"Les Sénégalais ont déjà montré pendant les premiers mois de l’alternance (en 2000) qu’ils étaient capables de construire un pays respecté (...) à même de soutenir toutes les concurrences", a dit Me Wade, recevant le même jour les cahiers de doléances des centrales syndicales sénégalaises, à l’occasion de la célébration de Journée internationale du travail.
Cette période de trois ans (de perturbations zéro) sera utilisée pour travailler à l’avènement d’un Sénégal "utilisant la pleine capacité de ses talents" et qui "étonnera davantage par ses progrès fulgurants dans les domaines économique, social et culturel", selon le président Wade.
Soulignant la nécessité de fixer un agenda pour les négociations entre le gouvernement et les organisations centrales, le chef de l’Etat sénégalais, qui a rappelé que le droit de grève était inscrit dans la Constitution du pays, a déploré que celui-ci soit devenu un "sport national".
Quelques heures avant de remettre leurs cahiers de doléances au Président Abdoulaye Wade, les principales centrales syndicales du Sénégal avaient organisé, sur une distance de trois kilomètres environ, un défilé de plusieurs milliers de travailleurs, au cours duquel la volonté d’action unitaire a été exprimée.
Ces syndicats, dont certains entendaient protester contre le non versement des cotisations sociales, réclamaient entre autres, une baisse du prix des denrées de première nécessité et la création d’une assurance maladie pour le personnel de maison.
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