Thiès - L’acte commis l’autre jour par le jeune délinquant Mor Warkha Seck dépasse bien l’entendement. Non seulement c’est en plein jour qu’il déleste les citoyens, mais il y a également qu’il utilise une poudre piquante qu’il vous verse au visage afin d’opérer en toute quiétude. Sa victime, la nommée Ndèye Birame Seck, animatrice dans un jardin d’enfants sis non loin du Village artisanal de Thiès, a subi tout récemment la loi du jeune homme.
Comme d’habitude, Ndèye Seck se rendait à son établissement. Elle ne se doutait même pas de la présence au niveau de la grande porte du Village artisanal d’un individu malintentionné qui l’attendait de pied ferme.
Une fois arrivée à sa hauteur, l’animatrice reçoit une bonne dose de poudre piquante en plein visage. Avant même qu’elle n’ait pu réagir, le délinquant, qui avait méticuleusement préparé son plan, lui arrache violemment son téléphone portable, puis prit la tangente, suivi par la fille qui criait à tue-tête « au voleur, au voleur », attirant ainsi l’attention des artisans du Village. Et c’est un certain Adama Seck, qui a suivi de très près la scène, qui poursuit le voleur qui se décide à jeter le portable dans les herbes avant d’escalader le mur. Cette course-poursuite n’aura duré que quelques minutes avant que Warkha soit rattrapé.
Les nombreuses recherches effectuées aux alentours du théâtre d’opération n’ont rien donné. La seule chose qu’on a trouvée avec le jeune délinquant, c’est un tube de comprimés effervescents vide. Il utilisait contre ses victimes un bon mélange de cendres, de piment et de poivre.
Le voleur a tout de suite reconnu les faits qui lui sont reprochés. Quid du portable ? Il a déclaré l’avoir jeté dans les herbes. Conduit au commissariat, Mor Warkha tente de dégager en touche. Bien cuisiné, il finit par tout avouer.
Pour l’animatrice, elle a réclamé son portable qui lui a valu la somme de 75.000 francs en plus de la puce. Aux dernières nouvelles, les parents du jeune délinquant ont accepté de lui rembourser tout le montant de la somme du portable. S’agissant du mis en cause, il reviendra au tribunal de statuer sur son cas dans les jours qui viennent.
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