L’ancien Président du Sénégal et actuel secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) est revenu sur sa chute en 2000. Il confie même que c’était perdu d’avance. C’est que rapporte ce matin le quotidien dakarois "l’As". Mieux dira Diouf, toute la presse s’était liguée contre lui alors que dans son propre camp, "les gens ne savaient plus se battre". L’une des collaboratrices de Jacques Séguéla qui avait géré la communication du candidat Diouf et qui avait le déplacement à Dakar va plus loin en confiant que l’ancien chef d’Etat ne s’est présenté que sous la pression de sa famille. PAR NETTALI.COM
Selon le journal l"As" de ce jeudi, l’ancien président Abdou diouf, aujourd’hui secrétaire général de la francophonie (Oif) n’a pas été avare en confidences devant notre confrère de "l’Express", Vincent Hugueux qui vient de publier en France un livre intitulé : "Les sorciers blancs : enquête sur les faux amis de l’Afrique". L’auteur attribue ces propos à Abdou Diouf : "la présidentielle était perdue d’avance. On percevait les effets de l’usure et un profond besoin de changement. Dans notre camp les gens ne savaient plus se battre. Même avec la meilleur équipe du monde on ne pouvait pas l’emporter", confie t-il.
Nathalie Mercier dépéchée à Dakar par Jacques Séguéla, patron du cabinet de communication Rscg, pour gérer la communication du candidat Diouf confie : "Abdou Diouf s’est présenté à contre-coeur sur la pression de sa famille". Interrogé sur le travail du cabinet Rscg, Abdou Diouf répond : " ce fut contre-productif. Ce n’est pas de sa faute. Il a fait ce qu’il a pu. Ses collaborateurs ont accompli leur travail en vrais professionnels. Mais mon tempérament m’interdit à me plier à ce jeu-là. Certaines me heurtent. Et toute la presse sénégalaise s’était liguée contre moi. Je sais m’adresser à mon peuple. Quant aux acteurs extérieurs, Banque mondiale, Fonds monétaire internationale, Coopération française ils ont les chiffres" laisse t-il entendre.
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