Tel un rouleau compresseur infernal, le plan de «mise à mort» politique de Macky Sall se déroule. Et est loin de connaître son épilogue. Ses adversaires libéraux cherchent des prétextes pour le bouter hors de leur parti.
Quelques jours à peine après l’avoir «délesté» de son stratégique portefeuille de numéro deux du Pds en tant que secrétaire général national adjoint et après l’annonce officielle de la «décision» de faire ramener le mandat du président de l’Assemblée nationale de cinq à un an, voilà que le «complot» contre Macky révèle une autre de ses facettes. De sources sures, ce «complot» qui est en train d’être concocté vise à «saboter» le siège de la formation libérale sise sur la Vdn. Soit par un incendie, soit par une explosion, soit par quelque autre moyen à la pyromane. Pour ensuite en faire porter le chapeau à Macky Sall. Les concepteurs de ce «complot» contre l’actuel président de l’Assemblée nationale et désormais ancien numéro deux du Pds, n’ont ainsi pour objectif ultime que de préparer le terrain pour son éventuelle exclusion des rangs du Pds. Carrément. Une exclusion pure et simple. Comme on l’avait fait avec Idrissa Seck. Dans le camp du président de l’Assemblée nationale, «on s’organise pour contrecarrer cela» et faire foirer ce complot. On révèle aussi que des «pressions» de supposés «amis» ou «sympathisants» sont exercées sur Macky Sall pour l’inviter à «négocier» avec le camp d’en face pendant qu’il est encore temps. Autrement dit, «avant que le pire n’arrive». Mais malgré toute cette agitation et cette ambiance politicienne funeste, c’est le «calme et la sérénité» qui prévalent dans le camp des partisans de l’ancien numéro deux du Pds. Joint au téléphone, un responsable du Pds a dit n’avoir «aucun commentaire à faire» sur ces «agissements» qui se préparent dans les coulisses de la formation libérale.
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