance économique. Des réformes ont été entreprises par l’Etat, mais nous estimons qu’il n'y a pas une accélération pouvant permettre à l’investisseur de prendre des risques", a affirmé M. Cama.
Il intervenait vendredi à un forum sur "l'investissement et l’environnement des affaires". La réunion était organisée par l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la Fondation Trustafrica et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du gouvernement canadien.
"Les autorités publiques doivent relever les défis de la politique économique, de la fiscalité et de l’environnement juridique, pour motiver les investisseurs et accroitre la croissance économique", a plaidé le président de la CNES, l'une des plus importantes organisations patronales du pays.
Il estime que l’environnement juridique au Sénégal est confronté à des "lenteurs" et à des "dysfonctionnements [qui] pourraient décourager les investisseurs".
Durant ces dernières années, le gouvernement sénégalais a opéré des changements qui lui ont valu un meilleur classement au Doing Business, l'instrument avec lequel la Banque mondiale évalue les politiques d'incitation à l'investissement privé de nombreux pays.
Le ministre du Plan, Abdoulaye Baldé, qui participait aussi au forum, est d'avis que l'économie informelle occupe "une place prépondérante" dans l'économie sénégalaise.
L'analyse de l'environnement des affaires doit prendre en compte les "contraintes" relatives à la diversification et au développement des activités industrielles, a-t-il souligné.
Il a préconisé une "meilleure adéquation" entre la formation universitaire et le marché du travail.
"J’insisterai sur tous les avantages que l’économie pourrait tirer du dialogue constant entre le monde académique et celui de l’entreprise. Une meilleure adéquation de la formation avec l'emploi" doit être recherchée, a dit M. Baldé, en présence d'universitaires et de représentants du secteur privé.
Cette adéquation devrait entraîner "une plus grande compétitivité de notre économie", espère-t-il.
12 Commentaires
Demeusde
En Octobre, 2013 (16:58 PM)Jang
En Octobre, 2013 (17:02 PM)Deveniriches
En Octobre, 2013 (17:04 PM)Abdallah
En Octobre, 2013 (17:14 PM)Pour cette année 1434 de l’année musulmane le jour d’Arafaah coincidera au Lundi 14 Octobre 2013, in shaa ALLAH.
D'après Abou Qatada (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a été interrogé concernant le jeûne du jour de 'arafat. Il a dit: «Il expie l'année précédente et l'année en cours». (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1162)
Jeuner le jour d’Arafaah conduit au pardon de deux années de suite.
Le Prophète Mohamed Salla Allahou Alaihi wa Sallam a également dit : « La meilleure des invocations (Douaâ), c’est l’invocation du jour de Arafat. Et la meilleure des paroles que j’ai prononcée, ainsi que les Prophètes avant moi est : La Ilaha Illa Allah wahdahou La Charika Lah, Lahou Al Moulkou wa Lahou Al Hamdou wa Houwa Ala Koulli Chay’ine Qadir ! ». Ce qui signifie : « Il n’existe pas de divinité autre qu’Allah, à Lui appartient La Royauté et à Lui reviennent Les Louanges. Et c’est Lui qui est capable de tout. ». (Rapporté par l’imam Thirmidi et l’imam Al Bayhaqi et déclaré authentique par Cheikh Al-Albani)
English:
This Muslim Calendar year 1434, the day of Arafaah will be on Monday 14th of October 2013.
It was reported from Abu Qutaadah (may Allaah be pleased with him) that the Messenger of Allaah (peace and blessings of Allaah be upon him) was asked about fasting on the Day of Arafaah. He said, 'It expiates the sins of the previous year and of the coming year.' (Narrated by Muslim).
Fasting on this day is expiation for two years.
The Messenger (PBUH) also said: ‘The best of supplications is the supplication on the day of ‘Arafah and the best which I and the Prophets before me have said (is):“La Ilaha Illa Allah wahdahou La Charika Lah, Lahou Al Moulkou wa Lahou Al Hamdou wa Houwa Ala Koulli Chay’ine Qadir!” which means ‘None has the right to be worshipped except Allaah, alone, without partner. To Him belongs all praise and sovereignty and He is over all things omnipotent.’
Yves
En Octobre, 2013 (17:46 PM)Harvey
En Octobre, 2013 (18:46 PM)étonnant pour un pays qui se targue d'être pétri de ressources humaines.
Je connais bien M. Cama: quels risques a t il jamais pris au Sénégal? SSI??? locations de bateaux????BINTA SA????hôtellerie: il est confronté à des contestations de la part d'héritiers légitimes. ......
Main mise totale et absolue sur la CNES: il ne veut même pas prendre le risque de renouveler à due date les instances de cette centrale amorphe et soporifique.
Bessell
En Octobre, 2013 (18:54 PM)Nos Chefs D'entreprises
En Octobre, 2013 (20:08 PM)Surtout nos hommes d'affaires dits nationaux. Ils sont de la pire espéce. Ils volent leurs propres entreprises pour les mettre en difficultés. Ce sont les plus gros organisateurs de la fuite des capitaux vers l'extérieur. Ils ont tous des comptes à l'étranger dans des paradis fiscaux pour y planquer l'argent qu'ils ont volé de leurs entreprises.
Si les entreprises étrangéres qui sont implantées au Sénégal, rapatrient des bénéfices, nos fameux entrepreneurs nationaux volent leurs entreprises pour planquer l'argent hors du pays.
Les travailleurs de ces entreprises de nationaux, sont mal payés, n'ont aucun plan de carriére, aucun plan de formation et leur promotion dépend du bon vouloir du patron même s'il sacrifient leur vie pour l'entreprise.
Tous les sénégalais qui vivent heureux sont dans des entreprises étrangères qui savent ce que celà veut dire travailler.
Nos chefs d'entreprise nationaux oublient que pendant qu'ils sont entre 4 avions et dans des hôtels de luxe, il y a les travailleurs qui sont au charbon. Donc ce sont les travailleurs qui font vivre le patron d'entreprise et non le contraire.
Il n'y a aucune société de nationaux qui est en régles avec le fisc ou les institutions sociales.
L'environnement des affaire peut et doit être amélioré, mais pas dans le sens que vous le voulez. Vous n'êtes que des francs tireurs, mais pas des investisseurs
Mayday
En Octobre, 2013 (20:24 PM)Oumar6455
En Octobre, 2013 (20:32 PM)Mon Vieux
En Octobre, 2013 (21:52 PM)Maky Doudém
En Octobre, 2013 (12:18 PM)Participer à la Discussion