Depuis l'annonce de la mort de son fils, Armand Alfred Kingbo, mortellement poignardé le 12 juin dernier, par un de ses camarades de classe, la dame Marie Danielle Coly reste inconsolable. "L'Observateur" qui est allé à sa rencontre hier, à la maison mortuaire à l'Unité 15 des Parcelles Assainies de Keur Massar, est parvenu à lui tirer quelques mots. En dépit des circonstances douloureuses dans lesquelles elle a perdu son fils, de l'atmosphère pesante qui enveloppe le domicile familial, Marie Danielle Coly s'est confiée, contant les vertus de son défunt garçon, parti à jamais à la fleur de l'âge.
"C'est vers 14 heures (avant-hier), que l'un des camarades de classe de mon fils, Armand Alfred Junior Kingbo, est entré avec fracas dans notre maison (dans un immeuble R+3 sis à l'Unité 15 des Parcelles Assainies de Keur Massar) pour m'annoncer que Armand a été poignardé au cœur. Je me suis dit dans mon for intérieur que mon fils est alors décédé. J'ignore comment je suis parvenue à rallier le Cem où le drame s'est produit. A mon arrivée, la foule de personnes qui était à son chevet, s'était dispersée. Armand venait d'être évacué à l'hôpital de Keur Massar. Des témoignages que j'ai reçu sur place, il s'avère que le coup de poignard qui lui a été porté, était d'une telle violence, qu'il est mort sur le coup. Aux Urgences de l'hôpital de Keur Massar, les médecins n'ont pu rien faire d'autre que de constater son décès. Une scène m'a intriguée. A l'examen du corps, les médecins ont fini par craquer à la vue de la profondeur de la plaie occasionnée par le coup de poignard reçu. Après le drame, les parents du meurtrier de mon fils sont venus nous demander pardon. Et évidemment, en tant que croyants, nous avons effectivement pardonné. Mais, cela ne peut effacer la douleur que je ressens. Depuis le décès de mon fils, je veille jusqu'à l'aube à cause des ses images qui défilent en boucle dans ma tête."
"Armand était très attaché à moi et le voisinage le surnommait gros bébé"
"Armand me suivait partout, au point que les voisins le surnommaient gros bébé. Depuis sa naissance, le 17 octobre 2002, il est toujours resté un garçon sage et attaché à sa mère. Il était aussi un bon élève. L'année dernière, il a réussi à l'examen d'entrée en 6e à l'Ecole 16. Puis, il a intégré le Cem de Keur Massar II. Armand était l'ami de tous dans le quartier. Vu qu'il était toujours prompt à rendre service, des voisins venaient le chercher jusque dans la maison pour le commissionner. Samedi dernier, il a fait sa Confirmation qui a été précédée par le baptême et la Première communion. En principe, l'autre étape importante de sa vie qui devait suivre, c'est le mariage. Mais la grande faucheuse l'a emporté à la fleur de l'âge. Nous comptons l'accompagné auprès de notre Seigneur samedi prochain, pour son inhumation au cimetière Saint-Lazard de Béthanie, après une cérémonie funéraire à l'église des Martyrs de l'Ouganda", a-t-elle confié.
Le drame – À l'Unité 15 des Parcelles Assainies de Keur Massar, le mobile de ce crime taraude encore les esprits au sein du voisinage. Ici, on peine à cerner ce qui a réellement poussé son camarade de classe, François Biagui, à lui porter ce coup mortel.
Des interrogations que l'enquête ouverte à cet effet, permettra certainement d'élucider et renseigner sur le mobile du crime survenu le 12 juin dernier.
Ce jour, vers 14 heures, les élevés de la classe de 6e du Cem de l'Unité 14 évacuent leur classe après une épreuve écrite. Pendant ce moment de pause, ils se retrouvent dans la cour de l'école. C'est sur ces entrefaites qu'Armand à eu un échange de propos houleux avec un camarade de classe à qui il lance : "Tu es un nullard."
Blessé par ces propos, le camarade en question, François Biagui, l'invite à répéter ce qu'il a dit. Ce que fit la victime. Biagui s'arme d'un couteau tiré de son sac et le plante d'un trait dans la région du cœur d'Armand qui s'affale et meurt la minute suivante, avant son évacuation à l'hôpital de Keur Massar.
