Un nouveau brulot sur le secteur du pétrole : : Latif Coulibaly is back

L’auteur de «Wade, un opposant au Pouvoir : l’alternance piégée», puis de «affaire maître Sèye : un meurtre sur commande» et enfin de «Loterie nationale Sénégalaise : chronique d’un pillage organisé», des ouvrages d’investigations qui ont fait et qui continuent de faire du bruit, récidive. En effet, le journaliste-écrivain, Abdou Latif Coulibaly va prochainement sortir un brûlot sur le secteur pétrolier. La révélation, sans les détails précis du livre à paraître, figure dans «Dakar, l’insoumise» de Fabrice Hervieu-Wane qui vit au Sénégal depuis trois ans. En effet, dans ce bouquin dédicacé avant-hier à Dakar, l’auteur donne la parole et retrace le parcours de plusieurs personnalités, qui selon lui, font «bouger» le Sénégal à travers leur engagement dans leurs domaines respectifs. C’est à ce titre qu’il a consacré des pages sur le directeur de l’Issic, Latif Coulibaly qui assure dans son propos que la confiance de ses sources est le fruit de la crédibilité. Il ne manque pas non plus de faire des révélations intéressantes. C’est ainsi qu’il confiera que des ministres de la République lui avaient proposé entre 100 et 500 millions de Fcfa pour qu’il détruise le manuscrit de son livre : «Affaire maître Sèye : un meurtre sur commande». Proposition à laquelle il avait opposé un niet catégorique, affirmant être à l’abri du besoin.

Sa plus grande peur, dira-il, c’est qu’on touche à ses enfants. A ce titre, il confie qu’un jour, deux individus avaient interpellé son enfant de neuf (9) ans pour lui demander si elle était la fille de Abdou Latif Coulibaly. Heureusement, affirme-t-il, rien est arrivé après cet échange.  Le livre revient aussi sur les soucis de l’épouse de Latif qui, chaque jour, croit qu’on lui annoncera la «mort» de son mari. Bref, l’auteur essaye de montrer les multiples sacrifices que consentent ceux qui se sont engagés au nom de leur pays. Outre Latif Coulibaly, des passages sont consacrés à l’écologiste Aly Aidar, à l’écrivain Boubacar Boris Diop, à la directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) , Eugénie Rokhaya Aw, à l’écrivain Abass Dione, au professeur Aboubacry Kane, à l’historienne Penda Mbow, à la danseuse Germaine Acogny…