Babacar Gaye, porte parole du PDS : « il n’y a pas de possibilité de mener un hold up électoral au Sénégal »

Dans un entretien qu’il a accordé à sununews.com, le porte-parole du PDS, Babacar Gaye a  apporté une réplique à l’opposition qui accuse les tenants du pouvoir de tenter un hold up électoral. Pour lui, une telle tentative n’est possible au Sénégal. Il s’est également prononcé   entre autres sujets la rupture du dialogue politique entre l’opposition et le pouvoir et la candidature de Me Wade en 2012.

Le porte-parole du parti démocratique sénégalais (Pds) a balayé d’un revers de la main les accusations de l’opposition sur un probable hold up de la part des tenants du pouvoir.  « C’est de bonne guerre que l’oppositions critique l’action du gouvernement », a déclaré le président du conseil régional de Kaffrine. Cependant il  juge déloyale  l’attitude de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, qui vis-à-vis de notre option démocratique accuse le pouvoir de tenter une fraude électorale. Pour lui, ce n’est pas possible de  faire un hold up électoral au Sénégal car les règles d’organisation des élections libres et transparentes y sont bien établies. Et pour épreuve il donne l’exemple des élections tenues en 2009. Lesquelles élections, l’opposition a remporté les principales villes du Sénégal. «  Il n’existe pas de tentative d’un hold up électoral », a-t-il estimé. D’ailleurs il se dit convaincu que les sénégalais ont dépassé cette période où on bourrait les urnes. «  Il n’y a pas de possibilité d’un hold up électoral au Sénégal », renchérit-il. Toutefois, il s’est félicité de la bonne volonté du Chef de l’Etat d’organiser des élections libres. « Me Wade a fait l’option d’organiser des élections libres et transparentes », soutient Babacar Gaye. Qui ajoute, « ces élections tiendront compte des règles de la loi fondamentale et des règles qui régissent le code électoral ». «  Nous ne nous dérogerons pas à ces règles », a-t-il lancé en substance. Il a par ailleurs invité l’opposition à poursuivre les concertations avec le gouvernement sur les questions essentielles pour mieux améliorer le code électorale  pour des élections apaisées.

Abordant le dialogue politique, Babacar Gaye déclare qu’il n’y a pas de « rupture du  dialogue ». Seulement il aurait souhaité d’avoir une opposition présente à l’assemblée nationale et  dans les institutions nationales pour mieux servir le pays. «  Il ne faut pas réduire la démocratie à cette nécessité absolue de  dialogue politique », a-t-il estimé. Pour lui, le président Wade n’a pas fermé ses portes pour  la continuité du dialogue entre l’opposition et le pouvoir. C’est ce qui fait, selon lui sa détermination  à inciter son gouvernement à reprendre les concertations autour du code électoral.

La candidature de Me Wade a été aussi abordée par babacar Gaye  qui se dit heureux que celle-ci ait sifflé la fin de la recréation au sein de leur formation politique. Conscient que le PDS n’a pas jusque là atteint cet optimum de cohésion et  un leadership qui pourraient leur rassurer une victoire sans le pape du Sopi  à la présidentielle de 2012 que l’ex Directeur de cabinet politique de Me Wade se dit convaincu que la candidature de Wade est venue à son heure.  « Cette candidature de Wade va mettre de l’ordre dans les rangs du PDS », a-t-il dit. Comme la messe a été dite par le père de karim Wade, il ne doute plus de la victoire du PDS au soir de la présidentielle de 2012.  De l’avis du Président  du conseil régional de Kaffrine, « il n’existe rien en face d’eux ». En outre il a souligné que « la constitution permet à Me Wade de se présenter pour un troisième mandat ».

Babacar Gaye s’est également prononcé sur la crise casamançaise. Il dénonce la stratégie annoncée par ceux là qu’il appelle  les « va-t-en guerre » qui optent aujourd’hui pour  une solution militaire. Pour lui, la meilleure  option reste «  le dialogue ». Et pour cela il dit que «  le président de la république doit continuer à mener  le dialogue ».  Toutefois il s’est indigné des attaques qui se sont sévies ces temps-ci contre l’armée.  Non sans manquer  d’inviter les fils de la région du sud à s’unir au tour des efforts du Chef de l’Etat et de son gouvernement dans sa volonté de trouver une paix définitive en Casamance.