45 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2017 (14:13 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (14:14 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (14:25 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (14:28 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (14:34 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (14:40 PM)Tatina
En Juin, 2017 (14:44 PM)Old School
En Juin, 2017 (14:52 PM)On dirait que les gosses sont devenus plus violents que leurs aines car des moqueries , il ya en toujours eu et il y en aura toujours a l ecole mais a notre époque ca se soldait avec des bagarres du samedi midi , avant d aller en week end, pour ne pas subir la foudre des profs le lendemain.
Anonyme
En Juin, 2017 (14:56 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (15:06 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (15:11 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (15:35 PM)Baba
En Juin, 2017 (15:39 PM)LES PARENTS BIEN LEUR FILS DE QUOI IL EST CAPABLE
CE N EST PAS DU HASARD
Diarra
En Juin, 2017 (15:43 PM)Kdg
En Juin, 2017 (15:55 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (16:04 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (16:06 PM)Deug
En Juin, 2017 (16:13 PM)Macky Korr Marieme Faye
En Juin, 2017 (16:25 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (16:28 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (16:41 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (16:49 PM)A défaut du savoir on use la violence.
Non senegal dou deme!!! Cmt avancer si les enfants qui vont
A l ecole et sensé prendre la relève se promènent avec des armes à l école
Hallucinant!!!!
Anonyme
En Juin, 2017 (16:58 PM)Modou
En Juin, 2017 (17:09 PM)Autre chose:
Il faut arreter de tuer les animaux ( poules, moutons, etc... ) devant les enfants.
Il faut proteger nos enfants et les empecher d'assiter a ces scenes qui paraissent banales mais qui s'installe durablement dans le subconceient de l'enfant.
Anonymorts
En Juin, 2017 (17:34 PM)Demission
En Juin, 2017 (17:37 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (18:29 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (20:06 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (20:06 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (20:38 PM)Lougatois
En Juin, 2017 (20:51 PM)Meme nos vieux, s'ils sont vexes,veulent faire appel a leur fils pour laver l'affront
La facon dont nous sommes accro a la lutte avec frappe montre que nous sommes fascines par la violence et que les gens jubilent quand le sang coule chez Ardo
Meme nos imams se donnent des coups de poingts dans un coin de la mosquee
Notre present Maky Sall adepte de la brutalite avait use de la violence pour voter alors qu'il n'en avait pas le droit
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Anonyme
En Juin, 2017 (21:25 PM)Inspé Gadget
En Juin, 2017 (21:35 PM)Peine De Mort
En Juin, 2017 (21:35 PM)Wa salam
Anonymele Thiessoiss
En Juin, 2017 (22:02 PM)vous savez on s en fout de ces présidents qui se relayent au sommet de l état et puis ce ne sont pas eux qui ont mis ces enfants au monde ou sont leurs parents
je crois détenir la solution
c est a dire avant d être majeur les parents doivent repondre des crimes et delits commis par leurs enfants mineurs et la le probleme est regle
Atitaou
En Juin, 2017 (22:37 PM)Lougatois
En Juin, 2017 (23:04 PM)Nos opposants ,une fois au pouvoir ,installent la [ BANDICRATIE ] comme tout le monde
Seulement, on est oblige de choisir parmi des gens qui ont vole des milliards pour avoir les moyens de battre campagne
J'ai dit que nous senegalais la violence est dans nos genes et notre attachement a la lutte avec frappe en est un exemple
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Anonyme
En Juin, 2017 (00:22 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (01:15 AM)Benn Waay
En Juin, 2017 (10:28 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (21:05 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (22:33 PM)Lougatois
En Juin, 2017 (23:23 PM)Le senegalais, surtout la gente feminine , n'est jamais fier quand il a un fils poltron,tapette ou peace and love et les gens sont malades de voir leur enfant fuir
ICI ,tout le monde dit a son enfant [ KOULA DOOR FAYOUL ] [eil pour eil ,dent pour dent] et quand le FAYOU degenere on s'etonne
De deux jeunes ,lorsque l'un tue l'autre , c'est souvent le plus faible physiquement qui est le tueur ,ceci apres avoir eu une altercation ou le plus fort humulie publiquement le faible par une bastonnade ou une correction en regle ou par des propos blessants et ce sera toujours un crime de vengence
Si cet eleve s'est arme d'un couteau , c'est tout simplement un crime premedite et les deux gosses se sont deja affrontes d'une maniere ou d'une autre
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Anonyme
En Juin, 2017 (15:30 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (15:31 PM)Participer à la Discussion