Dakar, 10 sept (APS) - L'ancien ministre de l'Intégration africaine, Doudou Sarr, a estimé dimanche que le directeur général de la SENELEC ‘'n'est pas fautif'' dans les délestages auxquels le Sénégal fait face depuis plusieurs semaines.
‘'Le fautif dans ce cas, ce n'est pas le directeur général de la SENELEC. Il travaille en fonction des moyens mis à sa disposition'', a notamment dit M. Sarr qui était l'invité de l'émission ‘'Grand Jury'' de la RFM.
‘'La SENELEC est une entreprise parapublique. La politique énergétique n'est pas définie par le directeur de la SENELEC. Elle est définie par le gouvernement'', a souligné Doudou Sarr, responsable de l'Union pour le renouveau démocratique/Front pour l'alternance (URD/FAL) devenue Nouveau parti (NP, mouvance présidentielle).
‘'Quelle est la place qui est donnée, dans la Stratégie de croissance accélérée, à la composante énergie ?'', s'est interrogée Doudou Sarr qui était ministre dans le premier gouvernement dit de l'alternance dirigé par Moustapha Niasse.
Il a ajouté que ‘'c'est cela qui est en cause. Ce n'est pas le directeur général de la SENELEC''.
‘'La SENELEC fonctionnera quand l'Etat lui en donnera les moyens'', a estimé M. Sarr, rappelant avoir été agent de cette entreprise.
‘'La SENELEC fonctionnera quand l'Etat la paiera à temps. La SENELEC fonctionnera quand l'Etat comprendra qu'il est nécessaire d'anticiper sur l'évolution de deux courbes que sont la courbe d'évolution de la demande solvable et la courbe d'évolution des capacités de production de la SENELEC'', a-t-il souligné.
‘'Comment évoluent de ces deux courbes ?'', s'est-il encore demandé, en ajoutant que dans le domaine de l'énergie électrique comme dans le domaine de l'eau, ‘'le gouvernement ne prévoit pas''.
Economie
0 Commentaires
Participer à la Discussion