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Politique

ABDOU FALL VICE- PRESIDENT A L’ASSEMBLEE NATIONALE : " Macky Sall est parti, il faut qu’on revienne au quinquennat "

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ABDOU FALL VICE- PRESIDENT A L’ASSEMBLEE NATIONALE : " Macky Sall est parti, il faut qu’on revienne au quinquennat "
NETTALI.NET - Invité de l’émission "Grand Jury" de ce dimanche 14 décembre sur les ondes de la Rfm, le député Abdou Fall, vice-président de l’Assemblée nationale et membre du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) a admis que la réduction de la durée du mandat du Président de l’Assemblée nationale de cinq à un an, n’avait été faite que pour arracher Macky Sall du perchoir.

Abdou Fall est ainsi d’avis que Macky Sall ayant quitté son fauteuil de président de l’Assemblée nationale, il faut que tout le monde s’asseye autour d’une table afin qu’on revienne au mandat du président de l’Assemblée nationale dont la durée est de cinq ans. Abdou Fall explique qu’il se met dans une logique de rassemblement. Selon lui, à présent qu’on est sorti d’une crise et que "Macky Sall est parti, il faut qu’on revienne au quinquennat". Pour lui, le mandat du président de l’Assemblée nationale a été ramené de cinq à un an, uniquement pour régler le cas Macky Sall. Si Abdou Fall est d’accord qu’au plan protocolaire que le président de l’Assemblée nationale vienne après le président du Sénat, il marque son désaccord quant à la suprématie du Sénat sur l’Assemblée nationale. Le Sénat ne peut pas être au dessus de l’Assemblée nationale, ça pose problème, suggère Abdou Fall. A son avis, l’Assemblée nationale a plus de légitimité que le Sénat. Tous ces problèmes font qu’il est temps pour tout le monde de s’asseoir autour d’une table, selon Abdou Fall.

S’exprimant sur l’actualité économique, Abdou Fall se félicite de la capacité d’endettement du Sénégal qui fait que des pays comme la France récemment avec ses 83 milliards, acceptent de faire des prêts à notre pays. "Ne s’endette pas qui veut", se réjouit Abdou Fall qui justifie l’endettement par le fait qu’ "on a géré l’urgence sociale et (qu’)"aujourd’hui on fait face à l’urgence économique". Sur les dépassements budgétaires, Abdou Fall donne l’exemple des hôpitaux dont les budgets sont adoptés de façon autonome sans l’ingérence du gouvernement qui ne se contente que de décaisser les sommes demandées.



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