Bien qu’absent du pays, Macky Sall vient d’apporter un démenti à la déclaration de Idrissa Seck. Le président de l’Assemblée qui est actuellement au Canada a passé un coup de fil à son ami Mahmoud Saleh qui était en conférence de presse hier à l’hôtel indépendance pour parler de son parti, le « Nouveau Parti ». Par sa voix et au nom de son ami Macky, le délégué national du nouveau parti dénommé le « Nouveau Parti » a démenti la déclaration que le maire de Thiès a faites dans la presse nationale lors de sa visite chez Kambel et Kara les journalistes agressés par la police. «Il me charge de vous dire qu’il dément catégoriquement les déclarations de Idrissa Seck le concernant. Il rappelle que durant toute la période qu’a duré l’affaire Idrissa Seck, lui Macky qui était alors Premier Ministre, n’a eu à se prononcer là-dessus qu’à deux reprises. C’était lors de la déclassification du rapport de l’Inspection générale d’Etat et lorsque Seck a voulu se faire reconnaître un parti politique sous l’appellation de Rewmi. Dans les deux cas, Macky Sall a estimé être interpellé dans ses responsabilités de chef de gouvernement et a réagi en conséquence, sans passion ni une quelconque considération d’ordre personnelle. Dans les deux cas, il assume pleinement les actes qu’il a posés et n’a rien à retirer là-dessus, et il défie Idrissa Seck de dire où et quand lui Macky Sall a eu à lui dire qu’il retirait quoi que ce soit dans ses paroles ou ses actes », a déclaré Mahmoud Saleh. Il ajoute que Macky «informe l’opinion qu’au contraire, c’est lui Idrissa Seck qui a eu à dire à Macky Sall, qu’il regrette certains propos méchants qu’il a eu à tenir contre certains de ses anciens amis à l’époque de la confrontation, arguant qu’il avait agi «sous l’emprise de la colère ».
Attention à l’explosion et à la révolution
Le délégué national du nouveau parti politique le « Nouveau Parti » et non moins le conseillé du président s’est constitué comme l’avocat du peuple lors de la cérémonie de lancement de son parti. De son avis, le gouvernement doit prêter attention à une éventuelle explosion de la situation qui pourrait mener à une révolution du peuple, il s’explique « la conjoncture actuelle est très difficile et la population n’en peut plus et tout peut arriver si on n’inverse pas les tendances ». Et comme solution le nouveau parti qui n’exclue pas la conquête du pouvoir propose de : la réduction des charges de l’Etat, la diminution de la taille du gouvernement de moitié, la dissolution du Sénat, la réduction des diplomates Sénégalais à l’extérieur, la révision de la fiscalité entre autres.
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