F. Diop est un émigré sénégalais vivant aux Etats-Unis. En 1999, il convole en justes noces avec la dame D. Diakhaté habitant le quartier Diamaguène à Thiès. De ce mariage, sont nés deux bouts de bois de Dieu. Tout allait parfaitement bien jusqu’à ce que D. Diakhaté, qui nourrissait la folle ambition d’aller au pays de Bush, fasse par hasard la connaissance de M. Kane. De fil en aiguille, ils tombent amoureux l’un de l’autre et commencent à sortir ensemble. D. Diakhaté s’était tellement entiché de son nouveau prince charmant qu’elle ne tenait même pas compte des remontrances de sa mère. Quelques mois après, coup de théâtre. D. Diakhaté tombe en état de grossesse.
La paternité de l’enfant est revendiquée à la fois par l’époux de la femme qui a fait la déclaration mais aussi par M. Kane qui a déclaré en être le père légitime. F. Diop finit par accorder le divorce à sa femme. Et c’est le début d’un calvaire dans le domicile de S. Ndiaye, la maman de la fille. Selon sa version des faits, M. Kane a commencé à fréquenter la maison à toute heure de jour comme de nuit. Ne pouvant plus supporter de telles scènes, la mère, de guerre lasse, finira par expulser de la maison sa propre fille qui est allée vivre chez sa demi-sœur. Selon sa mère, sa fille et son amant sont allés vivre en concubinage là-bas car elle n’a jamais été informée d’un quelconque mariage entre eux. Mais après 5 mois passés chez sa demi-sœur, D. Diakhaté est revenue chez sa mère, en piteux état, déclarant avoir été bastonnée par Kane. Croyant qu’elle allait se ressaisir, sa mère la prend en charge et la soigne jusqu’à guérison totale. Mais à sa grande surprise, M. Kane est revenu à la charge, commençant encore à vouloir fréquenter la maison.
S. Ndiaye s’y opposa de façon énergique et à chaque fois, elle renvoyait le visiteur. Ce dernier finira par menacer d’aller voir un marabout qui fera en sorte que la fille quittera sa mère pour le rejoindre sans condition. En tout cas, les choses se sont par la suite ainsi déroulées car la fille s’est levée un beau jour pour prendre ses cliques et ses claques aller rejoindre M. Kane. Ce fut encore de courte durée car le mardi 20 novembre, elle est ramenée chez sa mère vers 21 heures, les pieds nus et avec une tête à moitié rasée. Elle déclare avoir encore été battue par M. Kane qui l’a jetée dans la rue non sans lui avoir arraché les chaussures et le greffage. Et le lendemain, M. Kane a eu le culot de s’introduire encore dans le domicile de S. Ndiaye. Cette fois-ci, les enfants de la dame sont intervenus et une bagarre s’en est suivie avec à la clé des blessures multiples.
Cette fois-ci, S. Ndiaye est allée spontanément au commissariat du premier arrondissement de Thiès, porter plainte contre M. Kane pour violation de domicile, incitation au divorce et coups et blessures volontaires contre ses enfants. Selon la dame D. Diakhaté, son mari a rompu avec elle parce qu’il était informé de ses relations coupables avec M. Kane qui l’a poussée à demander le divorce. Mais elle ajoute que le mariage entre elle et M. Kane a été bel et bien célébré en septembre et c’est à la suite qu’elle est allée le rejoindre à son domicile. Elle a formellement porté plainte contre lui pour mauvais traitement, confiscation de bijoux et d’effets vestimentaires. Quant à M. Kane, il a déclaré que quand il nouait des relations avec D. Diakhaté, il ignorait sa situation matrimoniale. Il a ajouté qu’elle lui avait affirmé qu’elle avait divorcé d’avec son mari qui vivait aux Etats-Unis. Toujours est-il que cette rocambolesque affaire sera vidée à la barre du tribunal régional puisqu’elle a été transmise au parquet de Thiès.
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