Le contentieux qui oppose le Président de la république au président de l'Assemblée Nationale, a-t-il connu son épilogue? C'est une question est digne d'être posée car suite à la réconcilation, Farba Senghor interpellé sur la question souligne que le pardon de Wade qui est signe de magnanimité de sa part ne saurait effacer l'attitude de défi de Macky Sall qui selon Senghor est le fait du président de l'assemblée nationale. Et il appartient au parti de répondre à cet affront. Car Macky Sall, selon Senghor, aurait dû dès le départ aller demander pardon au président Wade et déposer sa démission. Et il est persuadé que Wade du fait de sa magnanimité lui aurait demandé de reprendre son poste. Mais pour Farba il a choisi de faire de la résistance, de défier "leur chef de parti, le président de la République". Pour cela, il devrait payer selon Senghor qui visiblement n'en démord pas.
Il avait commencé sur ce ton un peu plus tôt en invité du grand format du journal de 12h sur Walf. Farba Senghor n'a pas manqué de charger son camarade de parti pour avoir commis des erreurs. "A travers des procédures qui l'ont élu , Macky Sall doit quitter son poste pour devenir un simple député parce qu'il a failli." a-t-il révélé. A l'en croire, ce dernier a été élu député mais pas président de l'Assemblée Nationale. Donc, poursuit le tonitruant ministre, ce n'est que sur une volonté du chef de l'État qu'il a pris les destinés de cette institution. "C'est le président qui l'avait proposé au parti puis il est relayé par le président du groupe parlementaire , en l'occurrence Doudou Wade dans son choix. Toutefois, il a tenu à lever une équivoque: "Macky Sall est député , on ne peut pas lui enlever son poste de député, mais comme il a fauté, un grand parti comme le nôtre peut lui enlever son statut de président a ajouté le ministre, selon qui les pétitions ne sont pas en train d'échouer: "Même sans les pétitions, sur le plan moral et du respect, il doit partir".
En outre Farba Senghor accuse la société civile de s'ingérer dans le fonctionnement des institutions."Ce sont des politiciens qui profitent de ces situations pour se mettre au devant de la scène et sont en train de s'ingérer dans le fonctionnement des institutions" fulmine-t-il. Et du côté de la société civile, Mouhamadou Mbodj s'est offusqué des propos de Farba Senghor qui vont à l'encontre de l'accalmie affichée et qui consacre une situation de ni paix ni guerre au sein du parti démocratique sénégalais.
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