Malgré son statut de « ville sainte », des choses à la limite de l’incroyable se produisent presque tous les jour à Touba la capitale du mouridisme. La toute dernière affaire en date est l’histoire d’adultère qui alimente les discussions. S. Fall, la «drianké» d’un richissime homme d’affaire et marabout de surcroît, a été surprise en pleine partie de jambes en l’air avec Pape B, un jeune militaire qui n’est autre que le fils de son voisin.
S. Fall est une sublime dame d’origine mauritanienne aux formes généreuses et mariée depuis près d’une décennie à un richissime marabout commerçant, la soixantaine bien sonnée, et très populaire surtout dans le milieu import-export. Mais comme le dit l’adage, l’argent ne fait pas forcément le bonheur, et notre marabout businessman l’aura appris à ses dépens. Pendant que ce dernier faisait le tour du globe pour renforcer son business, sa si ravissante et charmante femme qui pourrait facilement faire tomber des nues un ange, s’ennuyait à mourir toute seule dans sa villa de luxe, et ce malgré la présence de ses trois domestiques. D’autre part avec ce manque terrible, S. Fall restait, tant bien que mal, fidèle à son sédentaire de mari, peut-être bien parce que n’ayant guère d’autres choix. Du moins jusqu’à l’arrivée du fils du voisin Pape B un jeune militaire d’une vingtaine d’années qui passait ses vacances auprès de sa famille, tout allait bien. Et chaque après-midi, le jeune qui s’adonnait à son jogging, son passe-temps favori a tapé à l’oeil par la drianké. Puis s’en suivit une relation «amicale» entre les deux avec des cadeaux par-ci et des services gratuits par-là. Eh oui ! Ce qui devait arrivait arriva. Sous prétexte de lui donner des coups de main comme par exemple pour ces travaux de jardinage, S. Fall invitait, de manière répétée, le jeune homme dans sa demeure. Mais en réalité, à l’abri des regards indiscrets, les deux se livraient à des parties chaudes de jambes en l’air. Hélas l’inévitable se produit lorsqu’ils furent surpris par une des domestiques qui, plus tard fit courir le bruit jusqu’à ce que presque tout le quartier soit mis au parfum de l’histoire. Aux dernières nouvelles le militaire, très mal à l’aise devant ses parents très conservateurs, s’est déplacé vers la petite côte chez un de ses amis, alors que la «grande dame», elle, attend paisiblement le retour de son «malheureux vieux mari». Et dire qu’on se tue pour nous tracer un visage parfait de la ville de Touba !
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