Banda Guèye va passer la fête du mouton à la citadelle du silence de Thiès. En effet, il est accusé d’avoir commis un viol sur une mineure qui vient de souffler ses six bougies. En effet, c’est A. T. même qui a pointé un doigt accusateur sur lui. Mais le mis en cause a juré au nom de tous les saints, que c’est une cabale savamment montée par la génitrice de la fillette.
Les faits se sont déroulés au quartier Takhikao où A. T. vit avec ses parents en même temps que Banda Guèye, un garçon qui totalise 39 hivernages. Ce jour-là, la fillette s’était rendue comme à l’accoutumée, à l’école coranique, sis non loin du domicile familial. D’après son maître coranique, A. T. lui avait demandé, ce jour-là, la permission d’aller chez elle pour récupérer une pièce de 25 francs auprès de sa maman. Seulement on n’ignore encore pourquoi Banda Guèye avait concocté cet acte abject dans son esprit. Etant assis devant le portail de la maison, il attendit jusqu’à ce que la fillette arriva à sa hauteur, pour l’arrêter et la traîner à quelques mètres des lieux, avant de l’introduire dans un bâtiment inachevé. Banda enleva son pantalon et somma la fillette de se coucher à même le sol. Il se jeta bestialement sur elle, malgré les cris de cette dernière. Après avoir assouvi sa libido, Banda lui demanda tout bonnement de se taire. Il menaça de la tuer si toutefois elle ébruitait l’affaire.
Malheureusement pour lui, c’est la maman de la fillette qui constata la démarche claudicante de sa fillette. Cette dernière tenta d’en savoir plus. A. T. déclara être corrigée par son maître coranique. Pressée de questions, elle finit par cracher le morceau en donnant le nom de Banda. Ce dernier, malgré ses dénégations, a été remis entre les mains des policiers du commissariat central de Police de Thiès. Et même devant l’officier de Police, Banda dégagea véhément en touche. Il a été envoyé au Parquet où un mandat de dépôt lui a été décerné. Banda Guèye risque une peine allant de 5 à 10 ans.
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