Nourri par la vision du chef de l’Etat, l’ambition du gouvernement du Sénégal à la fin du Plan d’Action Prioritaire n°2 (PAP2) du Plan Sénégal Emergent (PSE) est de garantir à chaque sénégalais à une énergie moderne, propre et à moindre coût ; une énergie qui catalyse le développement de notre tissu industriel et favorise la création de nouveaux secteurs, porteurs d’emploi, de richesse et d’inclusion sociale. C’est l’affirmation forte faite par Mansour Elimane Kane, Ministre du Pétrole et des Energies, lors du panel qu’il animait, à l’occasion de la seconde journée du Groupe Consultatif 2018 de Paris. Ce panel a été spécialement consacré au pétrole et aux énergies, avec la participation des Directeurs généraux de Senelec et de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), des représentants de la SFI et de quelques sociétés pétrolières.
L’espoir du Sénégal qui ne sera plus sur la rampe, mais sur le palier de l’émergence. C’est sur cette note d’espoir que le Ministre Mansour Elimane Kane a conclu le panel qu’il présidait lors de la deuxième journée du groupe consultatif de Paris, un panel consacré au pétrole et aux énergies. L’énergie est au cœur du PAP2 du PSE. Avec l’exploitation prochaine des ressources pétro gazières, l’économie du pays va changer de paradigme. C’est pourquoi le gouvernement, dans sa démarche stratégique, veut faire de ces ressources nouvellement découvertes, notamment le gas, un accélérateur de croissance pour un Sénégal émergent.
Ouvrant les discussions sur le sujet, le Ministre, a partagé avec l’assistance la vision fixée par le Chef de l’Etat concernant l’accès de tous les sénégalais, dès la fin du Pap2, à une énergie moderne, propre et à moindre coût. La priorité absolue de cette stratégie concerne le volet électrique, secteur qui est crucial pour nos populations, nos entreprises et nos finances publiques ! Cette vision s’est notamment traduite par l’adoption d’une stratégie gas-to-power bâtie, d’une part, sur les ressources de classe mondiale découvertes au large du Sénégal (5ème rang en Afrique et 25ème rang niveau mondial) et, d’autre part, sur notre outil de production électrique dont les améliorations pendant la phase 1 du PSE ne sont plus à démontrer. La stratégie mise en place fixe, de façon claire, les éléments fondamentaux du développement des projets et réformes dans les prochaines années.
Sur ce plan, le Ministre a développé les principaux défis à relever à savoir (1) une production d’énergie suffisante, propre et à moindre coût, (2) l’amélioration de la qualité de service qui passe par le renforcement et la modernisation du réseau, (3) l’extension du réseau pour un maillage du territoire national couplé à une gestion rigoureuse des concessions pour l’accès universel à l’électricité notamment dans le milieu rural et (4) la sécurisation de l’approvisionnement en hydrocarbures à travers la modernisation de la raffinerie, la fiabilité et l’apport du brut local qui sera produit.
C’est dans ce cadre qu’il est prévu la conversion au gas des centrales électriques de Senelec pour utiliser le gas qui sera produit à Sangomar, sans compter la construction, au nord, d’une nouvelle centrale de 250 Mw qui sera alimentée par le gas de Grande Tortue Ahmeyim (GTA). La stratégie Gas to power permettra d’augmenter de plus de 50% à l’horizon 2024, la capacité de production installée actuellement qui est de 1141 MW.
Un réseau de 427 kms de gazoducs sera également développé, pour acheminer le gas vers les centres de consommation.
Convertir au gas les centrales électriques de Senelec et en construire une nouvelle au nord
Pour le Directeur général de Senelec M. Mouhamadou Makhtar Cissé qui prenait part à ce panel, la coordination et le dynamisme qui ont guidé la première phase du PSE pour améliorer la qualité de service seront reconduits et intensifiés pour un plein succès de la stratégie gas-to-power. La société nationale sera au rendez-vous de la mutation énergétique à opérer entre les fiouls et le gas naturel à partir de 2022-2023, a-t-il déclaré.
Le représentant de la Société Financière d’Investissement, filiale de la Banque mondiale et second panéliste a abondé dans le même sens en reconnaissant l’objectif ambitieux du Sénégal. En effet, le succès de la stratégie énergétique suppose un parfait alignement de tous les segments de la chaine de valeur : des activités amont de production gazière au réseau de distribution électrique que le Sénégal ambitionne d’étendre et de moderniser. Cette extension à laquelle sera d’ailleurs consacré deux tiers des 600 millions de dollars du Compact 2 signé récemment à Washington, avec le Millénium Challenge Corporation, permettra également d’accélérer et de réussir le défi de l’électrification rurale.
Sur cette dernière, le ministre a salué les importants résultats obtenus pendant la phase 1 du PSE grâce à l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale qui a électrifié quelques 2216 nouveaux villages entre 2012 et 2017. Dans son intervention, le Directeur de ladite Agence M. Baba Diallo a souligné le rôle que les énergies renouvelables notamment l’énergie solaire, ont joué dans la phase 1 tout en reconnaissant, la validité de la nouvelle stratégie gouvernementale d’électrification par extension du réseau.
Le secteur pétrolier partage les retours très positifs du secteur bancaire international
Le représentant de Woodside, a partagé les retours très positifs du secteur bancaire international lors du roadshow financier effectué à Londres, en mi-Novembre, pour la levée de dettes nécessaire au financement de la phase 1 du projet Sangomar. Il a, à cet égard, souligné la crédibilité du pays et du projet Sangomar aux yeux des banques commerciales.
Définitivement, le potentiel pétrolier et gazier du bassin sénégalais est unanimement reconnu par l’industrie pétrolière en général et TOTAL, en particulier. Ces deux atouts, cumulé à la stabilité politique du Sénégal, ont été, selon, le représentant de la compagnie française à la base des investissements d’exploration réalisés au Sénégal depuis 2017. Le représentant de Kosmos Energy, société à la base des découvertes gazières de Grand tortue, Yakaar et Teranga, n’en dira pas moins sur le potentiel du bassin sénégalais.
Les différentes interventions des panélistes ont été conclues par des questions du public venu très nombreux. Celles-ci ont notamment porté sur les précautions nécessaires à la sauvegarde du milieu marin face aux activités pétrolières ou encore au besoin de renforcement du capital humain dans le pays. Des réponses détaillées ont été apportées à chacune d’elles avant la clôture du panel par le Ministre du Pétrole et des Energies avec cette forte conviction : Avec le PAP2, le Sénégal change de paradigme économique ; l’énergie sera l’accélérateur de la croissance et le catalyseur de nouveaux secteurs économiques, porteurs de croissance, d’emploi, de richesse et d’inclusion sociale.
9 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2018 (13:08 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (13:22 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (14:00 PM)Mbaye
En Décembre, 2018 (14:12 PM)Pourquoi êtes vous si réfractaire aux critiques sans lesquels ce serait le chaos ...
Mbaye
En Décembre, 2018 (14:12 PM)Pourquoi êtes vous si réfractaire aux critiques sans lesquels ce serait le chaos ...
Mbaye
En Décembre, 2018 (14:12 PM)Pourquoi êtes vous si réfractaire aux critiques sans lesquels ce serait le chaos ...
Anonyme
En Décembre, 2018 (21:39 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (22:29 PM)Neutre
En Décembre, 2018 (14:15 PM)Participer à la Discussion