Domicilié à Diyabougou dans l’arrondissement de Bala, Abdoulaye Traoré, est ce qu’on appelle dans le milieu, un cheval de retour, pour avoir engrossé à deux reprises sa copine, une mineure de moins de 18 ans. Sentant l’étau se resserrer autour de lui, il envoie de la cola et la somme de 75 OOO FCFA aux parents de la victime, pour demander sa main afin d'échapper au marteau de la justice. Mais, mal lui en a pris puisqu’il a été appréhendé et expédié à la citadelle du silence.
Entre le marchand Abdoulaye Traoré, âgé de 35 ans, et la mineure K.S âgée seulement de 17 ans, c’est une longue histoire d’amour qui ne saurait terminer. La belle fille, habite dans une famille à Diyabougou, où le marchand Abdoulaye Traoré était bien intégré. Ce qui lui permettait de rester souvent seul avec la fille. Seulement, au bout de quelque temps, celle-ci tombe malade, et bénéficiera d’une attention particulière de sa famille, qui l’accabla de questions. Au finish, la fille qui venait de souffler ses 14 bougies, finira par passer aux aveux en racontant l’histoire d’où il ressortait que le marchand abusait d'elle, avant de l’engrosser. Interpellé, le mis en cause reconnaît être l’auteur de la grossesse, et sollicite un règlement à l’amiable, avant de s’engager à s’occuper de sa petite dulcinée jusqu’à terme. L’affaire est alors étouffée. C’était en 2006. Le temps de se refaire une santé, et la revoilà encore en état de grossesse des œuvres de son amant marchand. Au courant du mois d’avril, l’oncle de la fille est informé de l’état de grossesse de K.S. Sentant l’étau se resserrer autour de lui, le marchand envoie de la cola et la somme de 75 000 FCFA chez les parents de la fille, pour demander sa main. Mais, cette fois-ci, les choses se présentent mal pour lui. L’oncle ne l’entendra pas de cette oreille, et portera plainte chez les pandores de la brigade de Goudiry qui, après interrogation, ont déféré le marchand qui sera placés sous mandat de dépôt à la citadelle du silence. L’histoire que le marchand a racontée jeudi à la barre du tribunal départemental était visiblement cousue de fil blanc, et il a dû la fabriquer du fond de sa cellule, durant les quelques jours de détention préventive qu’il a passé à la citadelle du silence. Laquelle histoire a irrité le substitut du procureur Ababacar Sadikh Niang, qui a requis 2 ans dont 6 mois ferme à l’encontre du maniaque, avant de demander au juge de faire droit à la partie civile, qui a réclamé la somme de 100 000 FCFA. Le juge l’a finalement condamné à 6 mois assortis d’un sursis, 100 000 FCFA d'amende ferme et 100 000 FCFA de dommages et intérêts à allouer à la partie civile, avant de fixer la contrainte par corps au maximum.
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