Hormis leur leader, Abdoulaye Bathily, les députés de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (Ld/Mpt) ne vont pas quitter l’Assemblée nationale au-delà du 30 juin prochain. Le secrétaire général de la Ld/Mpt a adopté la même formule que celle de son camarade de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse. La décision a été prise samedi 24 juin dernier lors leur bureau politique tenu à leur siège.
Le secrétaire général de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (Ld/Mpt), Abdoulaye Bathily va démissionner de l’Assemblée nationale et laisser les siens siéger au-delà du 30 juin prochain. C’est le bureau politique des jallarbistes qui a en décidé ainsi lors de sa réunion du samedi 24 juin dernier à leur permanence, sise à l’avenue Bourguiba. « Se fondant d’une part sur l’analyse serrée de la crise nationale actuelle et les interpellations qui en découlent pour le parti et d’autre part sur l’appel du Secrétaire Général Abdoulaye Bathily, Le bureau politique a exprimé son accord pour que ce dernier quitte l’Assemblée nationale afin de se consacrer aux tâches de l’heure qui sont l’élargissement du Parti et le renforcement de l’unité de la Cpa pour hâter l’avènement d’une alternative crédible et cohérente au régime de Abdoulaye Wade », a indiqué le communiqué qui a sanctionné cette réunion. Par contre, le bureau politique a demandé « aux députés Famara Sarr, Mamadou Diop « Castro », Opa Diallo et Wagane Faye de continuer à siéger à l’Assemblée nationale pour suivre avec les autres députés de l’opposition les questions brûlantes telles que le processus électorale que le régime d’Abdoulaye Wade s’emploie à torpiller pour des intérêts bassement partisans avec comme conséquence l’accumulation des incertitudes sur la vie politique nationale ».
Le communiqué a, par ailleurs, rapporté que « le bureau politique après avoir entendu le rapport du secrétariat permanent présenté par le secrétaire général Abdoulaye Bathily, a réitéré sa ferme condamnation du coup de force consistant à la prolongation du mandat des députés et au couplage des élections. Le Président Abdoulaye Wade a ainsi fait rétrograder de manière inédite le système démocratique dont il a été, en 2000, le principal bénéficiaire ». Selon lui, « sa gestion despotique du pouvoir expose aujourd’hui notre pays à de graves risques que les forces démocratiques doivent, avec lucidité et détermination, tout faire pour conjurer ». Prenant en compte cette évolution « dangereuse » tendant à la « décrédibilisation » de toutes les institutions de la République, le Bureau Politique engage le parti, et appelle les alliés de la Cpa à déjouer toutes les manœuvres du pouvoir, à resserrer les rangs autour des valeurs et principes fondateurs d’un Sénégal uni, stable et démocratique.
0 Commentaires
Participer à la Discussion