ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2007 : Ousmane Ngom donne des assurances à la Cpa

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Me Ousmane Ngom, a assuré hier que la prochaine élection présidentielle aura bien lieu en 2007. C’était au sortir d’une rencontre avec une délégation de la Coalition populaire pour l’alternative (Cpa).

« L’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 25 février 2007 ». C’est l’assurance donnée hier par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Me Ousmane Ngom, à une délégation de la Coalition populaire pour l’alternative (Cpa) conduite par les Pr. Madior Diouf du Rassemblement national démocratique (Rnd) et Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt)

Preuve de la tenue de cette échéance à date échue, le ministre de l’Intérieur a, entre autres, souligné « la progression des inscriptions sur les listes électorales dans l’ensemble du territoire national ».

Selon Me Ngom, à la date d’hier, les commissions ont enregistré 4.400.000 inscrits, sans compter les Sénégalais de l’extérieur. Dakar compte 1.620.000 citoyens inscrits. Les régions ont un total de 2.780.000 inscrits. Cela atteste, selon le ministre de l’Intérieur, qu’il y a un équilibre dans les inscriptions au niveau des commissions. La distribution des cartes d’électeur est en cours, selon Me Ngom qui déclare que 2.720.000 cartes sont en train d’être distribuées. 65.000 cartes sont confectionnées par jour. Cette opération atteindra dans les prochains jours « sa vitesse de croisière qui est de 80.000 cartes par jour », à en croire le ministre de l’Intérieur.

Me Ngom a écarté toute possibilité de fraude, soulignant que « les machines ne peuvent pas admettre une double inscription du fait que les empreintes digitales sont uniques ». Les deux parties disent être favorables à une prorogation des inscriptions au-delà du 14 août 2007. Il s’agit, selon le professeur Madior Diouf, de permettre au maximum de citoyens de s’inscrire.

Les plénipotentiaires de l’opposition ont interrogé le ministre sur les « irrégularités notées dans le processus électoral ». Il leur a déclaré que « le travail doit être mené de manière à ce qu’il n’y ait pas de report des élections ». « Cela nous amène à être vigilant sur tout ce qui concerne le processus », a affirmé le leader du Rnd avant de marteler à la question de savoir si l’opposition est satisfaite ou non des assurances du ministre : « nous sommes sortis comme des candides très joyeux de ce que nous avons entendu. Le ministre nous a donné des assurances, mais les problèmes à résoudre demeurent. Il faut davantage du travail ».