Les partis de l’opposition significative composée, entre autres, de l’Alliance pour les forces de progrès (Afp), du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), le Rewmi, le Parti socialiste (Ps), la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt), le Rassemblement national démocratique(Rnd), entament dès ce mardi 24 avril, leur campagne de « boycott actif » des élections législatives du 3 juin prochain.
Ils ont procédé hier, lundi, à son lancement officiel. La première localité choisie pour cette campagne de sensibilisation est la banlieue dakaroise, en l’occurrence Guédiawaye. Les leaders vont s’y rendre pour convaincre les populations de cette localité de ne pas se rendre dans les centres de vote le jour du scrutin, à savoir le 3 juin prochain.
Le lendemain, c’est Pikine qui prend la relais, suivie de Rufisque pour de Dakar. Et au terme de ces différentes descentes, les leaders de l’opposition vont procéder à l’évaluation, avant d’attaquer la semaine suivante les régions.
Signalons que l’essentiel des leaders était absent de Dakar. Il s’agit de Idrissa Seck, Abdoulaye Bathily, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng.
C’est donc Amath Dansokho du parti de l’indépendance et du travail (Pit) qui a dirigé les opérations hier, au siège de Rewmi, de lancement de la campagne de boycott des élections législatives du 3 juin prochain.
Il faut rappeler que l’opposition significative exige une large concertation autour du questions liées au processus électoral. Car, elle est convaincue que l’actuel fichier électoral ne peut pas assurer des élections libres, transparentes et démocratiques et que le régime ne doit pas compter sur elle pour « servir de faire-valoir », d’où le boycott. Elle veut alors persuader les populations de la justesse de ce combat pour amener le Président Wade et son régime à ouvrir les discussions autour des questions électorales.
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