DJIBO LEYTI KA, SG URD : « Ce serait dommage que les intellectuels ne s’approprient pas le monument »

Djibo Leyti Ka a fait visiter, hier, aux femmes et jeunes de son parti, le Monument dédié à la renaissance africaine. Il pense que les forces vives de son parti doivent savoir la symbolique et la portée de cette gigantesque œuvre architecturale.

Le Secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Ka, accompagné des jeunes et femmes de son parti, a visité, dimanche matin, le Monument de la renaissance africaine. Une manière, dit M. Ka, d’impliquer les forces vives de l’Urd et de les aider à mieux expliquer et défendre cette œuvre « grandiose » du président Abdoulaye Wade.

« Le débat que ce monument a suscité est loin d’être clos parce qu’il symbolise une idée éternelle. C’est pourquoi, même s’il disparaissait, les gens en parleront. Les uns parleront positivement. Les autres défendront magistralement. Mais pour défendre quelque chose, il faudrait le connaître », a soutenu le patron des rénovateurs.

Djibo Ka pense que le Monument de la renaissance africaine est un sujet essentiellement culturel qui dépasse les partis et les idéologies mais il estime néanmoins que les cadres mais surtout les femmes et les jeunes de son parti doivent savoir la symbolique et la portée de cette gigantesque œuvre architecturale. « Tout au long de l’histoire de l’humanité, l’Afrique a été humiliée et exploitée. Son histoire a été niée et sa Culture détruite et pourtant, elle est encore debout parce qu’il y a de la résistance farouche par le fer, le sang et les idées », a-t-il indiqué, faisant remarquer que si le monument n’existait pas, il aurait fallu l’inventer, le créer. « S’il n’était pas fait jusqu’à mon arrivée à la tête du Sénégal - le sens de mon combat -, je l’aurais réalisé ».

Et le leader des rénovateurs, « fier de faire partie d’un gouvernement dont le chef a initié cette œuvre immense, d’appeler les intellectuels africains à s’approprier le joyeux de Ouakam.

« Lorsque les idées pénètrent les masses, elles deviennent des forces matérielles irrésistibles. C’est pourquoi les intellectuels africains doivent s’approprier ce monument. Ce serait dommage qu’ils ne se l’approprient pas ».