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Economie

SITUATION DE LA SENELEC: Le Ps exige un audit sur les milliards investis

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SITUATION DE LA SENELEC: Le Ps exige un audit sur les milliards investis

Le Parti socialiste (ps) exige, dans une déclaration en date du 24 juin, tout comme pour l’Anoci, un audit indépendant sur les milliards “prétendument” investis dans la Senelec. Les camarades de Ousmane Tanor Dieng soutiennent que ce secteur qui souffre du “pilotage à vue”, est infesté par les "lobbies politico-affairistes".

Le parti socialiste (ps) "exige, tout comme pour l’Anoci, un audit indépendant des milliards prétendument investis dans la Senelec, sans qu’aucune amélioration notable ne soit constatée dans la qualité du service public de l’électricité". Ces propos sont contenus dans une déclaration en date du 24 juin.

Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng, le secteur de l’électricité, qui souffre du "pilotage à vue caractéristique de la gestion du pouvoir en place", est également infesté par les "lobbies politico-affairistes" pour qui l’enrichissement sans cause constitue le seul critère d’allocation de la dépense publique. Sous ce rapport, renseigne la même source, comme pour les dépenses de fonctionnement et d’investissement englouties par l’ANOCI, le Ps demande des comptes sur l’argent du contribuable. Les socialistes constatent que la "même parole publique, qui a proclamé à maintes reprises la fin des délestages qui, après les courts moments de répit qui suivent les protestations populaires, reprennent de plus belle". De délestage, l’approvisionnement en électricité est passé au stade de la pénurie et du rationnement malgré les centaines de milliards que le Gouvernement dit avoir injecté dans la SENELEC, renseigne la même source.

Par ailleurs, parlant de la loi de finances rectificative 2009 par l’Assemblée Nationale, le Parti socialiste considère qu’il s’agit "d’une provocation d’Abdoulaye Wade et de son Gouvernement, lesquels veulent faire supporter aux populations leur train de vie dispendieux, en ponctionnant les dépenses sociales, après la suppression de la subvention sur le gaz et l’annonce de l’augmentation du prix de l’électricité".

Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng, malgré une baisse des recettes de 135 milliards de FCFA, la Loi de finances rectificative 2009 augmente de 40,5 milliards de FCFA le budget de la Présidence de la République par rapport au budget initial de 2009. Contre les desseins de régression sociale du pouvoir en place, le Parti socialiste demande aux populations de renforcer la lutte pour la préservation et l’augmentation de leur pouvoir d’achat et de s’opposer à toute nouvelle hausse du prix de l’électricité, souligne la même source. Les socialistes soutiennent que les objectifs de recettes avancées ne tenaient compte ni de l’environnement international marqué par la crise financière, ni de la situation économique nationale caractérisée, successivement, par un endettement intérieur qui plombe l’activité économique, des secteurs économiques en régression comme la pêche ou le tourisme, le pouvoir d’achat des salariés et des paysans en chute constante et des perturbations accentuées dans l’approvisionnement en énergie des ménages et des entreprises.

Le Ps pense qu’il est à la fois cocasse et paradoxal d’observer qu’Abdoulaye Wade, qui "avait décrié partout le « binôme aide-développement », soit aujourd’hui obligé d’une part de battre sa coulpe, en étant contraint de payer la dette intérieure du Sénégal avec un emprunt de 82 milliards de FCFA de l’Agence française de développement (AFD) et d’autre part de tendre la main pour solliciter des dons budgétaires des Pays Bas, du Canada, de l’Union européenne, de l’AFD et de l’Allemagne afin de pouvoir présenter un budget rectificatif honorable".

Obnubilés par leur propagande sur le budget qu’ils veulent, coûte que coûte, doubler, puis tripler, voire quadrupler, Abdoulaye Wade et son Gouvernement, soulignent les socialistes, en arrivent à fouler au pied le principe de sincérité qui doit guider toute élaboration budgétaire. "Avec l’aveu d’une baisse de 135 milliards de FCFA des recettes intérieures fiscales et non fiscales et d’une chute de 5,2 à 3,1% du taux de croissance par rapport aux prévisions initiales du budget 2009, la crédibilité de la parole publique des gouvernants de ce pays reste encore un sujet de préoccupation", soutient la même source.



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