Depuis la publication de la liste des futurs membres devant siéger au sein du Conseil économique et social, des voix s’élèvent qui pour réclamer un poste pour leur structure, qui pour décrier le choix porté sur une personne pour représenter un mouvement ou corps de métier. S’il en est ainsi, c’est que le poste n’est pas aussi bénévole que l’on pourrait le croire. Selon une source ayant requis l’anonymat, ‘c’est à cause des indemnités que devront percevoir les futurs membres que certains actionnent des leviers pour contester les choix’. La source confie que même si on évite soigneusement d’en parler de vive voix, vu la morosité économique ambiante, les membres du Conseil économique et social seront logés presque à la même enseigne que les députés. Ainsi, ils auront un salaire d’un million et demi de francs Cfa, en plus d’un véhicule de fonction et tant d’autres avantages liés à leur statut. Ayant eu vent de cette information, beaucoup de personnes laissées sur le carreau ruent dans les brancards et dénoncent leur mise à l’écart. Aussi, des voix se feront entendre prochainement dans le mouvement syndical pour dénoncer les choix de certains syndicalistes qui ‘n’ont pas reçu mandat de leurs bases pour les représenter’. Ainsi, après le Conseil national de la jeunesse qui réclame son poste au sein de la structure et les syndicalistes qui vont bientôt leur emboîter le pas, notre source révèle que d’autres structures et associations pourraient entonner le chant de la contestation pour tenter de placer un des leurs afin de bénéficier des avantages qu’offre cette station. Rappelons que Me Abdoulaye Wade a signé le 30 juin dernier le décret nommant les 80 membres du Conseil économique et social qu’il ressuscite dans l’architecture institutionnelle du Sénégal après l’avoir supprimé en 2000 à la survenue de l’Alternance. A cette première liste s’ajoutent les 40 membres associés.
En tout cas, le come-back du Conseil économique et social qui sera dirigé par l’ancien ministre d’Etat, ministre des Collectivités locales et de la décentralisation, Ousmane Masseck Ndiaye, pourrait signer l’arrêt de mort du Sénat dont la presse fait état, depuis quelques jours, de la probable suppression. Ce qui justifierait les nombreuses attaques contre l’ancien maire de Dakar et actuel président du Sénat, Pape Diop. La dernière en date émanant des jeunes du Comité de liaison départementale de Dakar.
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