Voilà les fondements sur lesquels notre démocratie s’est édifiée au fil des années .Le Président Abdoulaye Wade qui a consacré plus d’un quart de siècle de sa vie au combat pour la démocratie, la liberté et le développement national a, dés son accession à la magistrature suprême, voulu perpétuer et renforcer cette tradition bien sénégalaise. Il ne saurait d’ailleurs en être autrement pour cet homme qui, avec le Président Senghor , a jeté les bases de la démocratie pluraliste au Sénégal et initié sous le régime de Diouf l’expérience des gouvernements de coalition .Le grand paradoxe que nous vivons aujourd’hui au Sénégal c’est que l’esprit de critique est en train de l’emporter sur l’esprit critique et les démons de la division sur le dialogue sincère et la contradiction constructive.
Le malheur du Président Wade, c’est qu’il n’a plus en face des interlocuteurs mus par la même ambition, le même rêve et la même foi pour le devenir de notre cher pays le Sénégal. La néo-opposition essentiellement incarnée par les anciens barons du parti socialiste qui cherchent à revenir aux affaires par tous les moyens versent dans la calomnie, la désinformation et l’intoxication. Aveuglés par la rancœur et la nostalgie des délices du pouvoir, nos opposants ont perdu leurs repères idéologiques .Ce qui importe, c’est de constituer une véritable meute contre Wade considéré non plus comme un adversaire politique, mais un ennemi à abattre .Voilà ce qui nous vaut ce climat de surenchère, de manipulation et d’attaques qui n’épargnent même pas l’intimité familiale du Président de la République.
Le moment est venu de recentrer le débat, de poser avec courage et objectivité les vrais problèmes que le contexte mondial de crise économique et social impose à notre pays .C’est là plus qu’un impératif politique national mais une exigence morale républicaine qui doit mobiliser toutes les sénégalaises et tous les sénégalais autour de cette majorité d’idées que le Président Abdoulaye Wade appelle de tous ses vœux.
Ceux qui croient que les sénégalais sont amnésiques au point d’oublier l’arrogance et la désinvolture avec lesquels ils ont géré leurs destinées quarante années durant ,se trompent lourdement .Qu’un Ousmane Tanor Dieng propulsé à la tète du parti socialiste à l’issue d’un congrès sans débat et au mépris de toutes les règles de démocratie interne s’érige aujourd’hui en donneur de leçons de bonne gouvernance et d’orthodoxie dans le mode de dévolution du pouvoir est la preuve que chez nos amis d’en face le ridicule ne tue pas. L’on se rappelle du refus systématique et immédiat et depuis lors constant de Djibo et plus tard après maints calculs de Niasse qui ne se décidât à quitter le navire socialiste qu’en 1999 et qui moins d’une décennie plus tard retourne sa veste pour reconnaître pour Maître, son élève d’hier , Tanor. Que Moustapha Niasse qui a eu l’outrecuidance de transformer le conseil des ministres, là ou se décident les destinées de la nation, en ring se revête de son manteau de sage et d’homme d’état, est la preuve que ces hommes là sont prêts à tout pour assouvir leurs ambitions personnelles et égoïstes.
La réalité est que ces deux hommes sont des perdants. Rejetés l’un par Senghor, l’autre par Diouf qui entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2000 avait choisi de balayer devant sa propre case en renouant avec Djibo Ka, partagent le même lot d’illusions perdues.
En tout état de cause, ils ne sauraient continuer de nous divertir .Ils ont fait leur temps. Qu’ils tirent toutes les conséquences de leurs échecs et acceptent que d’autres sénégalais aient choisi de réussir là ou ils ont échoué .C’est la mission qui incombe aujourd’hui à toutes les filles et à tous les fils du Sénégal qui veulent, conscients des efforts inlassables que le Président Abdoulaye Wade ne cesse de déployer, faire du Sénégal un pays émergent
Massamba Thioro Sall, Conseiller municipal à Tivaouane
Sécretaire National chargé des affaires internationales de la coordination nationale des cadres libéraux
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