Les prix des produits pétroliers vont connaître une énième hausse au Sénégal dès la semaine prochaine. De sources sûres, nous apprenons que les autorités ont déjà pris la mesure de procéder à cette énième hausse des prix des produits pétroliers et n’attendent que la semaine prochaine pour la faire appliquer. Une nouvelle qui ne va certainement pas réjouir les automobilistes.
Dès la semaine prochaine, les Sénégalais feront face à une nouvelle hausse des prix des produits pétroliers, notamment le carburant. Les autorités qui ont déjà pris la mesure n’attendent que la semaine prochaine pour la faire entrer en vigueur. Une énième hausse qui confirme que le Sénégal est le pays de l’espace de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) où les prix des produits pétroliers sont les plus chers. Déjà dans un article paru ici la semaine dernière et que nous reprenions de Jeune Afrique, il était mentionné que malgré cette cherté du carburant, les prix vont continuer à connaître une hausse vertigineuse jusqu’en septembre ou octobre. En ce moment même, le litre de l’essence super se vend au Sénégal à 732 Fcfa. Le gasoil coûte 560 Fcfa le litre. Outre le Super et le gasoil, le carburant dont se servent les pirogues va subir une hausse. En fait, ce sont tous les produits du carburant qui sont concernés par la mesure de hausse prise par les autorités. Dans l’article de la semaine dernière de Jeune Afrique repris par Nettali, le secrétaire permanent du Comité national des hydrocarbures (Cnh – une structure rattachée au ministère de l’Energie et qui fixe justement les prix des produits pétroliers) M. Carmello Robert Sagna, avait lui même averti que « de nouvelles augmentations sont à prévoir dans les prochaines semaines, car, à l’approche de l’été, les tensions sur le marché américain causent chaque année une escalade au niveau des prix des produits raffinés et plus particulièrement de l’essence ». M. Carmello Robert Sagna pour justifier les raisons qui font que les prix du carburant au Sénégal sont les plus élevés dans l’espace Uemoa, trouvait comme explication que « chaque pays choisit son marché de référence pour s’approvisionner en combustibles et applique ses propres taxes. Il y a aussi des gouvernements qui subventionnent l’essence et le gasoil ».
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