Actuellement à Paris, M. Seck aurait répondu à travers une lettre qu’il était non partant pour les assises dont le lancement officiel a eu lieu le 1er juin dernier à Dakar.
Ses partisans du parti Rewmi ont lors d’une déclaration dit « être attentif » aux assises initiées par l’opposition réunies autour du Front Siggil Sénégal, mais dirigées par des personnalités sénégalaises issues de la société civile.
Rewmi et son leader adopte une position mi-figue mi-raisin dictée sans doute par les menaces du président Abdoulaye Wade et de ses partisans contre les participants à ces assises que le pouvoir a qualifié de « complot » visant à le renverser.
La presse rapporte fréquemment des informations sur des négociations entre Wade et son ex-sherpa en vue d’un retour d’Idrissa Seck au Parti démocratique sénégalais (Pds) duquel il a été exclu il y a environ trois ans. Ce faisant, M. Seck entreprend de n’effaroucher personne en ménageant le chou du pouvoir et la chèvre des partisans des assises ; et avoir une marge de manœuvre bien opportuniste.
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