La cour des comptes du Sénégal, sous l'initiative pour le développement de l'Intosai, a tenu hier une réunion de planification des vérifications pilotes de gestion de la dette publique. "La problématique de la dette publique et sa gestion a un effet direct sur la lutte pour le bien être des populations.Cette dette, constituée de l'ensemble des engagements financiers pris sous forme d'emprunts par l'État, les collectivités locales et les organismes qui en dépendent, traduit les besoins de financement", estime Abdou Bam Guèye, Président de la cour des comptes du Sénégal.
Dans un contexte de rareté des ressources et des besoins croissants de financements de l'économie, retient-il, la "tentation est grande". Cette voie empruntée par nombre des pays en développement a conduit à une accumulation de la dette sans limite avec les capacités réelles de remboursement.
En plus, souligne-t-il, la gestion des ressources tirées de l'endettement constitue un défi sur sa structure, son choix des secteurs bénéficiaires. Il en est de même pour son efficacité. L'exigence d'une meilleure gestion de la dette oblige aussi la mise en place de mécanismes de coordination des politiques budgétaires et monétaires.
Ces mêmes politiques sont fondées sur le souci de la transparence, de la responsabilité et sur la nécessité d'un contrôle externe indépendant. Le programme transrégional de renforcement des capacités des institutions supérieures de contrôle devrait permettre la mise en place d'un système d'audit de gestion de la dette publique.
Mais, aider à faire accepter les recommandations des audits et son amélioration dans les pays cibles. Le programme passe au préalable par l'identification des besoins, à l'élaboration de manuels de vérification, la formation et la conduite d'audits.
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