Face à la presse, après une double présentation. D'abord de son document de base intitulé «A l'écoute des Sénégalais» qui sous-tend son projet de redressement national. Ensuite, de son site Internet www.idy2007.com. Idrissa Seck a coupé court aux rumeurs et supputations relatives à son arrestation qui serait imminente. Pour lui, il est impossible qu'il retourne en prison, «je n'ai pas violé la loi et j'en suis respectueux. Mieux, a-t-il dit, la Haute cour de justice m'avait blanchi avec un arrêté». Avant de signaler que toute arrestation serait synonyme de kidnapping. Les fonds politiques, le nom de son parti Rewmi et son compagnonnage avec Wade, ont été les autres questions sur lesquelles Idi a devisé avec la presse.
Très serein et sûr de lui-même, Idi qui était face à la presse au cyber campus, son quartier général, en compagnie de presque tout son staff, a de manière ferme, signalé qu'il est impossible qu'il soit l’objet d'une seconde arrestation. Une manière de couper court à toutes les rumeurs faisant état de son arrestation imminente. «La justice m'a totalement blanchi, avec un arrêté signé des mains d'autorités judiciaires», renseigne le candidat de Rewmi. Avant d'ajouter : «toute arrestation me concernant serait synonyme de kidnapping portant sur ma personne». Ce que je n'accepterai jamais, car ce serait de l'arbitraire et à l'arbitraire dira le maire de Thiès, on y fait face». Abordant les arrestations «fallacieuses» de certains de ses gardes du corps et de son informaticien, par ailleurs son directeur de cabinet, il révèle que ces actes pourraient être considérés comme des signes annonciateurs de son probable kidnapping. Mais, ce n'est que peine perdue fera-t-il savoir. Parlant des fonds politiques, Idrissa Seck a signalé qu'il n'a nullement volé l'argent des Sénégalais. «Ma fortune a une origine propre et licite, comme je l'avais souligné au commissaire Assane Ndoye. Toutefois il poursuit : « si les Sénégalais veulent avoir des éclairages sur les fonds politiques, ils n'ont qu'à demander à Me Wade d'en rendre compte, s’il est soucieux de la transparence. Pour ce qui me concerne, dit-il : «je n'en rendrai compte que si les juridictions m'en donnent l'autorisation. Par rapport aux questions soulevées par le Pm Macky Sall ainsi que Me Ousmane Ngom et relatives à l'existence de son parti, à l'utilisation du vocable «Rewmi» comme nom, Idrissa Seck avance que le débat ne porte pas sur l'existence légale de Rewmi, car son parti existe depuis 2004 par le truchement du Fpj de Insa Sangharé. C'est un faux débat réplique Idi, «nous en conservons le nom, jusqu'à ce que l'apparition d'un acte judiciaire nous l'interdise». Revenant sur son compagnonnage avec Wade, il souligne qu' il a, dans la loyauté, passé avec ce dernier, qu'il avait considéré comme un père et à qui il a beaucoup donné et vice-versa, 30 ans dont 26 ans de combat, mais se désole-t-il, ce dernier a rompu le pacte. Ainsi dira-t-il «tout ce que je lui souhaite, c'est une retraite paisible, en quittant le pouvoir, comme l'a fait Mandela, car la vieillesse fait baisser la forme». Auparavant, Idrissa Seck a présenté son document intitulé «A l'écoute des Sénégalais» et qui sous-tend les principaux axes de son projet de redressement national, avant de procéder au lancement officiel de son site Internet www.idy2007.com.
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