La Commission électorale nationale autonome (Cena), dans un communiqué daté d’hier, vendredi 21 novembre et parvenu aux rédactions affirme sa « volonté inébranlable » de faire respecter la loi électorale « de manière à assurer la régularité et la transparence des prochaines élections locales… »La commission du vieux juge, Moustapha Touré rappelle également à l’opinion qu’à la suite de la révision exceptionnelle des listes électorales, effectuée du 9 octobre au 10 novembre 2008, et de l’ouverture subséquente de la période dite contentieuse, « les différentes étapes devant suivre cette opération… »
On doute encore au sein de la classe politique, notamment au niveau de l’opposition de la volonté de l’Exécutif d’organiser les prochaines élections locales à la date prévue. On s’y plait en effet, à relever la versatilité du pouvoir depuis l’avènement de l’alternance à ce niveau. Les « couplages et autres découplages, recouplages et renvois sine die » rythment le processus électoral et font le lit de la suspicion.
Qu’à cela ne tienne. Le président de la République, mais également Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) et chef de la majorité présidentielle, a déclaré au comité directeur de sa formation politique du jeudi 20 novembre dernier, rapporte la presse, que les élections se tiendront à date. La Commission électorale nationale autonome (Cena) veillera à la régularité et à la transparence.
Par conséquent, consciente de l’importance de son rôle dans la bonne marche du processus électoral menant aux élections régionales, municipales et rurales du 22 mars prochain, la Cena, dans un communiqué rendu public hier, vendredi 21 avril,-elle n’entendait nullement le feu vert du chef de l’Etat : honni soit qui mal y pense,- « réaffirme sa volonté inébranlable de faire respecter la loi électorale de manière à assurer la régularité, la transparence, la sincérité des scrutins en garantissant aux électeurs, ainsi qu’aux candidats en présence, le libre exercice de leurs droits ». Tout comme à la suite de la révision exceptionnelle des listes électorales, effectuée du 9 octobre au 10 novembre 2008, et de l’ouverture subséquente de la période dite contentieuse, « la Cena rappelle à l’opinion les étapes devant suivre cette opération conformément aux dispositions de la loi électorale.
L’article R.32 du Code dispose : Au vu des fiches d’inscription, de radiation et de modification, le ministre de l’Intérieur procède à la révision des listes électorales. Une fois cette révision effectuée, toutes les listes électorales sont déposées dans les gouvernances, les préfectures et les sous-préfectures. En outre, un exemplaire de la liste électorale est transmis : - au secrétariat du Conseil régional, - au secrétariat de la mairie concernée pour les villes, les communes et les communes d’arrondissements. - A la sous-préfecture concernée pour les communautés rurales ».
Selon le communiqué de la structure de Me Sambaré indiquant à l’opinion pour que nul n’en ignore la marche à suivre, assure que « les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets, les présidents de Conseil régional, les présidents de Conseil rural et les mairies dressent un procès-verbal de réception des listes électorales.
Ce document est affiché sur le panneau des annonces officielles des gouvernances, des préfectures, des sous-préfectures, des hôtels de région, des mairies et des sièges de communautés rurales. Cette formalité vaut publication de la liste électorale. Elle fait courir le délai de vingt (20) jours prévus par l’article L.41. »
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