« J’ai sauvé Wade de moult tentatives d’assassinats et il le sait»

D’une pierre deux touches ! C’est certainement l’adage qui a animé le secrétaire général du parti de l’unité et du rassemblement PUR, hier, lorsqu’il a débarqué dans nos locaux. Fraîchement rentré des Etats-Unis, Khalifa Diouf, s’est confié à nous à cœur ouvert. Ancien chef de la garde rapprochée du Président Wade, l’homme est revenu sur l’intérêt de la rencontre à laquelle il a été convié avant de faire des révélations fracassantes dont nous vous livrons ici la première partie.

Khalifa Diouf révèle qu’il était parti aux USA pour une série de conférences sur la liberté religieuse et le dialogue inter-confessionnel qui se sont tenues, du 8 au 30 mai 2009, à Washington, Dallas, Philadelphie etc. En ce sens, 13 pays africains ont été choisis dont le Sénégal, avec un représentant par pays. Selon lui, c’est l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal qui a transmis son nom au département d’Etat qui a tout mis en œuvre pour la réussite de cette conférence. L’objet de celle-ci était de «réfléchir sur les solutions d’une paix durable dans le monde, à travers un dialogue inter-confessionnel» a-t-il noté. Précisant qu’il a rencontré pas mal de leaders religieux toutes catégories confondues. Les participants ont eu l’occasion de visiter le mémorial John F Kennedy, la Cour suprême et la Maison-Blanche. «J’ai été reçu par M. Démederos, conseiller spécial du président Obama, chargé des affaires religieuses. Malheureusement on n’a pas eu l’occasion de rencontrer le Président américain qui s’apprêtait à faire sa tournée en Egypte» a argué M Diouf, faisant remarquer qu’au cours des séances, les religieux ont spéculé, tour à tour, sur les solutions idoines pour l’avènement de la paix dans toutes les régions du monde. Visiblement très sûr de lui, il évoque les différentes péripéties d’un long compagnonnage avec le Chef de l’Etat alors dans l’opposition. «J’ai épargné au Président Wade des tentatives d’assassinats et il le sait. J’ai aussi réussi, à l’époque, à déjouer toutes les tentatives d’assassinats contre sa personne».Revenant enfin sur la nature de son entité politique, l’ancien garde du corps de Wade affirme : « En 2000, nous étions sur le point de prendre le pouvoir et nous avions le soutien des moustarchidines et de nombre de personnalités dont nous tairons les noms. J’ai renoncé aux postes ministériels et aux millions que les acolytes de Diouf m’avaient proposé pour tourner le dos à Wade» a-t-il énoncé. Rappelons que Monsieur Diouf fait partie des 34 agents du Palais qui ont été limogés.