Le groupe est accusé d'avoir publié des images "non censurées" de soldats turcs tués lors de récents attentats commis par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mais d'avoir en revanche flouté d'autres photos de combattants rebelles morts, a précisé Anatolie. Parmi les autres chefs accusations visant Dogan, l'agence Anatolie cite également le récent entretien diffusé sur CNN-Türk d'une jeune militante qui a rejoint les rangs du PKK.
Les intimidations se multiplient contre les médias turcs
Le siège de "Hürriyet" à Istanbul a été attaqué à deux reprises ces derniers jours par des partisans du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan. Les manifestants reprochaient au quotidien d'avoir déformé des propos du chef de l'État.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, le président Erdogan s'en est pris à plusieurs reprises au groupe de presse Dogan. À deux mois des élections législatives anticipées du 1er novembre, le chef de l'État est accusé par ses détracteurs de vouloir faire taire toute critique contre son régime.
Le siège de "Hürriyet" à Istanbul a été attaqué à deux reprises ces derniers jours par des partisans du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan. Les manifestants reprochaient au quotidien d'avoir déformé des propos du chef de l'État.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, le président Erdogan s'en est pris à plusieurs reprises au groupe de presse Dogan. À deux mois des élections législatives anticipées du 1er novembre, le chef de l'État est accusé par ses détracteurs de vouloir faire taire toute critique contre son régime.
Lundi, le directeur de la publication du magazine "Nokta" a été interpellé et le siège du journal perquisitionné après la publication en première page de son dernier numéro d'un photomontage présentant Erdogan prenant un "selfie" devant le cercueil d'un soldat.
La Turquie est régulièrement épinglée par les ONG de défense de la liberté de la presse, qui reprochent à son gouvernement ses pressions récurrentes sur les journalistes.
La Turquie est régulièrement épinglée par les ONG de défense de la liberté de la presse, qui reprochent à son gouvernement ses pressions récurrentes sur les journalistes.
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