La CENA est une institution placée au cœur de la République. Elle n’est pas donc un outil mis à la disposition de x ou y, a indiqué cet après midi le nouveau président de la CENA en marge de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Moustapha Touré.
« Je suis rassuré de voir que l’exercice de ma mission s’inscrit dans le cadre d’un collège. Le choix des membres qui composent ce collège est principalement tributaire de la confiance de leurs pairs et ne met en aucune façon à contribution une quelconque intervention du président de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), cela est déjà en soi une garantie d’indépendance des membres de l’institution dans l’exercice de leur fonction », a d’emblée précisé le nouveau président de la CENA nommé le 24 décembre dernier. Estimant que l’organe de contrôle et de supervision des élections n’est pas un outil mis à la disposition de x ou y, Doudou Ndir, d’indiquer que « primum inter pares, j’entends en tant que président, entretenir sous le gouvernement de la loi et des règlements applicables, la poursuite de la mission dévolue à notre organe qui a vocation, comme chacun d’entre nous le sait, à faire respecter la loi électorale, garantir la régularité, la transparence et la sincérité des scrutins, en somme, à servir la démocratie et la consolidation de l’état de droit ».
Au cours de ce cheminement, Doudou Ndir compte sur la collaboration de tous, notamment de celle des membres dudit organe et des différents démembrements de celui-ci ; tout comme de celle des acteurs que sont les autorités administratives, les partis politiques, les leaders d’opinion et la société civile.
Le nouveau président de l’organe de contrôle et de supervision des élections n’a pas aussi manqué de louer les qualités de son prédécesseur. « Votre bilan à la tête de la Cena est positif », l’a-t-il dit en substance.
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